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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 09:33

Le jeune adolescent ne cessait d'aller de quinte de tous en quinte de toux d'éternuements en éternuements. 

Linstant s'est éloignée. Elle s'assied autant que faire se peut sur une de ces bande-repos totalement inconfortables que l'on installe aujourd'hui dans les abri-bus. Contrebasse sur le dos un jeune voisin l'accueille avec le sourire. Timide Linstant s'exprime. 

"Bonsoir, excusez-moi, je me rapproche pour éviter la grippe" Il regarde le jeune ado qui quinte, sourit et répond

"On peut éviter la grippe, il suffit d'être ocm"

????

"Je veux dire "oranges, citron-mandarine" chaque matin. Au moindre prémisse je suis aussi Vert-Fex ! ça marche, je suis très rarement enrhumé" 

Petite conversation, séparation, leurs directions ne sont pas identiques. Moment sympathique que ce transfert d'informations-conseils de la génération la plus jeune à la génération plus ancienne. Merci pour le conseil et Joyeux Noël jeune musicien.

 

D'où revenait-elle Linstant à une heure aussi tardive ?

De la présentation amicale, musicale, conteuse et joyeuse du CD "M... Petit Merle Malin" (10 €, soit trois fois rien, procurez-vous-le, c'est un plaisir). Conteur, Xavier Lesèche, harpiste,  et chanteuse la musicienne-chanteuse Mandragore.

 

Suivie d'une scène ouverte après quelques régalades repas et boissons. Pour le plaisir des mots, des rimes, des "allitérassions", des sons, des musiques en guitare et chansons. De l'écoute de la copine de Linstant, qui s'élance après Jean Pierre Mathias et les aventures du jeune Gargantua, dans une histoire incroyablement faussement vraie. Jugez-en

 

Elle dit il y avait il n'y avait pas

on n'en sait même rien car cette histoire se passera en 2044.

Brrrr il fera froid très très froid. Il y aura une maman et son enfant. Déposées à l'aéroport par la voisinequi ne tardera pas à s'esquiver. A l'occasion des vacances de Noël. L' avion prêt à prendre, à l'aéroport de Rennes St Jacques qui ne sera plus l'aéroport de Rennes St Jacques. La destination, Toulouse. L'enfant et sa maman n'auront encore jamais pris l'avion. Pour l'enfant, c'est la fiesta.

Quand elles entreront dans l'aérogare, un homme attirera tout de suite l'attention de la maman. Un homme qu'à défaut de reconnaître, elle saura avoir déjà rencontré. C'est sûr elle le connaît. Mais où l'a-t-elle vu ? Ses yeux petits et vifs, brillent de vivacité dans un visage tout parcheminé. Son corps, trapu et corpulent, est visiblement bien ancré, dans le sol. Où l'a-t-elle vu, mais où l'a-t-elle vu ?

 

Les voyageurs et leurs bagages envahiront le hall de l'aérogare. Deux départs seront annoncés à quelques minutes l'un de l'autre aux alentours de 21 h Marseille d'abord. Toulouse ensuite. Toulouse. L'enfant sera rieuse, pressée de se rapprocher de sa grand-mère aimée. Pressée de savoir "comment ça fait Maman quand on décollera ?"

 

"Où l'a-t-elle vu, où l'a-t-elle vu" a pour destination Toulouse aussi. La maman se posera la questiion à chaque fois que leurs regards se croiseront.

 

Les voyageurs pour Marseille seront appelés dans le salon d'attente. Quelques minutes plus tard un message les invitera à quitter celui-ci.

"Les voyageurs pour Marseille sont avisés que pour cause de gel  inhabituel, la piste est impraticable. L'avion de Marseille ne s'arrêtera pas à Rennes. Il poursuivra son trajet sur Nantes !"

 

Les voyageurs à destination de Toulouse seront invités à leur tour à pénétrer dans le salon d'attente. Ils auront ôtés leurs chaussures, leurs chapeaux, leurs portables, leurs e-books, ils auront vu leurs squelettes sur écran et surtout, comme les voyageurs du vol pour Marseille ils entendront le message aérien les prévenir :

"Les voyageurs à destination de Toulouse sont avisés que pour cause de gel inhabituel, la piste reste impraticable. L'avion de Toulouse ne s'arrêtera pas à Rennes. Il poursuivra son trajet sur Nantes !"

 

"Il faut que nous allions à Nantes pour prendre l'avion Maman" dira étonnée, une petite voix de fille"

"Je ne sais pas" répondra la Maman, "allons voir".

 

Il sera difficile de s'approcher du guichet de "désembarquement" Les hôtesses d'accueil seront débordées et prises à partie par des voyageurs mécontentes. Les questions et les mauvaises humeurs fusent.  

  • Qu'en sera-t-il des enfants qui voyagent en accompagné ? 
  • Des deux Iintouchables en fauteuil roulant ?
  • Des personnes âgées qui s'effraient à l'idée de rester seules dans l'aérogare, sans hôtel à l'horizon ?
  • Et demain matin, y aura-t-il d'autres départs.

 Les hôtesses se voudront rassurantes. Elles répondront,sacré réconfort,  qu'il y aura, d'abord et avant tout, le départ des vols réguliers. Il y aura des récriminations. Elles répondront 

"Accordez-nous le temps de trouver des solutions Messieurs-Dames, ce n'est pas une situation facile pour nous non plus !"

