Elle était invitée.
Elle a quitté son chez soi. Dernier regard sur Balconnier. Les fleurs fragiles gavottent autour du bambou, blanches, roses, bleues, violettes ou bordeaux. Dernier regard. Salutations. Façon Zarina de Sibérie. http://youtu.be/nrEyvLQX6tE Quelle rencontre. C'était aussi un mois de juillet. Trois ans déjà. Fulgurance. Merci Emilie Maj http://www.borealia.eu/edition.html.
Elle a pris le bus. Tranquille. Il faisait beau. Ciel tendance à l'orage. L'immeuble est ancien. Trois étages à descendre, cela fait combien de fois. "Je vais te lancer les clefs" dit-il. Elle sait le lanceur doué. Elle ouvre son panier. Un bruit clair et mat à la fois. "Mince elles sont sur le rebord de la fenêtre du premier" Rien n'est jamais aussi désespérant que la Mort. Eclat de rire.
L'enfant dormait quand elle est arrivée.
Rien n'est jamais aussi désespérant que la Mort. Et surtout pas Edith Piaf. Et la délicieuse enfant de trois ans. Un long repas d'adulte oh la là. Edith Piaf c'est mieux. "Papa... viens danser "La vie en rose" et le Papa délicieusement se prête à la chose. Puis s'échappe. Mais elle, toujours trois ans, possède apparemment Edith Piaf dans l'oreille. Elle vient vers elle "Tu sais padam ça veut dire Paris !" Etonnement. Rapide, aussitôt dit, l'enfant se détourne et attrape les bras de son Papa. "Papa, chante-moi Panam".... Ce n'est pas un caprice. L'enfant aime Edith Piaf. http://youtu.be/nrEyvLQX6tE Le jeune papa aux yeux bleus aube, se prête gentiment à la chose. Quelle heure est-il ? Les conversations sont allées bon train.
Déjà hier, Edith piaf au quotidien avec la délicieuse enfant de trois ans.