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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 09:09

pankake.jpgà la délectation de pancakes au sirop d'érable offert par les menottes expertes Delafille DeLinstante

 

Inratable dit-elle et rapide, 5 minutes seulement et sans aucun repos, donc aucune attente. Le pied ! Parfait pour un p'tit déj

Double pied si micro onde : préparez-les la veille et réchauffez-les le lendemain à votre gré

 

On y va ? On y va.

 

Que faut-il ?

2 oeufs

25cl de lait

4 cuillère à soupe de beurre fondu + 20 g pour la cuisson

200 g de farine

10 g de levure chimique

1 cuillère à soupe de sucre semoule

1 pincée de sel

 

Comment faire ?

Dans un autre saladier, mélanger farine, levure, sucre, sel puis incorporer petit à petit le mélange oeufs-lait. Fouetter jusqu'à obtention d'une pâte lisse et homogène.

 

Comment cuire ?

Beurrer la poêle à blinis

Verser une louche de pâte sur 1/2 cm de'épaisseur

Quand des bulles se formeront à la surface soulever le pancake à l'aide d'une sptaule.

Le retourner s'il est doré

Laissez cuire une minute supplémentaire.

Empiler les pancakes et les garder au chaud.

Les servir généreusement arrosés de sirop d'érable : hummmmmmm que c'est bon dirait la P'tite Diabou N' Dao du Sénégal, en dégustant ses gnioules ! Bon à vous faire avaler un lion. Histoire. A venir.

 

Sinon,

répondeur du jour bonjour

10 h 36 silence sur Balconnier

Pancakes aux lèvres on se délecte et on admire les graphes ensoleillés des murs voisins

Merci pour le message. Belle journée à bientôt

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 10:54

Répondeur du jour bonjour

Maizoùsonttombés les morceaux  du satellite de la NASA ?

Merci pour votre message. A bientôt belle journée

 

Sinon qui gagnera ? France ou Nouvelle Zélande. Kamaté kamaté ka hora ka hora pu huru pu huru...

 

Beau week end à vous TousToutes

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 23:07

Répondeur du jour bonjour

1er jour de Fête de la Gastronomie

Frédéric Miterrand nourrit mes oiseaux : ils sont mes anges

Merci pour votre message. Belle journée à bientôt

 

Les temps sont durs. Linstant a travaillé aujourd'hui. Des enquêtes pour la FCNS par un prestataire. Toutes lignes confondues sur la Bretagne. Petit racontar du jour. Un questionnaire concerne le train de Quimper. La "cliente" que Linstant sonde, questionne à son tour -les clients sont curieux- "C'est à cause du suicide qui a eu lieu hier sur cette ligne que vous faites le sondage ?"

Linstant compte : hier les 3 suicides + celui de ce jour = 4 suicides. Comment agir ? Peut-on agir ? C'est dramatique. Mais l'actualité devient dramatique. Consternante. Edifiante. Comment ne pas y perdre espoir.

Linstant ne commente rien : ce n'est pas son rôle. Mais en "arrière circonvolutions ça fume" Linstant pense : "L'immédiateté est vraiment le caractère de notre époque. En tant que passionnée du conte, elle se rappelle que le conte c'est l'écoute et le temps. Ne devrait-on pas mettre un conteur à chaque carrefour. S'arrêterait qui veut.

 

Petite Histoire Contée Dite de Prague.

Imaginez une place en plein vent, plein pluie ou plein soleil. Des toits en bulbes d'or, ou pas. Des gens qui traversent la place. Ils vont leur train. Bien qu'à pied.

Cependant à l'un des angles de la place un homme s'arrête. Ce n'est pas n'importe quel homme. C'est un homme qui observe, qui réfléchit, qui dit. Tous ces gens qui marchent courent filent sérieusement sans paroles sans sourire sans présence ça l'intrigue. Il pense "Tous ces gens qui marchent et se déplacent, comme ils sont tristes ! Peut-on, puis-je, pourrais-je leur redonner  le sourire et l'espoir ? Pourrait-il ? Doit-il ?

 

Peut-il peut-il pas ? Il fait. Il s'installe. Sur une boîte de bois. Pour prendre de la hauteur. Et il dit

"Il était une fois" et il parle. Soudain quelqu'un s'arrête, quelqu'une aussi, quelques uns, quelques unes. Qui écoutent. Puis s'en vont. Souriants.

 

Et passe le jour et passe la nuit. Au matin l'homme est là. Et d'autres l'entourent déjà. Se sont-ils passés le mot. Ils sont nombreux. Et le lendemain l'homme revient. Certains l'attendent. Plus nombreux que la veille mais moins que le lendemain.

Et le lendemain de ce lendemain bien plus que la veille.