La Maman de l'enfant regrettera le départ de l'aimable voisine. Mais elle ne se précipitera pas au guichet. Les contingences matérielles la dépassent Fidèle à elle-même, elle tendra l'oreille, observera, écoutera. Par exemple l'homme qu'elle appelle "Où l'a-t-elle vu". Il se tient debout auprès d'elle  et à voix haute il déclare "Et bien moi, foi de Rennes, je vais me louer une voiture. Qui m'aime me suive"

 

L'amour-foudre tombe instantanément sur la maman de l'enfant.

"Comptez-sur moi pour le faire, nous sommes deux !" "C'est d'accord" répondra l'homme aux petits yeux vifs et rieurs. "Comptez sur moi aussi, je vous suis !" dira une autre voix qui tombe du ciel. Dieu qu'il est long celui-ci qui vient de s'exprimer.  "Rentrera-t-il dans la voiture ?" On verra bien, pensera la Maman.

"Formidable" répondra celui qu'elle appelle désormais Oùlatellevu. "J'ai fait le plein. Louons. Et embarquons"

 

Oui ça se passera comme ça.

Il louera le véhicule. Malgré le froid, malgré le verglas. Elle insistera.

"Ne croyez-vous pas que si verglas pour les avions, verglas pour les véhicules !"

"Ne vous inquiétez pas, j'ai loué un véhicule exceptionnel. Il n'a jamais besoin d'anti-gel !"

Elle se montrera curieuse, qu'est-ce à dire ?  Elle ne sera pas déçue : sur le parking une longue limousine, rouge et verte. Inhabituelles couleurs il est vrai, mais un max de chevaux sous le capot et du cuir partout.Ils arriveront après le réveillon mais dans le plus grand confort. 

La Maman s'installera à l'arrière auprès de son enfant. Elle posera la tête de l'enfant sur ses genoux. Les ceintures permettront ce geste en ce temps-là. L'enfant s'endormira immédiatement. Le jeune homme s'installera auprès du conducteur. Totale aisance !" Le voyage sera long. La maman apercevra les yeux du conducteur dans le rétroviseur et elle se posera encore la question "Où l'a-t-elle vu, où l'a-t-elle vu?"  Mais à peine davantage.

 

Car une chose exceptionnelle se passera. Le démarrage se fera sans clef de contact. Le toit se fera décapotable. Le capot avant se soulèvera. Le moteur disparaîtra, comme le capot. La Maman se félicitera de voir son enfant toujours endormie, en voyant disparaître le volant et apparaître des clochettes, et des bois de rênes pour de vrai. Et comme la maman sait qu'elle ne rêve pas, elle le reconnaîtra. Elle saura où elle l'a vu. Dans les rues. Elle pensera à voix haute, alors il l'entendra. Et répondra " Pas du tout, je ne vais jamais dans les rues, je ne file que sur la voix lactée ; je suis le vrai Père Noël, et d'ailleurs trêve de temps perdu, il faut que je distribue mes paquets aux enfants du monde. A nous la Voie Lactée et vous deux, préparez-vous à m'aider !" 

 

Quel voyage, quelle nuit, quelle aventure ! De Tombouctou à Moscou, de New York à Vladivostoc, de Zanzibar à Montréal, Père Noël s'est arrêté à toutes les cheminées. Il n'en a  manqué aucune et le grand jeune homme et la maman glissaient les paquets par la cheminée et plus ils glissaient les paquets et plus les cadeaux s'accumulaient dans le traîneau du Père Noël. L'enfant dormira au désespoir de la Maman. Comment la petite fille pourrait-elle la croire, plus tard. 

Et les étoiles applaudissaient, les filantes filaient, la lune s'inclinait. Soudain le jeune homme a crié"Père Noël, arrête-toi,  je suis arrivé, je reconnais la cheminée de la maison de mes parents, je reconnais la fenêtre de ma chambre !""

Tu as raison,je la reconnais aussi, je m'arrête et toi, tu descends" 

 Le long jeune homme s'étonnera "Que je descende sur le toit ? Tu plaisantes Père Noël" tu veux que je descendes par la cheminée ? " "C'est la coutume mon fils le soir de Noël, je le veux !" Trêve de tergiversations, le jeune homme descendra du traîneau, touchera d'un doigt les clochettes tintinnabulantes, tracera sur la neige du toit. Mais devant la cheminée il montrera un brin d'hésitation. "C'est simple" dira Oùl'astuvu clignant de l'oeil, "imagine que tu sois le plus beau des cadeaux, allez, vas-y ! tu le seras !"

Il se glissera sous les yeux grands ouverts et interrogateurs de la jeune maman. Devront-elles en faire autant. ,

"Mais bien sûr évidemment, et surtout n'oublie pas ton enfant car la voilà ta cheminée, je la reconnais !"

Ce sera vrai. Elle reconnaîtra la route étroite, la terrasse, la cheminée et surtout sa famille qui s'étonnera en les voyant apparaître tenant debout dans les flammes. 

"Que se passe-t-il ? Vous voilà ? Aux informations ils ont dit que vous arriveriez avec un jour de retard ! Comment êtes-vous arrivées ?"

 

L'enfant soulèvera les épaules. De sa petite voix elle dira

"Maman dit que c'est le Père Noël qui nous a conduites ici !"

