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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 11:07

Enfin, ce matin, midi moins deux, est-ce le matin ?

Pourquoi n'arrive-je pas à ouvrir ? Allez pousse, mais pousse plus fort Linstant.  et débile

Je pousse mais ça résiste dur.

Que se passe-t-il derrière cette fiche porte ?

 Pourquoi Bulle met-elle une bouée ? Pourquoi enfile-t-elle des sandales de plastique rose ? L'imaginez-vous ? Moi qui la vois, je rigole. Fau dire qu'elle est vraiment rigolote, du coup me voilà com d'hab à rire, bouche ouverte à la Jackie Kennedy -c'est ce qu'on me disait quand j'étais enfant, que j'avais la bouche grande comme cette célèbre femme l'avait. C'était un défaut chez elle. Je m'inquiétais posant la question "et chez moi ?"

J'apprenais ainsi, sans le savoir, l'art habile de la déduction à l'arrache-

Ce matin-là, où j'étais seule chez moi, j'ai compris ce qui se passait, une fois arrivée sur le balconnier; Tous mes pots avaient enfilé des bouées et oui, oui, oui, ils flottaient. La mer, oui la mer, aurait dû être à mes pieds train emprunté et sable dépassé. Ce matin-là sans bouger, j'y nageais pour de vrai. Gloup gloup gloup goup burlp burlp burlp j'aurais pas dû l'ouvrir, j'allais couler, avant d'arriver à l'île de Chiloé -ça m'apprendrait à vouloir être curieuse- heureusement à trois crawlées de là, je re-maîtrisais ma respiration et je m'adonnais à mon sport favori : la natation.

Bulle, oui Bulle, ma chatte locataire s'y mettait à son tour

et splash splash splash

on s'amusait comme des folles. Il faut dire que ce jour-là, ce 3 août 2011 dès le petit déj, et  quelques minutes avant midi il faisait déjà 28° : du jamais vu  cet été, de l'exceptionnel, de l'incroyable. Acapulco en direct.

Des balcons les plus élevés les plus audacieux rivalisaient entre eux dans l'éxécution des plus belles pirouettes. Chatouillée dans mon orgueil l'idée m'est venue aussi. J'ai monté quatre à quatre les escaloiers et j'ai piqué une tête.

Aye Aye Aye, les mariachis étaient là qui saluaient mon exploit. Extra !

Pas vraiment, Bulle ma Bulle Locataire venait de pénétrer dans ma chambre et me réveillait d'un coup de griffes légères Miaouuuuuuu. Depuis que je vis avec elle j'ai appris à comprendre la langue Chat. Chat voulait dire "J'ai faim !"

 

Bon, ben, belle journée à la piscine, au bord des puits, des mares, des lacs, des rivières, des chutes, des cascades ou sur la plage et dans la mer ou l'océan. A votre goût

Aïe, j'ai bien été obligée de me réveiller. Bulle me griffait. Délicatement. Pour me réclamer son repas. 

"Bien frappé ma Bulle Belle, j'irai à la piscine aujourd'hui.

 

DSCF8748

 

Répondeur du jour Bonjour

Soleil soleil soleil soleil crème crème crème plage plage plage

merci pour votre message

Belle journée à bientôt

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 11:30

Ouf, il n'a point plu

sinon les noisettes eussent été piquées de pou !

et sachez-le,

pour rimer avec pou

il faut cueillir les choux

l'un des trois premiers jours d'août

Alors ?

Soyez choux et obéissez-moi

courrez cueillir vos choux  d'août

 

j'ai hésité sur la pertinence de "courrez" Vérification possible sur http://www.la-conjugaison.fr/du/verbe/courir.php

 

Donc aujourd'hui 2 août il ne pleut pas. Superbe. Que se passe-t-il sur Balconnier ? Des choses attendues autant qu'étranges.