 

L'homme est heureux.

Mais le temps est ce qu'il est. Certains ne s'arrêtent plus ou moins longtemps ou à peine.

 

L'homme est-il triste ? Il pense surtout qu'il doit faire quelque chose. Qu'il doit parler. Qu'il faut qu'il parle. Chaque jour il dit et répète "Il était une fois" et il parle.

 

Un jour il comprend que plus personne ne s'arrête. Ce jour-là il met des lunettes. Mais il dit "Il était une fois" et les autres jours aussi et encore. Passe les jours. Passent les ans. 

 

Et voilà qu'un enfant tire sur sa manche. "Monsieur, hé monsieur"

Le monsieur ne répond pas

"Monsieur hé Monsieur" la manche étirée recouvre une main

"Oui" dit l'homme "que veux-tu ?"

"Pourquoi tu parles, personne ne t'écoute ?"

L'homme répond à l'enfant qu'il sait que personne ne l'écoute.

Alors pourquoi parles-tu Monsieur ?"

"C'est une bonne question" a dit le conteur à l'enfant. Et il a ajouté "Avant, je parlais pour changer le monde. Aujourd'hui je parle pour que le monde ne me change pas !"

 

 

 

Actualité musicale : Apprendre, après le dépôt sur Balconnier, du conte "La Légende de la Frite" que Cesaria Evora quitte la chanson et les tournées pour cause d'over dose et donc de cholestérol in-supportable... dommage. 

Mais on peut comprendre.

Et Linstant s'interroge "Rencontrera-t-elle Cornelius Van Der Bilt ?"

Alors ils danseront ensemble sur "la 23ème avenue sin bonberos"En attendant souhaitons-lui un prompt rétablissement et de belles années en musique dans son "petit pays"

 

Au fait,

"Doucement doucement doucement s'en va le jour

doucement doucement à pas de velours.

La rainette dit sa chanson de nuit

et le lièvre fuit (chuuuuuuuut) sans un bruit"

Vive demain pour tous.

A bientôt

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 08:39

Répondeur du jour bonjour

Jeudi 22 septembre, magnolia, peuplier, bégonia,

tous d'or sur Balconnier

Merci pour votre message. Belle journée à bientôt

 

Belle journée à vous, meilleure qu'hier j'espère.

Lafille Delinstant se réveille  "je me sens mal" dit-elle "A-t-Il eu sa dose ?" Linstant répond "non".

Mais dans la nuit passe le temps. Mais dans la nuit passe le temps.

Désolation.

 

Lecture d'hier. Le torchon -tout fripé, abandonné dans le bus- s'intitule "20 Minutes". Il est quotidien.

Il se lit de pavé en pavé.

Surtout de case bleue en case bleue. Intitulées à leur tour "20 secondes" 

"20 secondes" pour empreinter. Une phrase en quasi par coeur.  Lamère Delinstant additionne. En 20 mn et 20 secondes, tourne dans sa tête l'information... "C'est la troisième défenestration à Rennes, en une semaine, selon les services de la police". Et si on ajoute tous ceux dont ils ne font pas part pour ne pas affoler la population... Froid dans le dos.

Défenestration d'un homme - 21 ans ? plutôt un jeune homme non ? Plutôt l'avenir de nos jours- à partir du 25 ème étage d'un immeuble qui est tout sauf une HLM. Triste.  

Il faut s'accrocher aux pétales d'or du magnolia, du peuplier et du bégonia pour résister. Ou à l'amitié et au partage.

 

LE PLUS BEAU BOUBOU

Petite histoire. Africaine. De la part de M'na Madi.

M'na Madi est à la recherche de la sagesse. Il marche marche tout le jour. S'arrête chaque soir. Construit sa case.

Et dès le lendemain il vit. Il s'achète de beaux boubous, il rit aux éclats sous le baobab, au plein centre du marché et on le regarde. Et on le remarque, et on le dit riche. 

Il fait ça, tous les jours.

Puis un jour, il se plaint. De sa solitude. Il dit qu'il veut des amis. C'est triste d'être seul. 

Et soudain, il invite quelqu'un. Un homme

Un homme auquel il propose de la viande.

- "Deux morceaux pour toi", dit-il "et un pour moi". Et l'homme se régale. Il mange les deux morceaux de viande.

Puis le lendemain, un autre homme.

M'na Madi porte un beau boubou. Mais pour le dessert, M'Na Madi n'a que 5 kiwis.

- "Trois pour toi" dit-il "et deux pour moi". Trois kiwis dans l'assiette de h'omme sont posés. L'homme est ravi. Il déguste les trois kiwis.

Et  le lendemain, et les suivants et les autres lendemains.

