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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 08:03

Parce que je racontais l'étrange comportement de l'homme du 28 juin. Sur le balconnier. P'tit déj sous ciel bleu, plein soleil et cosmos blanc dès 8 h du matin.

On m'écoutait avec intérêt quand je me suis levé pour mimer. "On" a pourtant un toc, peut-être, on ne sait pas. Mais là à l'instant T c'est surtout un grand fou rire qui monte : plissage au menton, sur l'arrière du nez et sur le front. Communicatif. Nous nous étranglons. De rire bien sûr. Nous étranglons.... mille pardons. Respect pour vous Monsieur.

 

Répondeur du jour, bonjour

Grande Braderie à Rennes. Toutes boutiques ouvertes, toutes rues encombrées chalands et clientèle. Grand concert sur l'Esplanade. Pour certains, un objectif. Merci pour votre message.

Belle journée à bientôt

 

Femmes, femmes, femmes

Madame Christine LAGARDE élue présidente du Fonds Monétaire International

La Forêt des 29 - Irène FRAIN

Françoise Giroud humour :  "Les hommes et les femmes seront à égalité quand une femme irresponsable sera admise à un poste de responsable" ah ah ah, j'aimais son sourire, son humour, sa pêche et surtout le fait qu'elle ait été une excellente sténographe. La sténographie est  une activité qui stimule les cinq sens surtout les double sens : neurones, oreilles, doigts, vision, respiration au service de la retransmission idéale...

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29 juin 2011 3 29 /06 /juin /2011 07:54

Et toc car j'ai observé un homme

J'étais dans le métro. Le métro à l'arrêt. Quand je l'ai remarqué.

Il piétinait à l'entrée de l'escalator. Sans l'emprunter.

Trois fois nos regards se sont croisés. Je suis d'un grand sang-froid. Je n'ai donc rien émis comme message. Lui-même restait de marbre. Passé le quatrième essai il a franchi l'escalator et la rame a démarré. JAlors j'ai cru comprendre le pourquoi de cette étrange attitude. Cet homme affrontait un toc.

Douloureux.

 

Répondeur du jour : même message que le 27 juin.

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 09:19

10 h19 fraîcheur rennaise chez Balconnier

les fleurs ont bu à ne plus boire

Rose Trémière est sublime : à l'assaut du ciel elle varappe sans dévisser.

Plus que sept boutons et c'est le nirvâna . Comme à New York qui octroie le droit au mariage pour les gays et les lesbiennes.Trop forte Rose Trémière

 

Pas comme le chasseur de Sibérie qui croyait être le plus fort 

 

Randonnée "Qui c'est le plus fort ?"

 

 

Un matin Chasseur de Sibérie celui qui dit qu'il est le plus fort  chasseur de Sibérie dit à son chien.

"Viens Chien chasser avec le plus fort chasseur de Sibérie !"

Chien suit Chasseur le plus fort de Sibérie. Il marche marche marche mais soudain vlan Chasseur le plus fort de Sibérie glisse sur Glace Il tombe par terre sur ses fesses.

Quand il se relève il n'est pas content, contre Glace. Il l'interpelle

"oh la la Glace qu'as-tu fait, t'es forte toi tu as réussi à faire tomber le plus fort Chasseur de Sibérie sur ses fesses !"

 

Glace lui répond

"Que dis-tu chasseur, je suis forte moi ? Oh heu pas si forte que ça, regarde comme je fonds sous le doigté de Soleil

 

C'est vrai Soleil arrive, il caresse Neige de ses doigts d'or et Neige,  ainsi fond fond fond Neige fond.

Wouahou  ! dit Chasseur t'es fort Soleil, tu fais fondre Neige

qui est arrivée à faire tomber le plus fort chasseur de Sibérie sur les fesses

 

Neige répond à Chasseur

"Que dis-tu Chasseur, que je suis forte moi, oh heu, c'est toi qui le dis Chasseur parce que pas si forte que ça puisque Nuage me fait disparaître quand il veut"

 

Et juste à l'instant Chasseur est plongé dans l'obscurité."Soleil hé soleil où es-tu où es-tu ?" Chasseur  s'inquiète,  Soleil n'y est plus, il a bel et bien disparu. Il fait gris de gris. Chasseur lève la tête et il aperçoit Nuage qui a pris sa place à Soleil

 

Chasseur congratule Nuage

""Wouhaou ! Nuage, t'es fort toi

qui prend la place de Soleil

qui fait fondre Glace

qui m'a fait tomber sur mes fesses, moi, chasseur le plus fort de Sibérie"

 

 

Nuage répond à Chasseur

"Que dis-tu Chasseur que je suis fort ? C'est vrai j'suis fort mais pas si fort, regarde comme Vent me déchiquette dès qu'il veut !"