Les premières fleurs, d'une plante aux feuilles trés étroites et longues, viennent de s'épanouir : comment dire, floraison minimaliste : tout au bout de la "feuille" plutôt tige d'ailleurs, six petits pétales jaunes et trois pistils raffinés légèrement orangés, qui font penser à une épice chérissime dont le nom m'échappe soudain. Zut flûte. Me reviendra ou me direz. Une heure plus tard il me revient, je corrige : du safran 

DSCF8971.JPG

Et, alors que je voulais couper le "tronc" de Rose Trémière, je me rends compte qu'elle veut donner vie à ses derniers boutons et mieux qu'une hampe "côtière" s'élève et veut afficher elle, de ses uniques boutons. En regardant davantage, ici et là je constate que d'autres boutons ont envie de voir le jour et le ciel. Ouf, elle a eu chaud Rose Trémière. Maya pourra de nouveau lui rendre visite.

 

Donc aujourd'hui 2 août il ne pleut pas. Heu ! pas si sûr.

En direct : le soleil s'efface et le ciel se fait gris cristal.

Et s'il faut cueilir les choux pour rimer avec pou me souviens des chercheuses de poux (Raimbaud)

 

Quand le front de l'enfant, plein de rouges tourmentes,

Implore l'essaim blanc des rêves indistincts,

ll vient près de son lit deux grandes soeurs charmantes

avec de frêles doigts aux ongles argentins.

 

Elles assoient l'enfant devant une croisée

Grande ouverte où l'air bleu baigne un fouillis de fleurs

 

DSCF8975.JPG

et dans ses lourds cheveux où tombe la rosée

promènent leurs doigts fins, terribles et charmeurs.

 

Il écoute chanter leurs haleines craintives

qui fleurent de longs miels végétaux et rosés,

et qu'interrompt parfois un sifflement, salives

reprises sur la lèvre ou désirs de baisers.

 

Il entend leurs cils noirs battant sous les silences

Parfumés ; et leurs doigts électriques et doux

Font crépiter parmi ses grises indolences

sous leurs ongles royaux la mort des petits poux.

 

Voilà que monte en lui le vin de la Paresse,

Soupir d'harmonica qui pourrait délirer ;

L'enfant se sent, selon la lenteur des caresses,

Sourdre et mourir sans cesse un désir de pleurer.

 

 Et pour finir,

répondeur du jour bonjour

Jour va et vient dans le quartier

les uns coffres vident, les autres valisent remplissent

Merci pour votre message - Belle journée à bientôt

 

 

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 17:33
et à cet été 2OO3 ou il fit si chaud.

C'est la première année que ma fille et moi nous nous retrouvons, ensembles, dans le village des vacances de mon enfance.

 

De six ans à 14, régulièrement, de juillet à fin septembre ! Souvenirs. Baignades, pêches à l'écrevisse, fiestas, feux d'artifices, bal de villages, stand de glaces Gervais tenu par moi-même, confitures, cueillette de champignons, et premiers émois. Dont elle n'a jamais eu l'équivalent.

Je lui parle. Elle sourit. M'envie. On rigole. On souffre, tant la chaleur est forte.

"Et si nous allions visiter le gouffre de Padirac, les Grottes de Lascaux ?" 

Trop fort. Finalement on s'arrête à Cahors et on visite cette ville que je n'avais jamais fait que traverser, mais suffisamment longtemps ce jour-là pour la reconnaître dans le livre de Lazare Igésis "Parlez-moi de Cahors" chez Balland, février 1988. Un an justement avant la naissance de MaNiNa............. 

 

Ainsi ces premiers différents extraits 

"Oublierai-je jamais les murs roussis de soleil, aux briques nues, des quais de Montauban ?.... Désormais ce serait Madame Florence Valadié qui  prendrait soin de Paulus..... Cahors, ville propice aux songes, tenait en réserve pour l'Emerveillé des joies à ses mesures. Le premier cadeau de la ville fut le jardin de tante Flora ; il offrait à foison des roses d'un velours si léger qu'une goutte de pluie l'aurait terni....

Paul choisit dans la ville ses itinéraires en se laissant guider par les parfums : du côté de la manufacture des tabacs, l'âcre saveur des feuilles brûlées ; devant le pont Valentré, les relents liquides du fleuve ; dans le parc du Musée, l'odeur forte des cyprès.....

.....