Jusqu'au jeune homme. Celui qui refuse. Celui qui refuse et qui dit

- "Je ne partage pas avec les seigneurs" 

- "Comment ça tu ne partages pas avec les seigneurs ! Moi je veux partager avec toi ! " Et dans l'instant M'na Madi pose dans l'assiette du jeune homme deux deux oeufs durs et un seul dans la sienne. Alors cet homme,  jeune, qui refuse les deux oeufs, devant l'insistance de M'Na Madi saisit un couteau et tranche le troisième oeuf en deux.

Devant chaque homme à cet instant précis, dans chacune des assiettes, un oeuf et demi.

M'na Madi est heureux, il sourit. Il veut remercier. "Mon plus beau boubou pour toi mon ami" dit-il en se levant pour aller le chercher.

Mais le jeune homme se lève, prend les mains de M'na Madi,  les porte à ses lèvres et dit

- "Pas question, ton amitié sera mon plus beau boubou !" Et il s'en va.

M'na Madi aussi. Le lendemain matin. A la recherche de la Sagesse.

http://youtu.be/t7AT31EtZZw*

On peut lire cette histoire dans l'ouvrage d'une série que j'adore (illustrations comprises) :

"Sagesses et malices de..." chez Albin Michel

Ici "Sagesses et malices de Madi, l'idiot voyageur"

(12 € 50 + ou -)

de Salim Hatubou et Mokeït Van Linden

* impossible de déposer photo ou vidéo ou musique autrement : bizarre, si qq'un pouvait m'aider à comprendre... 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 10:55

 

 

 

 

Légende de la frite. Peut-être ou peut-être pas (texte protégé)

 

Il y avait il n'y avait pas,

Tout s'est passé le dimanche 11 septembre. Il y a longtemps.  Exactement le 11 septembre 1853.

Il était une fois, il n'était pas.

 

C'était il y a longtemps, très exactement le mercredi 14 septembre 1853, dans une ville connue de tous en cet été 2O11, la ville de New York.

Dans le plus haut édifice de l'époque

Dans le plus raffiné des hôtels, l'hôtel Sssssssssss Saratoga Spring, merveilleux hôtel à la réputation sans égal.

 

Dans la matinée du mercredi 14 septembre 1853, le directeur de l'établissement a réuni ses troupes pour une inspection quasi militaire. Tout le monde est sur les dents.

De la dernière recrue, -une jeune femme de ménage- jusqu'au maître d'hôtel, employé depuis plus d'une quinzaine d'année, rien sur eux  n'échappe à l'oeil aiguisé du directeur : coiffe à redresser, mèche de cheveu à discipliner, ongles à manucurer, soulier vernis à reluire, boutonnière de travers car choisie dans la précipitation du geste.

Rien absolument rien n'échappe au Directeur, sauf, soudain, sur un geste de sa main, chacun et chacune, à disparaître. Qui dans les cuisines, qui dans les célèbres suites, qui dans l'office, qui à descendre le fameux perron de l'hôtel Sssssssssss Saratoga Spring. Ce dernier, jeune groom dans sa livrée rouge et or. Parce qu'il a perçu le bruit reconnaissable entre tous, du moteur  de la belle et rutilante cylindrée noire et grise, propriété du plus célèbre convive de l'hôtel : Monsieur Cornélius Van Der Bilt.

 

Devant Monsieur Cornélius Van Der Bilt le directeur s'incline, se redresse, tend la main, met les formes, bref accueille. Il faut dire que Monsieur Cornelius Van Der Bilt n'est autre que le plus célèbre magnat des chemins de fer. Autant dire l'hôte le plus richissime de l'Etablissement. Et certainement le plus généreux. Gants beurre frais, chapeau haut de forme, canne à pommeau d'or, manteau d'alpaga ôtés, le directeur confie Monsieur Cornélius Van Der Bilt aux bons soins du maître d'hôtel. James, pour les intimes.

 

James adore Monsieur Cornélius Van Der Bilt. Surtout depuis qu'il sait, surtout depuis qu'il a appris, ce qu'il faut faire pour devenir richissime magnat des chemins de fer. Il faut être d'origine hollandaise ; avoir dix-sept ans ; observer les péripéties des entrepreneurs, en l'absence du pont de Brooklyn, pour transporter matériaux et ouvriers sur les chantiers de l'île de Manhattan en pleine construction ; demander et obtenir de sa mère quelques billets verts ; acquérir une gabarre à fins locatives. Et de gabarre en gabarre, après avoir su observer, avoir imaginé un réseau  ferré d'est en ouest aux USA et s'y mettre. Et de gabarre en gabarre, après avoir su observer, avoir  imaginé un réseau ferré d'est en ouest au travers des USA. Richissime idée. Et belle inspiration pour James, qui y pense souvent.