La famille répondra en choeur "Si ta mère le dit, fillette crois-la, ta mère a troujours aimé raconter des histoires faussement vraies !" Et la grand-mère dira "Assieds-toi : le principal est que vous soyez avec nous pour partager la nage aux écrevisses, en voulez-vous, elles sont de Beaucaire ? "

 

Attention pas le Beaucaire d'Avignon, le Beaucaire qui se trouve sur la route de la petite Marie qui cherchait son pain rond doux chaud et sucré, le sacré pain de Monsieur Larroque le Boulanger de la Place des Cornières !!!!!"

 

"C'est drôle tout de même" dira quelqu'un," toutes ces tâches noires que tu as sur tes habits tes mains et ton nez, c'est peut-être vrai finalement ce que dit ta mère, tu es peut-être vraiment passée par la cheminée ? "

L'enfant regardera son nez dans la coupe miroir de  la coupelle de cristal. Elle aura un doute "Et si les fausses vérités de Maman étaient vraies ?"

"Allez fillette cesse de rêver dira Grand-Mère, mange, c'est Noël !"

Et pour ce jour l'histoire est finie.

Pour de vrai.

 

Répondeur du jour Bonjour Jeudi 22 décembre, plus que 3 jours avant la grande nuit.

Rubans, papiers, reflets, éclats, couleurs, chaleurs. Il ne fait toujours pas froid.

Merci pour votre message, belle journée à bientôt

 

La soirée s'est déroulée au bar Le Papier Timbré, rue de Dinan

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 09:18

Dans cette période dite de Paix, ce proverbe espagnol que Lania fait du jour, retient son attention.   "Ne hante pas les méchants de peur d'en accroître le nombre"

 

Linstant qui se demande quel pourrait bien être le saint du jour ? Clic dans la fenêtre supérieure. Elle apprend, hasard aidant, que l'on reste dans le sud à l'occasion de ce billet non raisonné

 

Saint du jour : St-Honorat de Toulouse, originaire de la Navarre espagnole. C'est lui qui succèda au pauvre Saint-Saturnin, bien malmené du côté de la rue du Taur, malgré le fait qu'il ait été Evêque de la Ville Rose. Pour sa part, il aurait consacré Saint-Firmin évêque d'Amiens.

 

Linstant qui se le permet pérennise,  dans ce billet, le site qui suit http://www.talvera.org/. En quelque sorte, et au hasard, un hommage à une partie de ces racines paternelles qui n'ont jamais été dites et sont malgré tout, présentes dans son corps.

A danser comme elle fit hier, vivante rieuse, faisant trouvaille, sur l'une des chansons N° 11 de l'un des deux CD.

 

Linstant qui au jeu du livre le plus proche, page 55, phrase 5ème, se prête. Réponse aujourd'hui 

"J'ai connu beaucoup de poètes dans ma vie et j'ai pu les étudier".

Celui qui a écrit cette phrase se nomme Omraam Mikhaël Aïvanhov. Le livre s'intitule "Création artistique et création spirituelle" Ce livre a été offert à Linstant.   De poète en chair et en os Linstant n'en a connu qu'un. Elle n'a jamais eu le désir de l'étudier. Elle est éloignée d'une telle prétention. 

Le jeu la ramène, hasard aidant, à établir un lien avec ces racines maternelles qui n'ont jamais été dites et sont malgré tout, présentes dans son corps, à prononcer des phrases slaves lors de certaines séances de contes sur le thème du pays de cette même mère. 

 

 

Reste, au bout de ce texte irraisonné, le message du répondeur

Répondeur du jour Bonjour mercredi 21 décembre

Racines d'exil clarine Balconnier sol mouillé s'assèche. Il devrait pleuvoir.

Merci pour le message à bientôt belle journée

 

Sol mouillé ? Voulez-vous savoir si l'année sera humide. Je le fais moi-même

Prendre six oignons, les couper en deux, les mettre à la queue leu leu, janvier février mars avril vous avez compris, chacun représente un mois. Glissez au centre une pincée de sel à chacun. Au bout de six jours vous saurez : oignon sec moi sec, oignon humide mois mouillé..... Allez-y, rigolo les anciens de nos anciens, à savoir aujourd'hui qui est l'ancien duquel ?

 

Ecrit sous influence ?

Arte diffuse "Retour au pays"  un reportage très émouvant (Aharon post production)

Pas vraiment .

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20 décembre 2011 2 20 /12 /décembre /2011 09:00

Dans l'aquarium lotus ou nénuphar poursuit sa progression : longue tige fragile, il erre, serpente, sinusoïde; Trouvera-t-il sa place ?

Linstant observe et suit du regard ses déambulations. Un vieux livre apparaît au travers de ses souvenirs. Une légende vient, lue où, vue quand ? Linstant se rappelle : Fille DeLinstant ne cessait pas de lui en demander la lecture. La voilà ou plutôt voilà....

Le Royaume des Cieux où commence la légende.

Le royaume du Cieux qui appartient à Reine des Cieux.

Reine des Cieux qui aime les jardins, les étangs, les fontaines. Et surtout Fontaine de Jade. Et plus que tout, aux pieds de cette fontaine, un merveilleux étang aux couleurs bleues-vertes si particulièrement tendres.  Ici et là les lotus étalent leurs larges feuilles. Cinq fées s'y prélassent, y chantent, y dansent, vives, légères, délicates et radieuses. Ce sont les Fées des Lotus.  Elles sont charmantes. Longues, fines et délicieusement volubiles

Au Royaume des Cieux les jours passent,  fluides, et un rien, distrait les Fées : la venue d'une douce brise, la chanson d'un insecte, la cour d'un papillon butineur. Chaque rien est un petit bonheur dont elles se gargarisent. Pourtant...