La famille se rendit aux environs de Cahors à la vigne de Tante Flo. Selon la coutume on mangerait la "coque" parfumée à l'angélique et à la fleur d'oranger"

 

J'ai en ce qui me concerne, quelques arpents de terre qui appartinrent à notre grand-mère Noémie que nous n'avons jamais connue :  Noémie, dont le prénom si joli veut dire aimable, gracieuse, agréable : dommage. Aujourd'hui ils ne nous appartiennent plus. Je les porte dans mon coeur et quand je peux, je les conte. Depuis trois ans sur Balconnier poussent des roses trémières Noémie : l'esprit rose trémière vient sûrement de cette grand-mère et de ces bosquets qu'elle y avait semés et que je découvrais avec plaisir chaque année à l'angle du poulailler. A n'avoir jamais oublié autant leur fragilité rose pâle que la force de leur tige vert pâle. Souvenir.

 

Belle fin de journée à bientôt

Contente d'avoir trouvé l'illustration d'un jeune chanteur actuel qui vante les mérites tétus de cette plante étonnante et magnifique qui réussit à pousser dans le béton, dans le rien.

 

Trouve ta trace Rose Trémière dans la tracée du trottoir (à répéter dix fois pour déraper à en rire)

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 08:09

car facultés cognitives des animaux d'élevage obligent dans le collimateur des scientifiques, les chèvres sont au tableau d'honneur. Et elles en ont dans la tête, puisque, bip bip déclenché, elles obtiennent portion d'eau ou de granulées ! Soit p  "un vrai coup de sabot sur les préjugés à propos de l'intelligence des animaux" (Arte, au hasard, sur Restez curieux)

Restons-le et quittons le balconnier pour parler encore d'animaux et plus précisément, de bécasseaux.

 

Dame Bécasseau avait envie d'avoir des petits" bécoizillons". Elle en fit part à Sieur Bécasseau "Préparez donc le nid où je les cajolerai mon ami !" dit-elle à son mari.

"Mais volontiers ma chère avec plaisir" et du bec que nous lui connaissons

 [http://www.parc-ornithologique-du-teich.com/especes.aspx?id_oiseau=60]   

Sieur Bécasseau se mit à creuser dans le sable derrière un pied d'oyat et il prépara le lieu où elle chouchouterait leurs enfants.  "Et relevant parfois le bec, il répétait "ça conviendra parfaitement Ma Dame Belle ! tu seras bien cachée et protégée du vent, c'est parfait !"

 

Parfait, parfait, cui cui cui cui cui cui la Dame grinçait du bec. Elle déclara qu'elle ne craignait ni les vents, ni les regards mais beaucoup  "En creusant là mon ami, tu mets nos oeufs en danger, un jour ou l'autre la marée les recouvrira  et les raménera à la mer. "Ils seront noyés avant même que d'être nés, vous n'y pensez pas mon ami ! Moi point du tout. Il nous faut déménager d'ici je vous le dis !"

 

Sieur Bécasseau ne partageait pas du tout le même avis.

De je te dis que si, à  je te dis que non, la querelle fait rage. Il ne veut pas céder. Y compris après avoir écouté l'histoire de La Tortue Piapia et les Oies,   Monsieur Bécasseau ne céde pas, bien au contraire il l'assure de tous les efforts qu'il fera pour la pour les  pour protéger sa petite famille. Il va jusqu'à déclarer que la mer ne les défiera pas  : elle est bien trop avisée.

"Vous plaisantez, mon Ami, vous balivernez, " Dame Bécasseau éclata de rire mais ah ah ah elle finit  par céder et pondit dans le trou creusé derrière le pied d'oyat.

Vent se mêla de la chose en rapportant les propos de Sieur Bécasseau à Mer. "Il va voir ce qu'il va voir celui-ci !"

"Et d'un ourlet de dentelle elle s'empara des oeufs et les déposa à l'abri dans une grotte secrète au fond des eaux"

 

Dame Bécasseau se tourna vers son époux et le replaça devant ses propos "Alors Long-Bec, que vas-tu faire maintenant ?"

"Ne t'inquiète pas" lui dit-il, "Je nous vengerais et je te ramènerai notre progéniture, compte sur moi !" Et sous ses yeux et sur ces mots il a pris son envol.