 

 

Pour lors, le maître d'hôtel accompagne le célèbre client à la table qui lui est exclusivement réservée. L'orchestre, cubain, entame l'air préféré de Monsieur Cornelius Van Der Bilt. Un merengue. Carte toute de cuir rouge gaînée. Aller retour des yeux, rapide. "Comme d'habitude James"

 

Le maître d'hôtel s'incline. Il disparaît, direction les cuisines. Tout est prêt. Surtout l'entrée.

 

Qelques trois pas en arrière, le maître d'hôtel surveille le bien-être de l'éminent convive.

Il sourit. Il semble satisfait. Comme d'habitude. « Toujours délicieuses vos truffes au sel, James ! »

 

Sourire aux lèvres, assiette en main, le maître d'hôtel retourne aux cuisines à grands pas. D'un pied bien pointé la porte à doubles battants se laisse aller.

"Le tournedos Rossini et sa calotte de foie gras... » dit-il, ajoutant d’une grimace... « et leurs frites Georges Crump"

Pour le maître d'hôtel foie gras et frites ne font pas bon ménage. Mais il se rend à l'habitude de son renommé client.

 

Quelques trois pas en arrière, le maître d'hôtel veille au bien être de son éminent convive. Et d'autant plus que Monsieur Cornélius Van Der Bilt a le pourboire généreux. 

Il goûte le foie gras. Il sourit. Le maître d'hôtel respire.

Il tranche le tournedos. Le porte à ses lèvres. Il sourit. Le maître d'hôtel se détend. Et pourtant.

Que se passe-t-il soudain ? Une moitié de frite à la main… le sourire se fige. Une seconde frite croquée, le front se ride.

Le maître d'hôtel s'informe "Quelque chose vous déplaît-il Monsieur Cornelius Van Der Bilt ?"

 

Une frite au bout des doigts, le visage tourné, le nez en l’air, l'éminent convive déclare "Oui James, je l’avoue, ces frites sont bien trop huileuses !" Le ton est catégorique, il n'y a rien à ajouter.

http://youtu.be/3xtxbpoR6KQ

Une assiette dans les mains,

Grands pas allongés.

Pied précisément pointé

Deux battants qui s’ouvrent

et Monsieur George Crump, cuisinier spécialiste de la frite, indien d'Inde, né à Lahore, ville qui performe la friture, répète hébété "Trop huileuses mes frites ! Comment cela trop huileuses, trop huileuses mes frites, trop huileuses !!!!"

Monsieur George Crump porte un turban jaune safran. Jamais on ne voit jamais on n’a vu jamais on ne verrait Monsieur Georges Crump sans son turban jaune safran. Ni l’inverse. Ces deux-là ne se séparent pas. Ils sont en communion. Et à cet instant l’homme et le dit turban plus que jamais. Sur une respiration rythmée, le turban de Georges Crump, branle d'avant en arrière. D'arrière en avant.

Le maître d'hôtel insiste "C'est Monsieur Cornélius Van Der Bilt qui le dit, Georges Crump, et qui attend de nouvelles frites, Georges !"

 

Le turban jaune safran s'immobilise. Georges Crump se reprend.

Les nouvelles frites n'attendent plus que leur bain de friture. Deux bains successifs. L'un à 175 °, le second à 153. A Lahore on ne plaisante pas avec la chaleur de l'huile. Georges Crump ne plaisante pas avec sa friture. Les frites sont prêtes. Assiette en main quelques minutes suffisent au Maître d'hôtel pour les déposer sous les yeux de Monsieur Cornélius Van Der Bilt.   

 

Quelques trois pas en arrière... James, le maître d'hôtel, observe. Sur le visage le sourire se fige ; le front se plisse ; la réponse se lit : Monsieur Cornelius Van Der Bilt tourne le visage, et le nez en l’air il exprime son mécontentement :

"Celles-ci sont trop épaisses James !"

 

Il n'y a rien à ajouter.

L'assiette,

le pied pointé,

la porte à double battant qui se lâche

le turban jaune safran branle du chef sous les redites d'un Georges Crump hébété :

"Trop pé pé trop pépaisses ! trop pé pé trop pépaisses !"

La respiration est saccadée à la hauteur de la stu stu stu de la stupé faction !

 

"C'est Cornélius Van Der Bilt qui le dit Georges, et qui en attend de plus fines !"

 

Que n'a-t-il pas dit le maître d'hôtel. Georges Crump se redresse, il se reprend : "C’est fait James, le temps d'en couper d'autres !"