 

Pourtant, un matin, un rien ne distrait plus les cinq fées. Pire, leurs sourires s'effacent. Pire encore, voilà qu'elles s'ennnuient. Les jours deviennent de plus en plus lourds et longs.

Laquelle a l'idée de se pencher, par-dessus l'étang, par-dessus les nuages. 

"Regardez comme le monde s'agite mes soeurs, regardez !" Les cinq fées des Lotus regardent le monde s'agiter sous leurs yeux. Elles n'ont plus qu'une envie : quitter les jardins du Royaume des Cieux.

Mais il y a la Reine. Que dira-t-elle ?

La Reine dort non loin d'elles, paisiblement, sous le dais fragile d'une mousseline bleue pâle. Les Fées croisent chacune leurs regards.  Ne sont-elles pas des Fées ? Leur décision est prise. Les voilà Nénuphars.

Sur le premier nuage venu elles sautent, Au bord de la terre, fini le voyage, elles atterrissent et sitôt posé pieds aux sol, les cinq nénuphars devient cinq merveilleuses jeunes filles délicates et fines. Leurs têtes sont auréolées de longs cheveux noirs et brillants, par endroits relevés en chignons. L'une sort un instrument de musique, l'autre invite à danser et à chanter. L'ennui s'évanouit. Des oiseaux, des insectes, des animaux inconnus d'elles viennent à leur rencontre. Les fées observent, découvrent et ne se lassent pas. Mais le temps passe.

"Rentrons, mes soeurs, Reine des Cieux pourrait avoir besoin de nous, que dira-t-elle si nous ne répondons pas à la cloche tintinnabulante qui annonce la fermeture des portes du Palais ? "

 

Sous le dais fragile à la mousseline bleue pâle, Reine du Ciel dort. Reine du Ciel s'éveille; Devant elle les cinq Fées des Lotus s'inclinent 

"Bonjour Reine du Ciel". "Bonjour Fées des Lotus" 

Sur l'étang de Jade, cinq fées, délicieuses, retiennent leurs rires, coquines. 

 

Le pli est pris.

Chaque jour Fées des Lotus s'éclipsent du royaume des Cieux. Elles descendent sur la terre. Elles se font jeunes filles, aux longs cheveux noirs en chignons, elles jouent, chantent et dansent et regardent tout. Comme Terre est belle, comme ses habitants sont délicieux..

 

Parfois oui, parfois non, Terre a ses faiblesses. Quelque temps plus tard les Fées des Lotus découvrent que la terre est assoiffée. Il ne pleut pas, il ne pleut plus. Les oiseaux, les insectes, les animaux sont en grande souffrance. Certains meurent. Leurs douleurs affligent les cinq fées. Elles échangent chacune leurs leurs regards. Elles n'ont plus qu'une seule envie. n'ont plus qu'une seule idée. L'eau de la Fontaine de Jade a des pouvoirs guérisseurs. Et si elles en ramenaient sur la terre ? Quelle idée, il est interdit de faire sortir quoi que ce soirt du Royaume des Cieux. Et la loi Céleste est grave. Elles pourraient être poursuivies !  Mais la terre souffre. Leur décision est prise. 

 

 

C'est en catimini que les cinq fées cherchent et trouvent à la nuit, dans le palais, cinq tasses de porcelaines dorées à l'or fin. C'est en catimini qu'elles emplissent chaque tasse de l'eau de la Fontaine de Jade. C'est en catimini qu'elles quittent le Royaume du Ciel et s'envolent vers la Terre. Malheur. A peine ont-elles le temps de poser leurs yeux sur les montagnes, sur les plaines, sur les collines, à la recherche du meilleur endroit pour déposer l'eau guérisseuse, que les tambours d'ors de Reine des Cieux résonnent derrière elles. Pas besoin de tourner la tête pour savoir que sur un char de nuages Reine des Cieux les poursuit à la tête des soldats des Cieux. Il n'y a pas d'autres solutions que de se transformer. Fées des Lotus ne sont-elles pas des fées ? Leur décision est prise. 

 Dans l'instant elles deviennent fleurs de lotus et se cachent sous les grands feuillages.

 

"Ne croyez pas que vous pourrez m'échapper, je sais où vous êtes

"Rrrrrâââââtchan tchin et rââââ tchin tcha vous ne m'échapperez pas !" hurle Reine des Cieux. La colère défigure le visage de la Reine. On dirait un monstre. Au bout de cette mélopée sourde, les cinq fleurs de lotus redeviennent les cinq Fées fragiles de l'étang aux Lotus.

"Reconduisez-les au Royaume du Ciel !" hurle Reine des Cieux d'une voix étranglée.

Les fées s'agenouillent. Elles supplient leur Reine.

"Laisse-nous retourner sur la terre, nous devons l'aider !"

"Il n'en est pas question, rendez-plutôt les cinq tasses d'or et l'eau que vous avez subtilisées et qu'on vous mette au cachot !"

 

Les cinq fées ont chacune croisé leurs regards. Leur décision est prise. Elles descendront sur la terre avec les cinq tasses d'or, avec l'eau guérisseuse de la Fontaine de Jade. Les cinq fées s'envolent.