 

Quelque part, non loin de là, il rassemble tous les oiseaux du voisinage. Il les met au courant de l'enlèvement de ses enfants par Mer.  "Scandale, scandale, c'est un scandale !"Les oiseaux pépient au scandale. En accord avec Bécasseau ils décident de porter plainte au sièges des TPEA, les très puissants être ailés, le rends-les sinon le feu te brûlera et vapeur au ciel tu disparaîtras !"Phénix, les Aigles les plus forts, les plus grands,

Devant l'assemblée des TPEA les oiseaux se taisent. Bécasseu va parler. Dans un grand silence, Bécasseau s'avance. Il fait mille courbettes jusqu'à la dernière qui est si longue que chacun pense qu'il ne se relèvera pas. C'est douter de lui. Voilà qu'il se redresse et parle. Comme il sait faire. Personne ne résiste à Bécasseau.  Pas  même Phénix, pas même les Aigles puissants.

Attaquer Mer ? Les grands oiseaux acceptent. 

Déchaîner leurs puissances. Les grands oiseaux acceptent.

Fondre sur la voleuse d'enfants. Les grands oiseaux décident de voter.

 

Vote accepté. Les grands oiseaux convient leur formidable escadron de terrifiantes créatures des airs. On dit que s'assemblèrent ainsi le Simorgh, le Phénix, le Griffon, le Dragon, l'Anka, l'Oiseau Roc, le Garuda, le Pténarodon, tous multipliés en millions de formes d'eux-mêmes. Tous foncent vers Mer. Elle les voit. Terrifiée, elle gèle ses vagues.

Elle les entend : "rends les Bécoizillons, disent-ils,  rends-les sinon le feu te brûlera et vapeur au ciel tu disparaîtras !"

DSCF8748.JPG

 

Mer se fige. Mer cesse de respirer. Mais les grands oiseaux qui l'ont stupéfiée reprennent leur litanie,

"rends les Bécoizillons", disent-ils, "rends-les sinon le feu te brûlera et vapeur au ciel tu disparaîtra !"

"rends les Bécoizillons", disent-ils, "rends-les sinon le feu te brûlera et vapeur au ciel tu disparaîtra !"

"rends les Bécoizillons", disent-ils, "rends-les sinon le feu te brûlera et vapeur au ciel tu disparaîtra !"

 Ils disent qu'ils ne répéteront pas une autre fois.

Elle obéit. Dame Bécasseau retrouve ses Bécoizillons. C'est le Bonheur ! dit-elle, merci merci mon ami et elle regarde celui-ci avec joie et admiration.

S'il découvre qu'elle ne mettra plus jamais en doute sa parole.

il ne voit pas pas la petite souris qui trottine

il n'entend pas la petite souris quand elle déclare entre les oyats

ce conte-ci est bel et bien fini

 

Répondeur du jour bonjour

Le soleil s'escamote, il est gris souris

tant pis. On fera avec.

Belle journée merci pour votre message.

 

 

Rien à voir avec le texte du conte : Propos de ci de là de Piotr Anderszewski, pianiste, glanés tout en rédigeant ce texte

Je fais de mon mieux pour ne pas être conteuse : je cherche en moi pour me construire moi-même. Le conte était moyen, aujourd'hui il est existence.

Plus je maîtrise la musique, plus je peux me permettre d'être libre !

Enregistrement : tentative désespérée d'approcher la perfection

Moins je suis concentré mieux je communique avec le public -être en mesure de distiller son sentimentet à un moment être absent : quand je suis absent je n'interprête pas !"

Enfin je suis venu à l'essentiel  : alors après ça je ne pourrais plus rien jouer ?

 

Et pour terminer,  http://youtu.be/HjvT9uc8sNo lien pour découvrir cet étonnant pianiste 

 

Aujourd'hui plusqu'hier les oiseaux pépient et passent devant Balconnier. Signe d'un été qui se terminerait déjà ?  Je ne veux pas y croire. Mais ils sont là, bel et bien là.

 

"

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 20:22

d'avoir

arrosé les plantes asséchées côté Balconnier ou Coursives

poursuivi le rangement alphabétique ou thématique de mes livres et dossiers (atchoum et valses d'étagère)

vidéoter Bulle qui transe dans son couffin

photographié quelques lieux de promenade.