 

Et de saisir une, deux, quelques pommes de terre parfaitement rondes et de les trancher dans la largeur plutôt que dans la longueur, sous les yeux effrayés du maître d'hôtel qui, d'un geste et quatre paroles, retient le cuisinier

"Que faites-vous Geooooorges !!!!!"

 

Des frites James, des frites fines, et veuillez me laisser faire, ne suis-je pas le spécialiste de la frite James, ne suis -je pas le spécialiste de la friture James, ne suis-je pas...

 

James se tait : le couteau tranche tranche tranche. George Crump coupe coupe coupe fin et si fin qu'il se régale d'avance en pensant

 

"Ah il veut des frites fines le Cornélius Van Der Bilt et bien il aura des frites fines le Cornélius Van Der Bilt foi de George Crump. Jamais il n’aura eu de frites aussi fines et à la réflexion, les coupant de plus en plus fines, peu importe que les frites se brisent  dans les mains du riche magnat des chemins de fer quand il les saisira !" Comme George Crump verse les frites dans la friture chaude il décide qu'un seul bain, cette fois, suffira.

 

Voilà les frites prêtes. Et un maître d'hôtel effaré plongé à son tour dans une conversation saisissante :

- "Mais   qu'a   vez    -vous fait Geor  ges Crump  !"

- "Des frites fines James !"

- "Mais vous allez être..."

- "Renvoyé James ? Qu’on me renvoie James, mais pour l'heure qu’on aille présenter ces frites fines à celui qui les désire ! »

 

Quelques trois pas en arrière... James, le maître d'hôtel de l'hôtel Saratoga Spring, sur  la 48ème avenue de New York observe… les yeux qui s'écarquillent, les lèvres qui s'esbaudissent et la parole  qui s'étonne à haute voix

"Tiens tiens tiens, des frites rondes ?"

La main qui glisse et saisit l’une des étranges frites.

L’appréciation, tête en biais, regard en l'air

"Impossible de se plaindre voilà bien là une frite fine..."

et une précision supplémentaire

"... délicieuse qui plus est !"

A se servir encore, et encore et encore

James, maître d'hôtel silencieux, ose une avancée "Ces frites vous plaisent-elles Monsieur Cornélius Van der Bilt"

James maître d'hôtel n'a pas vraiment de crainte mais il veut être sûr de la satisfaction qu'il peut lire aisément sur le visage de son client.

 

"Si elles me plaisent James ? Quelle question, je les adore et je crois bien qu'à l'égal d'Amélie Nothomb elles vont devenir mon péché mignon... James !" Et crac il en croque une de plus en ajoutant

- Et d'ailleurs, allez me chercher celui qui a eu cette idée folle de couper des frites rondes. Quelle délicieuse gourmandise. Allez James, ramenez-moi celui-là !"

 

Longues enjambées

Pied  savamment pointé

Doubles portes qui s'abandonnent

et le turban jaune safran fait des siennes avant même que James, le maître d'hôtel, ait prononcé un seul mot

 

"Si c'est pour me renvoyer James, qu'on me le fasse connaître par écrit !"

 

"Allons allons Georges Crump calmez-vous. Vous faites erreur,  quittez-là vos fourneaux et suivez-moi, Monsieur Cornélius Van Der Bilt désire faire la connaissance de celui qui a osé faire des frites rondes. »

 

Georges Crump n'en revient pas de comprendre que Monsieur Cornelius Van Der Bilt se lève en le voyant venir.

Bien plus fort, il n’en revient pas de voir Monsieur Cornélius Van Der Bilt levé, lui tendre la main.

Plus fort encore, il n’en revient pas de soupçonner sous ses doigts qu’il referme ce qui ne peut être qu’une belle liasse de billets vraisemblablement verts.

 

Félicitations George Crump, félicitations.

Cornélius Van der Bilt sourit. Témoin, James sourit aussi.

Heureux Georges Crump reprend le chemin de ses cuisines quand la voix du riche magnat interrompt ses pas.

"Au fait "mon ami" ces frites fines portent bien un nom, comment les avez-vous appelées ?"

Stupeur et stupéfaction. Un nom ? Non, Georges Crump n'a donné aucun nom à ces frites. Il s'apprête à répondre "elles s'appellent des frites fines" quand soudain s'agite le turban jaune safran et revient à son oreille le crépitement léger que les dites frites ont fait en pénétrant dans l'huile chaude. Inspiré, Georges Crump se retourne et répond : 

"Vous avez raison Monsieur, ces frites ont un nom. Elle s'appellent des .... !"*

 

Sur ce, dimanche 11 septembre 1853, dans la salle à manger rouge et or de l'hôtel Saratoga Spring, sur la 48ème avenue de New York, Monsieur Cornélius termina son repas, comme d'habitude. En se régalant d'une superbe Poire Belle Hélène.

http://www.cuisine.tv/cid3493/poires-belle-helene.html

 

*Oui, bravo lecteur lectrice, vous avez bien re- trouvé le nom de la délicieuse gourmandise. Félicitations. Sans vos yeux, Linstant n'est rien. 