 

"Gardes !" hurle Reine des Cieux "saisissez-vous de ces audacieuses impertinentes"

Les soldats se jettent à la poursuite des Fées.

Que faire se demandent- les fées ? 

Regards croisés, leur décision est prise.

Leurs doigts lâchent les tasses d'or et sous leurs yeux apparaissent cinq flaques d'eau claire. 

 

"Vous m'avez désobéi, vous serez punies, plus jamais vous ne remonterez au Royaume du Ciel... !" La colère de la Reine est très forte. Si forte que son front se plisse à l'excès. Ses yeux ne sont plus que deux traits rageurs. Son sceptre se brise sous la force de sa main qui le serre. Derrière ses mâchoires tendues, la sanction tombe "Désormais vous ne pourrez plus bouger, vous ne serez qu'étangs !"

 

Et sur l'instant, cinq nouveaux étangs apparaissent sur la Terre. Les cinq flaques d'eau claire de la fontaine de Jade s'y précipitent.

Depuis ce jour dans cet endroit, quelque part en Chine les lotus multiplient leurs racines et offrent leurs graines avec générosité. Les Hommes appellent cet endroit

"Les cinq étangs aux Lotus" 

Linstant se rappelle : au-dessus de sa tête il y a un royaume. Celui des poissons. Cinq pièces cinq aquariums. Graines de Lotus y seraient bienvenues. 

 

 

Au jeu du livre le plus proche, 55ème page, 5ème phrase le choix donne aujourd'hui "Matin.... "... Je ne sais plus parler !" in "MATIN" - Oeuvres complètes de Arthur Raimbaud, par Charles Moulin.

 

Hasard opportunisme. L'histoire est bien finie.

 

 

Répondeur du jour bonjour. Mardi 2O décembre

Espoir. Rose Trém'hier sera très vingt cinq onze. De Noël

Merci pour votre message. Belle journée à bientôt

 

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 09:04

à regarder sur une autre chaîne que daily motion, dommage. Titre

"si tous les gars du monde" par Daniel Gaivoronsky

http://youtu.be/valJkV4mQtk

Une jolie chose charmante que la Mère de Linstant chantonnait souvent

 

Linstant restera sur ce moment.

 

Répondeur du jour bonjour. Lundi 19 décembre

Plus que 7 jours pour prendre le train Noël sera Malouin avec un dictateur de moins.

Merci pour le message Belle journée à bientôt

 

Au jeu du livre le plus proche, 66ème page, 5ème phrase, aujourd'hui :

"L'établissement de liens sur le long terme tend à instutituinnaliser les relations entre l'acheteur et son fournisseur particulièrement importantes pour les achats qui conditionnent la production "(Communication des entreprises"

Pourquoi et comment lutter si ça s'enseigne ?

Fait penser Linstant à un de ces moments qu'elle vécut en 1969 de l'autre côté de l'Atlantique, Chicoutimi, précisément.

Elle entre dans un drugstore. I

l y en a peu en France. Voire pas. Exception faite du Drugstore des Champs Elysées, quelque peu différent d'ailleurs.

Autour d'elle, comme une pharmacie qui ferait alimentation, bureau de tabac et librairie. C'est ainsi qu'elle aperçoit, côte à côte où à peine éloignés, simultanément proposés la vente de cigarettes et les patchs susceptibles de quitter ce fléau respiratoire. Linstant déjà faisait ses réflexions à voix hautes. Elle se moque de cette proximité. La québécoise qui se tenait à côté d'elle rit. D'un bon rire. Qui plus est quand elle cesse de rire elle lui adresse la parole "De quel coin de France venez-vous ?" Ah non, pas ici ! Mais si. Encore un coup de l'accent toulousain.

Miracle.

La dame connaissait Toulouse.

Double miracle.

Débarqués la veille dans le village, aucune des trois jeunes personnes n'avaient réussi à être prise en charge par une famille québécoise. En désespoir de cause le maire du village leur avait ouvert les dortoirs du collège. Un dortoir pour elles toutes seules, il s'en était suivit, dans la nuit, une fameuse et inoubliable bataille de polochons. Ce lendemain Linstant était entrée dans la boutique en compagnie de ses deux camarades. 

Dans l'instant toutes trois  trois trouvent un hébergement spontané dans une maison chaleureuse.

Chère Madame Félix, Linstant ne cessera jamais de vous remercier d'avoir partagé votre hospitalité chicoutimienne, d'être venue à Porticcio pour visiter la Corse -camping au pied du lion de Rocapina-  et de l'avoir invitée en compagnie de son mari et de son fils Guillaume, à partager auprès de vous et de votre famille votre magnifique chalet en Suisse au pied de ses montagnes. Sur les lèvres, encore le goût et la manière de déguster la fondue au fromage des Grisons.

Souvenir quand tu tiens Linstant.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 10:39

 

Chaque matin, thym thym thym

Linstant les admire, mire mire mire

De cinq à 7, jusqu'à trois fois sept vingt et un 

Dans l'eau Tage ils nagent jeux jeux jeux 

 

Parlent-ils italien lien lien 

Espagnol portugais gais gais 

Américain Norvégien, Gien Gien 

Ou seulement François kirie de soie ?

 

Ils vont et viennent et grouillent rouille rouille

Eclairs d'argent fouillants lents lents lents

Muets, fendants, virevoltants l'étang

Se gouaillant de l'attente de Linstant tant tant.