 

Répondeur du jour bonjour

patates douces à l'assaut du ciel

parking en bolchoï

plage enfants seau sable et râteau

Belle journée à bientôt

 

Que se passe-t-il tout soudain ? Le ciel bleu devient blanc, le bouleau, feuilles volante, s 'agite, zinnia stoïque, pétunia sceptiques, arrosoirs colériques : voudrait-il pleuvoir ? Déjà !

"C'en est assez" dit l'arrosoir

depuis trois jours de vous servir

à boire il me plaît

Satanée pluie, celle-ci m'ennuie

du matin au soir"

 

 DSCF8968.JPG

 

Contrat réussi. Quoique à poursuivre :  chantiers mouvants. Fleurs livres ou étagères, chantier sans fin

Vidéoté Bulle. Promenade au parc. Point question de pluie. MaIs question d'absence d'eau. Jamais remarquées, comme aujourd'hui, l'affleurement des constructions qui soutiennent certaines plantations aquatiques. 

 

DSCF8965.JPG

Lecture rafraîchissante sur un banc en plein soleil "Un safari artique" de Jorn Riel. Je meurs de rire ("Dans la vie quotidienne il était débonnaire comme une tortue. En général il donnait raison aux autres..."

 

 

 DSCF8963.JPG

 Bref une belle journée à finir dans un hamac. "Belle idée" dit Laraignée qui s'y prélasse.

Belle nuitée, à bientôt  dit Bulle avant de s'endormir

DSCF8952.JPG

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 11:04

Mon texte "noctamboulle" comme disait l'argentin, ne s'est pas enregistré. Le refaire ? Impossible. Incapable. Faire deux fois le même texte, inaccessible challenge. Alors, dirai simplement que la journée s'est terminée sur un lissage de cheveux

Dix ans de moins  dit ma fille ! superbe

Sur un lissage de cheveux mais pas que

sur des souliers de fée que ma mère m'avait achetés

Des souliers de fée, vos souliers Madame sont des souliers de fée, me dit un charmant monsieur

Je prends, je souris, pourquoi ne pas sourire

sur un lissage de cheveux mais pas que

sur une invitation

Aller se promener doucement dans le rennais d'antan.

Je prends, je souris

Je l'attends. Je photographieDSCF8945.JPG

Le jour s'en vaDSCF8943.JPG

Déjà Alain Passard (L'ex Arpège à Paris) parlait aux poireaux. Aurait-il parlé aux rosiers ? Celui-ci, sous le ciel qui rosit, enbaume avec délectations. J'en profite.

DSCF8944.JPG

Le ciel joue au sculpteur. Un homme, sac au dos, passe. Il s'arrête devant le rosier et plonge son nez dans un océan blanc de pétales. Il relève la tête, me jette un regard et me sourit.

Je prends, je souris aussi. Il poursuit son chemin, en compagnie de son chien.

Sur un lissage de cheveux mais pas que.

La voilà rouge et blonde et souriante. Nous voilà parties

Sur un lissage de cheveux mais pas que.

Petite place, petit parking, petites tables, murmures et rires. Il reste du monde à Rennes.

Se garer n'est pourtant pas aisé. On se marre. On rigole. Nos pas résonnent sur les pavés. Où irons-nous manger ? D'abord déambuler. Traînailler. Echapper au travail laborieux.

Rues piétonnes, petites places, murmures et rires. On trinque ici, on trinque là, on mange aussi. Où irons-nous. Inde, Mexique, Japon ?

Petite photo. Non, je ne suis pas photogénique, non ce n'est pas mon style de me faire prendre en photo.

Pourquoi ne pas prendre ? Celle-ci, vous ne la verrez pas car elle l'a ravie à se refaire prendre en photos. Que vous ne verrez pas.

"Tu es une fée" me dit-elle.

Copie de DSCF4644

Non, mon appareil est un féetaud.

Sur un lissage de cheveux mais pas que

Finalement nos pérégrinations nous mènent au Mexique.

En terrasse ? C'est possible, mais vous pourriez avoir trop frais.

Nous rentrons. Tiens où est ma veste ? 

Elle plonge dans la culpabilité. C'est elle qui a insisté pour que je la prenne. Je ne l'ai plus. Son visage s'attriste. Elle veut partir à sa recherche. Je minimise. Elle était vieille, je voulais m'en séparer, ça tombe bien.