 

http://youtu.be/8Z8TYKFUbFY - amicale vidéo réalisée par Martine C. le  jour de la création orale de l'histoire, devant un public choisi, dans la salle municipale de Visseiche, en Ille et Vilaine. Inoubliable. L'histoire est dédiée à la seule enfant présente à cette soirée particulière, un  20 décembre 1853.

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 10:02

Répondeur du jour bonjour

Gris breton aujourd'hui ? Erreur météo. Balconnier pleins pots ensoleillés

Belle journée à vous. Merci pour votre message.

 

http://youtu.be/7AGBQj2Vo1c 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 08:17

Goinfreries à venir

Viennent ce jour les goinfreries

 

Légende de la Frite (fin)

Assiette en main, quelques minutes suffisent au Maître d'hôtel pour les déposer sous les yeux de Monsieur Cornélius Van Der Bilt. 

 

Quelques trois pas en arrière... (à suivre) James, maître d'hôtel, observe. Sur le visage le sourire se fige ; le front se plisse ; la réponse se lit : Monsieur Cornelius Van Der Bilt s'exprime. Il est mécontent :

"Celles-ci sont trop épaisses James !"

 

Il n'y a rien à ajouter.

L'assiette,

le pied pointé,

la porte à double battant qui se lâche

le turban jaune safran branle du chef sous les redites d'un Georges Crump hébété :

"Trop pé pé trop pépaisses ! trop pé pé trop pépaisses !"

La respiration est saccadée à la hauteur de la stu stu stu de la stupé faction !

 

"C'est Cornélius Van Der Bilt qui le dit Georges, et qui en attend de plus fines !"

 

Que n'a-t-il pas dit le maître d'hôte. Georges Crump se redresse, se reprend : "Le temps d'en couper d'autres James !"

 

Et de saisir une, deux, quelques pommes de terre parfaitement rondes et de les trancher dans la largeur plutôt que dans la longueur, sous les yeux effrayés du maître d'hôtel qui, d'un geste et quatre paroles, retient le cuisinier

"Que faites-vous Geooooorges !!!!!"

 

Des frites James, des frites fines, et veuillez me laisser faire, ne suis-je pas le spécialiste de la frite James, ne suis -je pas le spécialiste de la friture James, ne suis-je pas...

 

James se tait : le couteau tranche tranche tranche. George Crump coupe coupe coupe fin et si fin qu'il se régale d'avance en pensant "Ah il veut des frites fines le Cornélius Van Der Bilt et bien le George Crump lui fera des frites fines et peu importe qu'elles se brises dans les mains du riche magnat des chemins de fer !" Comme il les verse dans la friture chaude il décide qu'un seul bain cette fois suffira.

 

Voilà les frites prêtes. Et un maître d'hôtel effaré dans une conversation saisissante :

- "Mais   qu'a   vez    -vous fait Geor  ges Crump  !"

- "Des frites fines James !"

- "Mais vous allez être..."

- "Renvoyé James ? Et bien je serai renvoyé James, pour l'heure allez Lui présenter ces frites fines qu'Il désire !"

 

Quelques trois pas en arrière... James, le maître d'hôtel de l'hôtel Saratoga Spring, sur  la 48ème avenue de New York observe. Des yeux qui s'écarquillent, des lèvres qui s'esbaudissent et une voix qui s'étonne à haute voix

"Tiens tiens tiens, des frites rondes ?"

Une main qui glisse et en saisit une.

Une appréciation tête en biais regard en l'air "Impossible de se plaindre voilà bien là une frite fine..." et une précision supplémentaire "... et délicieuse qui plus est !"

A se servir encore, et encore et encore

James, maître d'hôtel silencieux ose une avancée "Ces frites vous plaisent-elles Monsieur Cornélius Van der Bilt"

James maître d'hôtel n'a pas vraiment de crainte mais il veut être sûr de la satisfaction qu'il peut lisre aisément sur le visage de son client.

 

"Si elles me plaisent James ? Quelle question, je les adore et je crois bien qu'à l'égal d'Amélie Nothomb elles vont devenir mon péché mignon... James !" Et crac il en croque une de plus en ajoutant

- Et d'ailleurs, appelez-moi celui qui a eu l'idée de cette délicieuse gourmandise. Allez le chercher James !"

 

Longues enjambées

Pied  savamment pointé

Doubles portes qui s'abandonnent

et le turban jaune safran fait des siennes avant même que James, le maître d'hôtel, ait prononcé un seul mot

 

"Si c'est pour me renvoyer James, qu'on me le fasse connaître par écrit !"

