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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 11:05
 Monseigneur le Printemps en robe épiscopale 
D'un violet vivant comme les fleurs d'iris,
Ouvrant à deux battants les hauts portails fleuris
Au son des clairons d'aube, entre en sa cathédrale.
arctotis 2
Une tulipe fait sa crosse ; en frais camail
Monseigneur le Printemps sous le dôme bleu marche ;
Au loin plongent les nefs, et sous leur dernière arche
Le soleil arrondit son aveuglant vitrail !
3DSCF3201
Les orangers tout blancs, fiévreux et nuptiaux,
Ont des frémissements d'orgue ; en la campanule,
Frêle encensoir, l'encens doré du pollen brûle...
Sur les nids psalmodie un choeur sacré d'oiseaux.
DSCF6608
Blonde, tu me souris vaguement, tu tressailles !
Nos coeurs royaux l'un pour l'autre ont battu longtemps.
A genoux ! Pour bénir nos blanches épousailles
Entre en son temple ému Monseigneur le Printemps !
DSCF0038
Emmanuel SIGNORET (1872-1900)
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 21:08

J'ai remarqué l'affiche chez l'imprimeur. J'ai noté en tête "au conservatoire, samedi 30 juin, 18 h"

Le conservatoire et les beaux arts sont côte à côte à Rennes et ville dans la ville. Bizarrement le conservatoire est fermé. 

Je connais une autre entrée. Je ne vois pas de chapelle. J'interroge; J'ai soudain deux guides sympathiques pour me montrer le chemin. S'il y a un cloître dans les Beaux Arts, la Chapelle est d'accès, à partir de la rue; Il fallait y penser : ça marche. Une poignée de personnes m'accueille, un peu étonnée.

On attend encore un peu. Les musiciennes montent en scène. Les souvenirs me reviennet, j'ai vu ici la Conférence des Oiseaux" dite par un conteur dont je ne suis plus sûre du nom; J'ai vu aussi, je crois, Michel Hindenoch, dire des contes Mythologiques. Dans les deux cas, soufflant.

C'est pareil ce soir, malgré le peu de monde.

Premier morceau, avec partition,  J.S. Bach, sonate N° 3 BWV 1029, 1er nmouvement. Lien évident entre la pianiste et la violoncelliste

Second morceau, sans partition, ça change du tout au tout, on est directement en lien avec l' artiste etl' instrument.On entend la respiration : j'adore le côté physique de l'instrumentiste. J. Hydn, concerto en Ré majeur, 2ème et 3ème mouvement.

Troisième morceau, que j'ai beaucoup aimé, C. Franck, Sonate en La Majeur, 1et et 2ème mouvement.

Quatrième morceau  de E. Lalo, que j'aime beaucoup. Sa sonate pour violoncelle, 2ème mouvement. Superbe. Ainsi que la pianiste.

Enfin pour terminer, un hommage émouvvant rendu à l'enseignante de violoncelle. Toutes deux jouent "de concert" : un bijou.

link Emotion.

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 09:21

En compagnie de Marieolaine, une amie devenue, et de son orgue de Barbarie. 

Soit des chansons des années 1900 jusqu'à 30 et plus.

Comment l'instrument fréquentera-t-il des histoires datées au carbone 14 ? Parfaitement. Le lien étant le sens.

"L'amant de Saint Jean" pour ouvrir l'épicerie. Parce que c'est le prénom du vieil homme, qu'il y passe de longues journées et qu'il a sûrement été un amant.

"Un mauvais garçon" parce que Kwadjasap s'est méchamment moqué de l'ami qui l'accompagnait pour cueillir les patates

"Trois petites notes" parce que sans elles Oisin n'aurait pas levé la tête et découvert la belle Nieve Chinn Oir

"C'est l'accordéon" parce que malgré l'anachronisme, Cornélius Van der Bilt adore cet instrument et que le directeur de l'Hotel Saratoga Spring à New York loue les services d'un orchestre pour lui offrir à écouter cette célèbre chanson 1966 de Serge Gainsbourg. Un exploit, en 1853. Mais avoir pour convive, le magnat du chemin de fer des USA, vous entraîne au meilleur jusqu'à à l'exploit culinaire....