 

Deux ans Arrêt sur image mage mage 

Linstant dans la maison et  zon et  zon et zon

Sonnez hautbois résonnez musettes zette zette zette

Chante "Youpiee il est né le premier enfant"

 

 

Le nouveau né nez nez

monte vert menthe menthe menthe

 s'ancre se plante et tire s'étire 

jusqu'à phare en pointe de Raz ah ah. 

 

 

Partout s'agite gîte gîte

Raz de marée à l'Arrée rée rée

Lait grenadine  "moussée" au fouet  fouée fouée

Chaleur au rhum crêpe à la pomme et pom pom pom

 

Lattendu d'anniversaire offert faire faire

Les sourires pour l'accueillir et lire lire

 21 bullent de joie whoua whoua whoua

 "Bienvenue Lattendu Tounu à toi un toit"

 

Deux ans  730 jours exactement

Chantonne l'appartement chantant 

"il est né le premier enfant"

 

 

N'est pas phare né-nu-phar

Secret deviné confié  

Chercher chez  Tarenu Vertecoudé

Bol rond et ses trois graines

Limerson flanc  au papier verre

Fendre l'amande au couteau 

Cuidado : interdit  aux enfants.

Un an d'observation et rage aidant

Jeter les graines dures

dans l'aquarium

dans tapis bleu

et oubliez-le

730 jours vrai de vrai 

plus tard seulement

découvrirez nouveau- né miraculé, 

vert menthe tige élancée  

tire s'étire comme en Laos

dans l'aquarium  se haussera 

rose blanc ou violet

celui appelé lotus ou nénuphar. 

 

Lania 17 12 11 -premier jeté à rectifier-

 

Répondeur du jour samedi 17 décembre bonheur

Dans l'auqarium de Linstant

il est né le divin lotus. Zénitude.

Merci pour votre message, belle journée à bientôt. 

 

 

 

Y a-t-il ou n'y a-t-il pas de hasard ? Le fait est que le même jour quand j'enparle elle m'informe de celui en prose de Mallarmé. Merci Marguerite, je ne connaissais pas celui-ci. Je l'offre aussi.

 

Le Nénuphar Blanc

J'avais beaucoup ramé, d'un grand geste net assoupi, les yeux au-dedans fixés sur l'entier oubli d'aller, comme le rire de l'heure coulait alentour. Tant d'immobilité paressait que frôlé d'un bruit inerte où fila jusqu'à moitié la yole, je ne vérifiai l'arrêt qu'à l'étincellement stable d'initiales sur les avirons mis à nu, ce qui me rappela à mon identité mondaine.

Qu'arrivait-il, où étais-je ?

Il fallut, pour voir clair en l'aventure, me remémorer mon départ tôt, ce juillet de flamme, sur l'intervalle vif entre ses végétations dormantes d'un toujours étroit et distrait ruisseau, en quête des floraisons d'eau et avec un dessein de reconnaître l'emplacement occupé par la propriété de l'amie d'une amie, à qui je devais improviser un bonjour. Sans que le ruban d'aucune herbe me retînt devant un paysage plus que l'autre chassé avec son reflet en l'onde par le même impartial coup de rame, je venais échouer dans quelque touffe de roseaux, terme mystérieux de ma course, au milieu de la rivière: où tout de suite élargie en fluvial bosquet, elle étale un nonchaloir d'étang plissé des hésitations à partir qu'a une source.

L'inspection détaillée m'apprit que cet obstacle de verdure en pointe sur le courant, masquait l'arche unique d'un pont prolongé, à terre, d'ici et de là, par une haie clôturant des pelouses. Je me rendis compte. Simplement le parc de Madame ..., l'inconnue à saluer.

Un joli voisinage, pendant la saison, la nature d'une personne qui s'est choisi retraite aussi humidement impénétrable ne pouvant être que conforme à mon goût. Sûr, elle avait fait de ce cristal son miroir intérieur à l'abri de l'indiscrétion éclatante des après-midi; elle y venait et la buée d'argent glaçant des saules ne fut bientôt que la limpidité de son regard habitué à chaque feuille.

Toute je l'évoquais lustrale.

Courbé dans la sportive attitude où me maintenait de la curiosité, comme sous le silence spacieux de ce que s'annonçait l'étrangère, je souris au commencement d'esclavage dégagé par une possibilité féminine: que ne signifiaient pas mal les courroies attachant le soulier du rameur au bois de l'embarcation, comme on ne fait qu'un avec l'instrument de ses sortilèges.

"- Aussi bien une quelconque ..." allais-je terminer.

Quand un imperceptible bruit me fit douter si l'habitante du bord hantait mon loisir, ou inespérément le bassin.

Le pas cessa, pourquoi ?

Subtil secret des pieds qui vont, viennent, conduisent l'esprit où le veut la chère ombre enfouie en de la batiste et les dentelles d'une jupe affluant sur le sol comme pour circonvenir du talon à l'orteil, dans une flottaison, cette initiative par quoi la marche s'ouvre, tout au bas et les plis rejetés en traîne, une échappée, de sa double flèche savante.

Connaît-elle un motif à sa station, elle-même la promeneuse: et n'est-ce, moi, tendre trop haut la tête, pour ces joncs à ne dépasser et toute la mentale somnolence où se voile ma lucidité, que d'interroger jusque-là le mystère.