 

Et juste à l'instant Vent souffle fort très fort et vlan il déchiquette Nuage en lambeaux

 

Chasseur s'étonne

"Wouhaou Vent, t'es fort toi qui déchire Nuage

qui cache Soleil

qui fait fondre Glace

qui m'a fait tomber sur les fesses, moi Chasseur le plus fort de Sibérie"

 

 

Vent répond à Chasseur

"Que dis-tu Chasseur, que je suis fort ? C'est vrai j'suis fort, mais pas si sûr, Regarde, j'ai beau souffler sur Eau du Fleuve Amour, si eje la froisse un peu, elle se ride mais je ne peux pas l'empêcher de couler ! Je ne l'arrête pas.

 

Chasseur s'incline devant Eau du Fleuve Amour

"Wouhaou, t'es forte toi Eau du Fleuve Amour

tu arrêtes Vent

si fort qu'il déchiquette Nuage

si fort qu'il cache Soleil

si fort qu'il fait fondre Glace

si forte qu'elle m'a fait tomber sur mes fesses, moi Chasseur le plus fort de Sibérie !

 

Eau du Fleuve Amour répond à Chasseur le plus fort de Sibérie

"Que dis-tu Chasseur, que je suis forte ? C'est vrai mais pas si sûr. Regarde comme Berge s'oppose à moi qui n'arrive pas à la pousser !"

 

Chasseur regarde Berge et s'ébahie

"Wouhaou Berge, t'es forte toi qui repousse Eau du Fleuve Amour

qui s'oppose à Vent

qui déchiquette Nuage

qui prend la place de Soleil

qui fait fondre Glace

qui m'a fait tomber sur les fesses, moi, Chasseur le plus fort de Sibérie.

 

Berge répond à Chasseur

Que dis-tu Chasseur, que je suis forte ? C'est vrai, je suis forte, mais pas si sûr, quelle est ma force quand je ne puis empêcher Arbre de me creuser, trouer, déchirer en enfonçant ses racines dans mes flancs ? 

 

Chasseur regarde Arbre

"Wouhaou Arbre, tu es fort toi qui troue Berge

qui repousse Eau du Fleuve Amour

qui résiste à Vent

qui déchiquette Nuage

qui cache Soleil

qui fait fondre Glace

qui m'a fait tomber sur les fesses, Moi, Chasseur le plus fort de Sibérie !"

 

 

Arbre répond à Chasseur

Que dis-tu Chasseur, que je suis fort ? Oui c'est vrai j'suis fort mais pas si fort que ça puisque je meurs sous les coups de Perce-Bois  (tel abeille menuisière) qui me ronge à petit feu !"

 

Chasseur découvre que les écorces de Arbre  quittent son tronc comme ses feuilles quittent leurs branches

 

Chasseur aperçoit un minuscule Perce-Bois et il s'incline sur lui

"Wouhaou Perce Bois t'es fort toi

 qui tues Arbre

qui troue Berge

qui repousse Eau du Fleuve Amour

qui résiste à Vent

qui déchiquette Nuage

qui cache Soleil

qui fait fondre Glace

qui fait tomber au sol et sur ses fesses

Chasseur le plus fort de Sibérie

 

 

Perce-Bois répond à Chasseur

Que dis-tu Chasseur que je suis fort ? C'est vrai c'est vrai mais si fort que ça puisque Pic-Vert ne fait qu'une bouchée de moi !

 

Chasseur découvre le beau Pic-Vert

Wouhaou beau Pic-Vert, t'es fort toi

qui ne fait qu'une bouchée de Perce-bois

qui tue Arbre

qui creuse éboule Berge

qui repousse Eau du Fleuve Amour

qui résiste à Vent

qui déchiquette Nuage

qui cache Soleil

qui fait fondre Glace

qui fait tomber sur ses fesses,

Chasseur le plus fort de Sibérie.