"Les p'tits papiers" car de tout cela il faut laisser une trace et que Patate, à une pelure près, en est l'illustration rieuse.

Bref, dans cette petite librairie, qui s'appelle Planète IO, et qui décline le phénomène du petit, voire du minuscule, voire du mini -celui-ci donnant accès à "la" "mini galerie" qui se déguste de l'extérieur-l'atmosphère ne tarde pas à entrer dans le domaine de l'intime. D'une chips à l'autre, d'un verre de thé à l'autre, accompagné de sa délicieuse croûte à thé, l'écoute devient palpable. Le pubic attentif apprécie. Une soirée agréablement raffinée. Vous avez dit "Patate" ?On l'a dit.

 

 

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 09:37

Des Bars en association qui promeuvent des DJ ou des formations Jazz somptueuses ; un piano dans la rue, proposé en libre accés par la mairie ; une méga scène pour une succession de groupes s'adressant à quelques centaines de spectateurs... la Fête de la musique a plusieurs visages.

Il y a ceux qui tiennent programme en main, en vrai papier, ou qui comme ma fille, tiennent ordi en main. Anniversaire "oblige", 60 ans comme il y a trois ans, MaNiNa m'offre de satisfaire mes goûts plutôt que les siens. Gentille. Ma Fille. C'est à probablement jurer, sans se tromper, que c'est là, notre dernière fête de la musique ensemble.

Donc, nonchalantes, car mon pas l'est, nous divagons et nous arrêtons devant,

  • Gabriel, l'un des trois magnifiques enfants gardés par ma chère amie voisine, que j'ai quittée il y a peu. En famille, il s'apprête à goûter à son tour à quelques pépites musicales ;
  • l'escalier de l'Hôtel de Blossac, où une chorale haut niveau propose des chants anciens religieux ;
  • le fameux piano droit, posé sur tapis rouge et sous parasol de marché. Un homme jeune joue avec talent. Il enchaîne des morceaux (de sa composition ? Je ne connais pas tout) Par trois fois, non loin  de lui une jeune enfant de 10-12 ans meurt d'envie de jouer. A chaque fois qu'il lève les mains sur la fin d'un morceau elle fait un mouvement vers le piano. Mais le public applaudit : le pianiste reprend. L'enfant est bien élevée : elle masque sa déception. Le sujet est-il de faire un concert personnel ? Allez go, à la troisième reprise nous quittons le lieu pour entrer
  • dans l'étonnante cathédrale Saint Pierre*. Jean-René André est au clavier d'un orgue. Nous écouterons des partitions d'auteurs anglais. Il y a beaucoup de monde contrairement à ce qu'on pourrait penser. Et anecdote, au moment où MaNiNa me confie qu'elle avait eu très la première fois où elle avait rencontré et entendu ce fabuleux instrument, dirait jules Vernes, je remarque justement une enfant de 4 ans + ou - effrayée, et si effrayée, qu'elle se bouche les oreilles. Assis tailleur, doudou sur les cuisses, mains en oreilles, elle dodeline son corps pour échapper aux sons qui s'envolent et se répandent partout. 
  • pour nous rendre dans le Cloître de l'Eglise Saint Melaine. Dans la rue qui y mène, petite pépite discrète, un homme, + ou - mon âge,  joue des airs quasi cubano-vénézuéliens sur un banjo. Nous nous arrêtons. Délectable. Fin du deuxième morceau nous poursuivons vers l'église. Au pied des marches, mais en retrait, à l'intérieur d'une porte voûtée, nouvelle pépite. Trois hommes, la quarantaine, offrent a capella et sur des rytmes jazzy, des airs de variété dont en dernier, Nino Ferrer. Superbe. Nous nous arrêtons, la foule s'amasse; Ce sont des musiciens : quelques instruments sont à leurs pieds, mais ils chantent "Mains dans les poches", l'air de rien. Est-ce le nom du groupe ? On a déjà envie de les revoir.
  • Nous les quittons à regrets pour profiter des Voix Nomades dirigées par Jean Baptiste Farraigue. Cependant si nombreux est le public et certains ne se gênant pas pour irrespectueusement commenter les inondations de Lourdes, par exemple ou blablater ou portabler sous la galerie, l'écho des pierres nous obligent à quitter les lieux. Et si nous allions voir ce qui se passe place du Parlement ?
  • Pour ce faire, nous obliquons sur la gauche. "Il est merveilleux le ciel de ton anniversaire, je vais faire un panoramique" nous obliquons bientôt sur la droite : ça swingue à mort de ce côté Et pour cause, un super groupe, une formation étonnante d'au moins 20 musiciens, tous masculins sauf chanteuse, tous portant un rappel orangé, nous proposent de nous retrouver dans les célébres hôtels new-yorkais, juste après-guerre. "Laniaaaaaa !" Tiens me dis-je on me connaît. Nous voilà installées autour d'une table, à évoquer l'amie absente qui aime bien à chaque fête de la musique enflamer un cierge feu d'artifice pour rappeler au monde entier que c'est aussi mon anniversaire. Rires. Nous en allumons un, que MaNiNa a acheté devant moi "Pourquoi ?" "Pour ça, juste comme ça" au tout début de la soirée* 
  • Il n'est de bonne compagnie qui ne se quitte. Nous arrivons place du Parlement. Un monde fou. Une batucada descend la rue Hoche. Sur l'estrade installée, une foultitude de musiciens et musiciennes, mâtinés de "fausse tziganerie", se prête aux dernières exigences des techniciens. Alors c'est pour quand ? Enfin Ha va naguila met en entrain le public et le reste suit, dont, le groupe est véritablement breton, rond de Saint Vincent et laridé à danser d'instinct. Et l'instinct marche.
  • Car il nous entraîne de nouveau devant le piano. Une jeune femme joue une chanson d'Adèle et le public reprend. Elle en enchaîne une autre puis s'éloigne. L'an prochain faudra ajouter un micro. Fin ou pas fin ? Un piano en plein air urbain, ça a du charme. Timidement un nouveau jeune homme s'installe. C'est quoi le talent ? C'est lui. Fin de la fête de la Musique pour nous deux. Retour à la maison.