"- A quel type s'ajustent vos traits, je sens leur précision, Madame, interrompre chose installée ici par le bruissement d'une venue, oui ! ce charme instinctif d'en dessous que ne défend pas contre l'explorateur la plus authentiquement nouée, avec une boucle en diamant, des ceintures. Si vague concept se suffit: et ne transgressera le délice empreint de généralité qui permet et ordonne d'exclure tous visages, au point que la révélation d'un (n'allez point le pencher, avéré, sur le furtif seuil où je règne) chasserait mon trouble, avec lequel il n'a que faire."

Ma présentation, en cette tenue de maraudeur aquatique, je la peux tenter, avec l'excuse du hasard.

Séparés, on est ensemble: je m'immisce à de sa confuse intimité, dans ce suspens sur l'eau où mon songe attarde l'indécise, mieux que visite, suivie d'autres, l'autorisera. Que de discours oiseux en comparaison de celui que je tins pour n'être pas entendu, faudra-t-il, avant de retrouver aussi intuitif accord que maintenant, l'ouïe au ras de l'acajou vers le sable entier qui s'est tu !

La pause se mesure au temps de ma détermination.

Conseille, ô mon rêve, que faire ?

Résumer d'un regard la vierge absence éparse en cette solitude et, comme on cueille, en mémoire d'un site, l'un de ces magiques nénuphars clos qui y surgissent tout à coup, enveloppant de leur creuse blancheur un rien, fait de songes intacts, du bonheur qui n'aura pas lieu et de mon souffle ici retenu dans la peur d'une apparition, partir avec: tacitement en déramant peu à peu sans du heurt briser l'illusion ni que le clapotis de la bulle visible d'écume enroulée à ma fuite ne jette aux pieds survenus de personne la ressemblance transparente du rapt de mon idéale fleur.

Si, attirée par un sentiment d'insolite, elle a paru, la Méditative ou la Hautaine, la Farouche, la Gaie, tant pis pour cette indicible mine que j'ignore à jamais ! car j'accomplis selon les règles la manœuvre: me dégageai, virai et je contournais déjà une ondulation du ruisseau, emportant comme un noble œuf de cygne, tel que n'en jaillira le vol, mon imaginaire trophée, qui ne se gonfle d'autre chose sinon de la vacance exquise de soi qu'aime, l'été, à poursuivre, dans les allées de son parc, toute dame, arrêtée parfois et longtemps, comme au bord d'une source à franchir ou de quelque pièce d'eau.


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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 14:37

Banal après tempête, mais moins poétique : tronçonneuse et élaguage de talus inscrit sur agenda de jardinier : rien à voir avec la Météo. Mais bruyant


L'après midi de Linstant se passe sur Balconnier, beau comme au printemps, noyé d'un  magnifique soleil d'été. Sur la table verte, deux cafés vanille. Sous ses yeux, le déroulé du futur projet Noël 2012 de la copine de Linstant (faut battre le fer quand il est chaud)

"Spécial Pitchoux,  sapin, coussins et doudous"

Excellent dit Linstant en souriant. En enfilade ininterrompue, des jeux de mains, des jeux de doigts, des chansonnettes, des chants, leurs refrains, des historiettes et la dernière chanson pour interpeler le plus grand délivreur.

 

DSCF5485-copie-1.JPG

 

Répondeur du jour Bonjour vendredi 16 avril

Classique. Après tempête... tronçonneuse et beau temps. 

Merci pour le message, belle journée à bientôt

 

Au jeu du livre le plus proche, 55ème page, 5ème phrase, aujourd'hui

"Si je pouvais m'envoler au ciel, m'envoler au ciel tout de suite !"

Bon ben, y a pas presse, et surtout pas, puisque cet extrait est piqué à "La Poursuite du Bonheur" de Michel Houellebecq et intitulé Mercredi  - Mayence - Vallée du Rhin - Coblence.

Le jour de naissance de Linstant surgit, comme le personnage de la mère de Linstant qui ne cessait de parler de cette région avec gourmandise.  Mercredimayencevalléedurhincoblence Linstant répète, pas si simple ce nouveau vire-langue ou peut-être,  l'inverser ou encore, ôter mercredi. C'est à essayer.

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15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 23:09

...  comme par-dessus le littoral marin breton. L'ille et Vilaine en serait évincé. Alors qu'est-ce sur les bords de côte ?

Certes il pleut modérément à Rennes, mais par vagues, de déflagrantes bourrasques s'écrasent sur Balconnier. Sur celui-ci, seules les tiges sèches de feuilles de bambous chantent en se froissant au sol sous le souffle soudain violent. Mais sur les autres balcons, ça chutent à tout va. Quoi ? Demain on le saura.

Bourrasques passagères, et puis s'en vont. S''installe quelqu'esprit de juillet. Il fait doux juillet ce soir. Doux juillet 15 décembre.

 

La copine de Linstant a conté cet après midi. Pour des enfants de O à 3 ans, quelques frères et soeurs plus grands, une poignée de papas et mamans, tantes, vraies ou fausses, Oreilles de O à 3 ans, public exigeant. iIntervention millimmétrée à revoir. Plutôt utiliser des textes cours, petites chansons, comptines, très rythmés et articulés, à l'avenant et sans lien entre eux, sortes de rebondissements rigolos. Elle s'y destine déjà.

 

Du jamais vu en France : un président condamné : deux ans de prison avec sursis pour Monsieur Jacques Chirac ! http://www.philippebilger.com/blog/justice/ pour comprendre un peu, plus ou davantage.