L'ajia du Pérou est délicieux, le pollo aux noix de même, la musique salse divine, l'ambiance est agréable. Jusqu'au dessert dont je ne peux jamais me passer, jusqu'au café qui la réveille. On rit.

"Dasvidagne" dit le patron mexicain.

"Je ne peux pas ouvrir la bouche" souffle-t-elle ! 

"Moi non plus" dis-je, toulousaine. On rit. Surtout lorsque, trois pas à peine passés, je remarque accrochée à une pignée de porte... qui vous savez. Elle ne veut pas que je la perde. Elle tombait bien, il faisait frais.

Ni elles ni moi n'avons vu la petite souris passer

N'avons entendu la petite souris dire

le conte urbain, se corto, hasta luego !

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 10:56

Sur le balconnier c'est l'été. 

 

Giroflée éclatante et tournesol tourmenté rivalisent en puissancede jaune. Ils narguent le soleil.

Soleil, qui baigne le zinnia hiératique, les cosmos blancs entrelacés, les oeillets d'Inde en bosquets et l'anthurium rouge qui exhibe sa floraison luxuriante.

Heureuses générosités jardinières, qui comblent leur maîtresse d'ouvrage.

 

11 h du mat,  C'est la Saint Marthe. Il fait beau, il fait chaud, On croit rêver. Bonne fête les Marthes. Dont, du jour dicton,  
"le jour en mauvais temps, n'est rien car il faut qu'il parte ! " Les sept dormants ont bien oeuvré et Saint-Samson l'ont bien aidé qui ainsi fait "au bon vigneron défoncer son poinçon" 
"Plantons la vigne, la voilà la jolie vigne,
vigni vignon le joli vin
la voilà la jolie vigne au vin
la voilà la jolie vigne"
Réponse à propos des croquettes de riz.
Le riz doit être rond et uniquement rond. Pour se gaver d'eau et devenir mou à souhait afin d'en boule le rouler. Chacune à tremper dans l'oeuf battu (2 jaunes, 1 entier) passer dans la farine et pas rancunière, craque croquante croquette craquant il sera temps de te croquer. 
Oh Ma Mère ta présence me revient.
Accompagner en parfumant la farine de parfums délicats : piments, quatre épices, thé au jasmin, pourquoi pas, mais pourquoi pas dit la fourmi de 28 mètres ! 
Oh Balconnier, te voilà en train de créer.  
Aussi bonnes que les catchapas, oh Ma Mère, demain samedi marché et achat de vrais épis de maïs pour se régaler de ces dernières à en Vénézueler.
A bientôt
Répondeur du jour bonjour
Paix. Rien à dire, ciel bleu pâle, soleil blanc, légers nuages, souffle subtil.
Les capucines dansent.
Merci pour votre message. Belle journée à bientôt,
Poésie- PAX
On apporte à petit Pierre
pour ses 8 ans nouvelets
des cadeaux d'anniversaire :
canons, tanks et pistolets.
Et même une mitrailleuse
comme en ont les vrais troupiers,
Noire, neuve, merveilleuse,
avec chargeur et trépied.
Tandis que les autres mangent
Au salon les petits fours
Ses joujoux, notre cher ange
les démonte tour à tour.
- Quel gâchis ! C'est un scandale !
Qu'as-tu fait là, garnement !
Mais quoi ? répond le vandale,
Je joue au désarmement !
Serge Mikhalkov in Poèmes de Russie, choisis par Jean-Luc Moreau
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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 15:47

Hummmmmmm je le laisse me câliner le dos

hummmmmmmmm c'est bon, j'avais oublié comme cette douce chaleur pouvait être enivrante

hummmmmmmmmmmm des ombres comme dans le sud

 

hum hum râaaaaaaa soleil, le bonheur est sur le balconnier

 

mais côté cuisine pas tout à fait. Zut flûte et reflûte, ma mère qui n'avait pas disait-elle accès à l'écrit -en français bien sûr- n'a pas écrit cette fameuse recette de beignets croquants au riz. D'abord le jaune et la farine ou l'inverse, zut zut et rezut ; mais avant, jeter de la farine dans le riz qui vient de cuire ou pas ?