 

Je découvre mon cadeau : un masseur à domicile pour mes pauvres petites lombaires. Merci mon fils, merci ma fille. Quelle soirée. Le pied quoi.

Quant à ce matin, si j'écris sur mon canapé, c'est parce que je suis super enrhummée et fiévreuse et que je ne pouvais pas, en cet état, raconter, l'histoire de la clochette argentée dans l'un des squares du quartier de Villejean. Mille excuses données. Le ciel est si blanc-hiver et le vent si venteux que peut-être même que la randonnée aura-telle été annulée.

 

 

* je la trouve étonnante en ce qu'elle est très intimement enclavée dans l'urbain. Elle ne surgit pas au bout d'une rue, comme surgissent Notre-Dame de Paris, la cathédrale de Chartres ou l'église Sainte Cécile d'Albi ou encore la Basilique Saint Sernin de Toulouse. La Cathédrale Saint Pierre de Rennes est véritablement enchâssée dans un quartier rennais et à l'opposée de son entrée principale, dans une rue si ancienne que pavée, le bâtiment offre un mur arrondi et une porte sans caractéristique particulière. A ne pas soupçonner qu'une fois poussée, on pourrait découvrir ce monument.

 

 

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19 juin 2013 3 19 /06 /juin /2013 23:28

Comment dire ? Disons-le, c'était aux Champs Libres, pour le dernier rendez-vous de l'année des mercredis aux Champs Libres. 

Tristan le Govic à la harpe et Lise Enochsson à la voix ont offert un délicieux intermède musical.

 

Il joue de la harpe comme un dieu, habité, comme tous ceux qui en plus du talent possède l'âme du talent. A me rappeler cette histoire norvégienne lue dans Dina.