 

 Chanson de Pierre Bachelet

 

Au jeu du livre le plus proche, la 55ème page et la 5ème phrase donnent aujourd'hui 

 "Nous partîmes quatre ans à l'étranger" sous la plume de Zoé Valdès dans "Le néant quotidien"

 

Répondeur de nuit bonsoir

Mille et un rêves et des meilleurs

Belle fin de nuit à demain

 

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 08:58

pendant que Ciel bichonne ses pommettes et les saupoudre d'un rose léger. BBonJouRR

"Vent retient son souffle" dit la présentatrice Météo. Linstant en témoigne

Le bosquet de chrysanthème frissonne. Mésange plonge son bec et casse sur la rambarde de fer, les graines dures destinées en temps normal aux perruches.

Picore en haut, picore en bas, et deux et trois,

la cantine est ouverte en Balconnier.

 

Aux Nicaise, s'il en existe, bonne fête

 

Au jeu"Du livre le plus proche" elle tend le bras et l'ouvre à la cinquième page et kidnappe la cinquième phrase

"Il me rendait heureuse"

Un beau programme, qui qu'il soit. "Ni d'Eve ni d'Adam" seulement sous les doigts de Amélie Nothomb.

 

Et parce que Linstant l'a vu sur scène et s'en régale encore, "Cyrano ma vie dans la sienne" c'est de Jacques Weber

 

Répondeur du jour Bonjour

Sur parking gris, un manteau rouge

Non, ce n'est pas lui.

Merci pour votre message, belle journée à bientôt

 

Pour Lucie

Bonjour

Pour toi. Lumières dans la nuit dernière sur Balconnier.

 

Pas de photos. Resteront ces mots. 

Et pour finir en rose aujourd'hui

quand on entre dans la maison

on voit aussitôt ses jolis petits petons. Merci.

 

Le choix d'illustration sonore est laissé délibérément au hasard du mot qui l'inspire. La chanson de Julos Beaucarne, lui rappelle un CD éponyme, intitulé "Le navigateur solitaire sur la mer des mots" : il est épuisé semble-t-il. Bon ben, direction votre médiathèque la plus proche. Courage, elle n'est qu'à trois pas de là.

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 08:54

Linstant n'a pas rêvé : le téléphone sonnait bel et bien. 8 h 03, que se passe-t-il dans la famille ?

Au bout du fil, sa soeur du sud-ouest toulousain. Comment est ton ciel à toi, je te décris le mien.

Linstant voit. Des lignes à peine bleutées,des mousselines rosées, des horizons Pyrénées,  un beau début de belle journée*.

Je te dis le mien : une fin de nuit bleu Waterman, palpitation lavande en son coeur, asphalte lamé aux reflets lampadairés, conseil régional aux éclairages blancs bleus citronnés -elle éclate de rire- et poussée par le vent, une nounou nerveuse et sa poussette à triplés.

 

Bla bla bla et bla bla bla les cieux blanchissent et deux soeurs se quittent.

 

Sur Balconnier, esprits conquérants : Jalousie frissonne, Chrysanthème bordeau a perdu ses têtes fanées, Bégonia a fait toilette, Fleurs de Tabac se dressent à l'assaut du ciel. "Tu ne nous a pas abattues" disent-elles toutes. 

Où sont les mésanges ?

 

Elle a écrit tempête. Forte, à 80 kms de la Manche. Qu'était-ce en bord de plage ? Visualisations.

Il est temps d'aborder la rude journée. Restons au jardin. Répéter autant de fois que possible sans trébucher :

"Seize jacinthes sèches dans seize sachets sales"

mais en rire si vous trébuchez

 "Mais que fait Gisèle sous une échelle à courchevel ?"

http://www.tv5.org/TV5Site/publication/galerie-39-6-jacinthes.htm

 

Nouvelle et jolie idée de cadeau : le CD, fort joli, présenté par deux amoureux des mots et de la musique, de Brocéliande et de Merlin : Xavier Lesèche (conte) et Mandragore (voix-harpe) : coût 10 € - Titre : M petit merle malin 

Site de Xavier Lesèche :

http://www.mondoral.org/-Xavier-LESECHE-.html

 

Répondeur du jour bonjour mardi 13 décembre

Calme après tempête, pour la Ste Luce. Vive les lumières 

merci pour votre message à bientôt Belle journée 

 

Auvergne, Beauce, Bretagne : à la sainte-Luce les jours croissent du saut d'une puce. Pour l'instant voici Mésange sur Balconnier à la becquée 

 

 

* Des signes de neige : le ciel de l'aube est bariolé de longues traînées de couleur sang.

 

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 14:01
Un soupçon de vent se promène sur Balconnier. Il semble qu'il se transformera en tempête houleuse à l'approche de la nuit y compris en Ille-et-Vilaine. Il suffit d'attendre et de travailler sous un flot de rayons pour le moins tonique.

 

Le jeu du livre le plus proche, la page cinquante cinquième et la phrase n° 5 donnent aujourd'hui

"... L'empereur et sa suite se retirèrent, assurés que la mort serait longue à venir et par conséquent atroce"

Beau programme de peinture chinoise, mais sachez-le, le peintre sera sauvé. D'où l'intérêt de savoir dessiner à main levée. 

 

 

  

Répondeur du jour bonjour lundi 12 décembre

No frayeur, today Sainte Constance

Plein hiver en France

Merci pour votre message, belle journée à bientôt

 

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