 

"Allons allons Georges Crump un peu de calme. Vous vous trompez, quittez-là vos fourneaux et suivez-moi,. Monsieur

Cornélius Van Der Bilt désire faire votre connaissance.

 

Georges Crump n'en revient pas. Monsieur Cornelius Van Der Bilt se lève en le voyant venir.

Plus fort. Monsieur Cornélius Van Der Bilt lui tend la main.

Encore meilleur, il devine sous ses doigts qu'il referme, une belle liasse de billets vraisemblablement verts.

 

Félicitations George Crump, félicitations.

Cornélius Van der Bilt sourit. Témoin, James sourit aussi. Heureux Georges Crump reprend le chemin de ses cuisines quand la voix du riche magnat interrompt ses pas.

"Au fait "mon ami" ces frites fines portent bien un nom, comment les avez-vous appelées ?"

Stupeur et stupéfaction. Un nom ? Non, Georges Crump n'a donné aucun nom à ces frites. Il s'apprête à répondre "elles s'appellent des frites fines" quand soudain s'agite le turban jaune safran et revient à son oreille le crépitement léger que les frites ont fait en pénétrant dans l'huile chaude. Inspiré, Georges Crump se retourne et répond : 

"Vous avez raison Monsieur, ces frites ont un nom. Elle s'appellent des .... !"*

 

Sur ce, Monsieur Cornélius termina son repas, comme d'habitude. En se régalant d'une superbe Poire Belle Hélène.

http://www.cuisine.tv/cid3493/poires-belle-helene.html

N'étions-nous pas le mercredi 21 septembre 1853 ?

 

*Oui, en effet, vous avez bien, vous-même qui lisez, re- trouvé le nom de la délicieuse gourmandise.

 

 

http://youtu.be/8Z8TYKFUbFY - amicale vidéo réalisée par Martine C. le  jour de la création orale de l'histoire, devant un public choisi, dans la salle municipale de Visseiche, en Ille et Vilaine. Inoubliable. L'histoire est dédiée à la seule enfant présente à cette soirée particulière, un  20 décembre 1853.

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 08:12

Répondeur du jour, bonjour mardi 20 septembre... Gastronome

Noir verso, jaune recto, ciel acouleur, mésanges au resto

repas réglé, repas cado

Allez-y aussi, à deux, puisqu'on vous le dit

1 repas réglé 1 repas cado. Merci pour votre message. Belle journée à bientôt

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 11:00

Répondeur du jour bonjour

Matin frisquet. A gagner 9° dans la journée. Tropical à pas s'en plaindre.

Merci pour votre message. A bientôt belle journée.

 

Il s'en est passé des choses.

Rentrée de Linstant auprès des résidents du Foyer de La Poterie. Nouveau cap à suivre toute l'année : Cap Africa... contes et chants, maracas ou balafons pour le plaisir de tous. Cap Africa et autres. Après tout rien n'interdit que des histoires d'ailleurs soient colportées par des passeurs inattendus conteurs de tous caps. Surprises et découvertes au programme.

 

Fin de la chorégraphie dans le cadre de l'entrée Balleroy du Musée Ephémère dans le quartier de Maurepas en Ille et Vilaine. Un musée qui ne s'attardera que jusqu'à fin novembre. Un musée dans lequel les mémoires et savoirs-faire des habitants d'un immeuble HLM se filent, croisent, entre-toisent en compagnie de créateurs peintres, calligraphes, écrivains (Marilyne Degrenne http://www.la-balade-des-livres.fr/33-conference-d-hortense-lecontebon-la-balade-des-livres-association-culturelle-atypique-et-creative-rennes-bretagne.html), fleuriste (Thierry Legaudichon) , photographes, chorégraphe (Sylvie Tertre de la Cie Patchat), vidéaste (Corto Lassus dit Layus) les danseurs mis en boîte, Catherine, Henri, Jean-Pierre, Joëlle, Marie Claude, Thierry.

Le tout pour une jolie réussite.

Ce jour-là, du monde au p'tit déj sympathique et discours vivifiants de Messieurs les Maire (Daniel Delaveau) , Préfet (Michel Cadot), Président Fondation Abbé Pierre, Directeur Communication Espacil  -dieu qu'il est beau le représentant de la Fondation Abbé Pierre (oh oh, ça va pas Linstant ! Un peu de tenue !)- Président Association L'Etincelle C. Schopp, Y. Préault, Jean René et représentants du Centre Social.