 

Il était une fois un homme qui apprenait à jouer du violon. Un jour il quitta le salon où il se livrait à sa passion pour se rendre en bord de mer. Là il lissait et relissait la même note jusqu'à satisfaction à laquelle il ne parvenait jamais.

Un jour alors qu'il essayait une nouvelle fois, entre deux vagues, émergea un spectre. Le violoniste d'abord surprit écouta le spectre puisqu'il se mit à parler. Il déclara qu'il pouvait l'aider à apprendre à jouer du violon.  L'élève-violoniste accepta. Le spectre ajouta que ses leçons étaient liées à une condition. L'élève- violoniste demanda laquelle. Il apprit ainsi qu'à chaque leçon donnée, il devrait nourrir de viande le spectre. L'élève violoniste acquiesca.

 

Dès le lendemain il apparut sur la plage, violon en main et viande dans l'autre. Le spectre s'en régala dès la fin de la leçon. Qui conforta l'élève immédiatement : il avait bien progressé; Et il continua dès le jour suivant, dès les autres jours qui suivirent. Cependant un jour l'élève violoniste oublia la viande. Le spectre l'excusa "pour cette fois". Cependant, le spectre ne dit aucun mot le lendemain lorsqu'il ne reçut aucun morceau de viande. Ni le jour suivant. Cependant il se fâcha quelques jours plus tard devant les oublis répétés de son élève. Et il déclara "Désormais, tu sauras jouer du violon ; cependant tu ne sauras qu'en tirer les notes. En aucun cas tu ne sauras tirer des notes l'âme de la musique" Et il disparut dans les vagues pour ne plus réapparaître.

 

Ce matin aux Champs Libres, en regardant les mains de Tristan Le Govic, j'ai pensé que Tristan avait rencontré le spectre. Et qu'il lui avait obéit. Rarement j'ai vu effectuer d'aussi beaux mouvements. Et cela, l'air de rien. A ses côtés, Lise Enochsson a sûrement rencontré le spectre : l'air de rien sa voix délicieuse monte et s'élève comme si, pour elle aussi, de rien n'était. Aucun geste inutile.

Parfois, et en alternance, ces deux-là commentent leurs textes, avec humour, l'un se moquant de son grand-père parti pour le sud... le plus proche ; l'autre se moquant des femmes norvégiennes, sujets de certaines chansons présentées. Nous apprenons aussi qu'au contraire des chants bretons, dont un seul en répond pourrait tenir toute une nuit, certains chants suédois ont la longueur d'un haïku. Nous apprenons qu'en Ukraine on parle encore suédois. Le lien se fait avec le cycle Babel sans peine, porte ouverte aux langues. Tous deux évoquent un texte gaélic chanté en norvège et traduit en suédois. C'est émouvant et ça fait penser à l'exposition Migrations dont ma fille m'a parlé avec beaucoup d'émotion. C'est à voir, m'a-t-elle dit.

Dernier cadeau pour cet instant partagé avec un public nombreux : la mise en lumière. Des mouvements vert, bleu, rouge, orangé et le dernier, or, centré sur la harpe noire : posée sur un socle noir, elle ressemble soudain à un remarquable bijou. 

 


 

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 08:12

les haïkus d'Olöf, une amie islando-ille-et-vilainoise.

Parfois ils sont accompagnés de leur traduction en français ou en breton.

Parfois ils sont accompagnés d'aïkus d'amis (genre humain pluriel)

 

 


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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 19:21

RDV d'information. Statut, création.... "Je suis bientôt à vous, installez-vous" J'obéis et j'observe. 

Les jeunes chercheurs d'emploi. Trois, qui se présentent. Le pas timide, les épaules tombantes et la voix fragile.

Derrière eux, une jeune femme. Pleure-t-elle ? Elle pleure. "Ne pleurez pas mademoiselle" S'ensuit un échange dont je ne donnerai pas témoignage. La jeune femme est accueillie par un nouvel agent d'accueil. Elle disparaît dans un bureau. Moi aussi.