Et bien sûr j'y vais sans armure ? Que diront mes invités de ce soir. Sacrée mère qui disait toujours "Mais c'est facile, regarde, il suffit de !!!!"

Je te l'adorais celle-là et je ne le savais pas ! Zut flûte et reflûte, oh toi ma mère. Tu dois bien rigoler aujourd'hui. Mais comme toi, demain, j'essaierai dans l'autre ordre à moins que quelqu'un ne sache me communiquer cette recette russe ou allemande d'origine ?

Quizàs quizàs quizàs

 

Répondeur du jour bonjour

les Sept dormants on fait changer le temps

comme il leur convenait de faire

Qu'ils soient remerciés !

Merci pour votre message. Belle journée à bientôt

Magique

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 02:29
A Rennes.

Je m'étonne toujours. Le conte ? Aujourd'hui ! C'est quoi ?

"J'en sais rien,... do...nne-moi la main" dirait la chanteuse.

C'est quoi ? C'est pas couac ! C'est sûr.

Ce soir le conte, c'est

Un moment magique de plus. Personne ne se connaissait ou peu. Et ça marche. On se croirait en famille. En famille de mots. Jeux de mots, de sons, d'idées, ça valdingue. Cinq conteurs, chacun sa vision, ça enchante. Et les sourires et la souplesse des corps en témoignent. C'est fini et pourtant, on ne part pas en courant. On traîne, on échange encore.

Finalement, y a pas de mots... pour parler du conte. C'est magique c'est tout.

 

La chattounette ronfle doucement dans son panier. Le sommeil m'entoure à son tour. Je vais céder... céder... cé   der cé   der   cé                                    der     cé.................................

A demain, peut-être.

 

 La vidéo ? Un extrait de la randonnée créole dite par Marie : un must, un moment majeur, plein d'énergie : les mots qu'elle dit on les répète tous en choeur. Etrange. Superbe.

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 11:53

Sainte Anne passée Sainte Anne n'est plus

J'ai transplanté comme elle demandait

j'ai arrosé comme elle aurait dû.

 

Donc Sainte Anne en Bretagne hier

n'a pas renversé le pot

Ouf les sept dormants font ce qu'il faut.

 

Les sept dormants aujourd'hui,

youpie ! redressent le temps.

 

La contée du parc de la Tauvrais ne sera pas mouillée

pas de programme juste la flamme

les conteurs s'en donneront à langue joie

comme nombreuses, les Oreilles.

 

Exemple perso qui me rappelle Maria Pacôme que j'aimais beaucoup

http://youtu.be/8Z8TYKFUbFY

 

Répondeur du jour bonjour

 

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  • #Conte "La longue nuit" par Onnénénu
    Toutéconte puisqu'Onnénénu Onénénu mais Balconnier s'habille : hibiscus rouge flamboyants, volubilis dentellisées de blanc à rose et rose violets et de violet légers à lourds presque noirs profonds. D'un bambou à l'autre, Volubilis a lancé ses dentelles...
  • Après l'équilibre sur les patins à roulettes....
    après les patins à roulettes première belle conquête- ma bleue bicyclette. Plus qu'un haïku, ceci devient une histoire. Bien sûr j'avais... j'avais quel âge ? Il fallait déjà avoir une bicyclette et je n'en avais pas. Cependant j'avais mes huit ans. Un...
  • Je hais Pierre Michon !!!
    Pierre Michon. Je hais cet homme. Je le hais, je le hais, je le hais. Contexte. Je l’ai découvert sur le tard et – comme beaucoup de monde j’imagine – à l’occasion de l’attribution du Grand Prix du Roman de l’Académie française à sa dernière œuvre, Les...
  • "Farniente !", lui dit-elle, Aujourd'hui je m'occupe de toi ! Elle est mignonne
    Et elle tient parole. "Où allons-nous ?" A la plage, à la plage de San Juan. "Mais c'est loin ça, non ?" Sept kilomètres, c'est tout, ça va aller ? Sa voix est rieuse et bienveillante."Oui" répond-elle, "Alors allons-y...." Et toutes deux déambulent sur...

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