Des lunettes qui ne passent pas inaperçues, un chapeau blanc et des anglaises de même... ça se bouscule sur le parking, cô thés et cafés, croissants et brioches ;  ça se bouscule dans les escaliers et couloirs, ça se bouscule dans les cuisines, salons, salles de bains, chambres et cabinet serrurier ou religieux et on se parle et on échange et on témoigne et on s'émeut : toutes les générations sont concernées, surtout les dernières, plutôt émues. Toutes les générations.  

On peut comprendre : des années 50 aux années 2000, il s'en est passé des choses. Il y en a eu des belles dans cet immeuble, de salles de bains en chambres -adultes ou enfants- de cuisines en salons et jusqu'en jardins. 

"Il est passé par ici, il repassera par là" Linstant-furet y reviendra, et quelques photos témoigneront. 

Pour les rennais et rennaises, visites possibles les jeudi vendredi et samedi. De même que les dimanches après-midi.

 

Illustration musicale en Jazz Manouche, merci aux musiciens et pour cela cliquez, si vous le voulez bien, sur ce lien

http://youtu.be/Q9BT_JQpF_w

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 09:53

Constante

Répondeur du jour Bonjour

Sur fond gris Katia titille le bouleau

Du sol au ciel Bouleau oscille

Merci pour votre message. Belle journée à nous écouter.

 

;;; Et de gabarre en gabarre, après avoir su observer, avoir  imaginé un réseau ferré d'est en ouest au travers des USA.

 

 

Pour lors, le maître d'hôtel accompagne le célèbre client à la table qui lui est exclusivement réservée. L'orchestre, cubain, entame l'air préféré de Monsieur Cornelius Van Der Bilt. Un merengue. Lza carte lui est tendue. Toute de cuir rouge gainée. Le riche magnat retourne le menu en précisant : "Comme d'habitude James"

 

Le maître d'hôtel s'incline. Il disparaît direction les cuisines. Tout est prêt. Surtout l'entrée. Des truffes au sel.

 

Qelques trois pas en arrière, le maître d'hôtel surveille le bien-être de l'éminent convive.

Il sourit. Il semble satisfait. Comme d'habitude.

 

Assiette en main le maître d'hôtel retourne aux cuisines à grands pas. D'un pied bien pointé il ouvrela porte à double battants en disant

"Le tournedos Rossini et sa calotte de foie gras... ajoutant en faisant une grimace... et leurs frites !"

Pour le maître d'hôtel foie gras et frites ne font pas bon ménage. Mais il se rend à l'habitude de son renommé client.

 

Quelques trois pas en arrière, le maître d'hôtel veille au bien être de son éminent convive. Et d'autant plus que Monsieur Cornélius Van Der Bilt a le pourboire généreux. 

Il goûte le foie gras. Il sourit. Le maître d'hôtel respire.

Il tranche le tournedos. Le porte à ses lèvres. Il sourit. Le maître d'hôtel se détend. Et pourtant.

Que se passe-t-il soudain ? Une moitié de frite à la main et le sourire se fige. Ene seconde frite croquée, le front se ride.

Le maître d'hôtel s'informe "Quelque chose vous déplaît-il Monsieur Cornelius Van Der Bilt ?"

 

Une firte au bout des doigts, le visage qui se tourne, l'éminent convive déclare "Oui James, ces frites sont bien trop huileuses !" Le ton est catégorique, il n'y a rien à ajouter.

http://youtu.be/3xtxbpoR6KQ

Une assiette dans les mains, le maître d'hôtel s'éloigne à grands pas. D'un pied sec il ouvre la porte à double battants. Dépité, il entend Monsieur George Crump, cuisinier spécialiste de la frite, indien d'Inde, né à Lahore, ville qui performe la friture, il l'entend répéter hébété "comment cela trop huileuses, trop huileuses, mes frites trop huileuses !!!!"

Monsieur George Crump porte un turban jaune safran. Ces deux-là ne se séparent jamais. Le dit turban, au rythme de la parole de Georges Crump, branle d'avant en arrière. D'arrière en avant.

Le maître d'hôtel insiste "C'est Monsieur Cornélius Van Der Bilt qui le dit, Georges Crump, et qui attend de nouvelles frites, Georges !"

 

Le turban jaune safran s'immobilise. Georges Crump se reprend.

Les nouvelles frites n'attendent plus que leur bain de friture. Deux bains successifs. L'un à 175 °, le second à 153. A Lahore on ne plaisante pas avec la chaleur de l'huile. Georges Crump ne plaisante pas avec sa friture. Les frites sont prêtes. Assiette en main quelques minutes suffisent au Maître d'hôtel pour les déposer sous les yeux de Monsieur Cornélius Van Der Bilt. 

 

Quelques trois pas en arrière... (à suivre)

Belle journée malgré Katia. A bientôt.

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