Bla bla bla bla bla bla. Quand je quitte le bureau où l'on m'a reçue, je m'aperçois qu'elle me devance. L'agence ferme. Les lumières sont éteintes. Nous sommes raccompagnées. Elle retient la porte. Courtoise. Je la remercie. Et j'échange quelques mots avec elle. 21 ans, c'est peu. Elle pleure sans se retenir. Je ne m'apitoye pas. J'imagine ma fille dans les mêmes circonstances. Je lui propose de prendre un verre en ma compagnie. Elle refuse. Elle dit qu'elle n'a pas d'argent. "Je ne vous propose pas un repas à la tour d'Argent.

Elle éclate de rire.

Au cours de notre repas elle répète deux fois que personne ne vit ce qu'elle vit ou n'a vécu ce qu'elle vit. Je me tais. Je lui raconte une histoire. 30 mn plus tard, elle a le sourire et me remercie.

"Inutile de me remercier, souvenez-vous seulement du seul conseil que je vous ai donné."

Conseil : ni pleurer, ni commenter. Prendre. 

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 09:17

et le Coucou ne cesse de coucouler 

 link

Dans mon univers manque la forêt mais les buissons, bosquets et peupliers font-ils à l'affaire, trois coucous sont en train de "coucouler en canon" : extraordinaire.

Ils s'arrêtent, l'un est proche, l'autre plus éloigné. Le dernier se tait. A me rappeler le chant enfantin

 

Dans la forêt lointaine on entend le coucou

Du haut de son grand chêne il répond au hibou

Coucou Hibou Coucou Hibou coucou coucou cou cou


C'était en direct de la coulée verte à Rennes.

 

Hier j'allais en rendez-vous. Je préfère arriver en avance. J'avais donc un peu de temps devant moi. C'était l'heure de la sortie scolaire. Le soleil rétrécissait les ombres. Je croise quatre enfants. Je les salue. Il y a un massif de fleurs des champs, des surprises que les jardiniers de la ville de Rennes offrent à nos regards urbains. Coquelicots, bleuets et marguerite

L'une des enfants triture une marguerite. Je m'approche et l'interroge.

"Tu connais la comptine ?"

"C'est quoi une comptine ?"

"Ecoute"

Je cueille une marguerite et je l'effeuille en chantonnant. Le plus grand observe en retrait, les deux autres commencent à répéter des mots connus de tous : 

 "Tu m'aimes, un peu, beaucoup, passablement, à la folie, point du tout"

 Au final, la marguerite était bien fournie, les enfants ont appris et se joignent à moi. Enfin le dernier pétale annonce

"point du tout". Tête des fillettes.

Je poursuis

"Point du tout ? Vilaine petite fleur, heureusement que ma maman m'aime de tout son coeur"

La question fuse "T'as une Maman toi ?"

j'en ai eu une, tout le monde a une Maman et la vôtre vous attend. A bientôt belle journée les enfants"

 

 

Au plaisir. A bientôt.

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 08:05

 

Bonjour - 5 juin 2013

Temps tant de toi 
tant qu'à y penser
je ne tends qu'à penser à toi

(en lien avec l'Eure des Poètes de Courville-sur-Eure et leur face book)

 

il y a quelques jours

 

Oiseaux beaux oiseaux

si doux concertinos en selle

reste donc soleil


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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 09:16

Quartier Villejean

Square Yves Lemoine

Horaire : à partir de 19 h

Cadre : le square lui-même : mais non il ne pleuvra pas, à force de focaliser sur la pluie nous la faisons tomber jusqu'aux Pyrénées, arrêtons de pleurer.

Public : les locataires de la Société Archipel Habitat - chacun amène son en-cas. 

C'est à l'air libre. Si vous remarquez cette réunion aujourd'hui. sachant que l'air aussi a des oreilles autant que des chansons, passez par là, votre en-cas en main.  Il y aura des Transats. Il peut être prudent d'apporter son siège.... à roulettes, le conte, ça déménage.DSCF4896

Soirée de partage et d'amitié, en voisins voisines

Ami-e-s de Lania Bonjour et belle journée

 

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