 

Clac clac clac Pic-Vert claque du Bec

ce qui veut dire

Qu'est-ce que tu dis Chasseur le plus fort de Sibérie que je suis plus fort ? OK, je suis fort, mais moins que Renard qui rôde autour de moi et pour m'attraper et me manger !"

 

Dans un buisson, branches et feuilles font du bruit. Renard apparaît.

 

Chasseur l'interpelle

"Salut Renard, dis-donc t'es fort toi qui attrape et dévore Pic-Vert

qui  se régale de Perce Bois

qui tue Arbre

qui creuse-troue-éboule Berge

qui s'oppose à Eau du Fleuve Amour

qui résiste à Vent

qui déchiquette Nuage

qui cache Soleil

qui fait fondre Glace

qui fait tomber sur le sol et sur ses fesses

Moi, le Chasseur le plus fort de Sibérie

 

Renard répond à Chasseur

Que dis-tu Chasseur le plus fort de Sibérie, tu dis que je suis fort ? C'est vrai je suis fort mais bien moins que Chien qui m'effraye quand il aboie. J'ai peur très très peur quand Chien aboie.

 

Ah ben oui mon chien iln est fort mon chien sinon il ne serait pas mon chien

 

Ah chien mon chien, c'est vrai ça tu es fort toi

qui fait peur au Renard

qui attrape et dévore Pic-Vert

qui mange se régale de Perce Bois

qui tue Arbre

qui creuse-troue-éboule Berge

qui s'oppose à Eau du Fleuve Amour

qui résiste à Vent

qui déchiquette Nuage

qui cache Soleil

qui fait fondre Glace

qui fait tomber sur le sol et sur ses fesses

moi, le Chasseur le plus fort de Sibérie

 

Wouhaou wouhaou aboie le chien, c'est vrai, je suis fort mais toi Chasseur tu es encore plus fort. Tu es mon maître, Tu es le plus fort. 

 

Le temps avait passé, la nuit arrivait, le chien et son maître sont rentrés chez eux.

 

Sa femme avait acheté des olives. Elle avait fait une Tarte aux Olives. 

"ôûtes-moi ça Chasseur !"

"Trop forte Anastasia, plus forte que Chasseur le plus fort de Sibérie ! Donne-moi la recette !""

 

Facile je te l'écris. Tu n'as plus qu'à la lire. Pour la faire.

250 g de farine, 1/2 paquet de levure de boulanger, un peu de sel, 10 cl d'huile d'olive, 20 cl d'eau très chaude.

Malaxer jusqu'à ce que la pâte se décolle du saladier

l'étaler au rouleau à patisserie

Tapisser un moule à tarte.

 

Tapisser le fond de tarte avec de la moutarde

Couvrir de fromage râpé

Répandre des olives vertes et noires

 

Verser par dessus un mélange fait de 4 oeufs battus, mélangés à 20 cl de crème fraîche et  20 cl de lait.

Enfourner 25 mn four chaud 25 mn

 

Conseil de Balconnier : on peut préférer des olives parfumées Maroc, Provençales....

Un p'tit Cahors bien sûr pour accompagner ce chaud 27 juin. Et vive l'été.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 01:18

Répondeur du jour bonjour

Silence, soleil, ciel bleu

Unique papillon blanc

Mille Mamans penchées sur leur enfant.

Merci pour votre message. Belle journée à bientôt

 

http://youtu.be/TJAU6MWRQ2c

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 09:14

Bonjour

25 juin Bel anniversaire à vous.

Chaleur au coeur au corps au vent léger les fleurs rondent

Merci pour votre message. N'oubliez pas vos chiffres magiques

Belle journée à bientôt

 

Elle est arrivée en souriant

"Lania, Lania" J'ai levé la tête "Bel anniversaire !" et tendrement j'ai reçu une ronde fleurie

Aujourd'hui la ronde est là. Des yeux je l'admire, la couve, la respire, la dessine, la peint, la dis, l'écris.

Rien que des fleurs différentes, mais toutes de la même hauteur, une couronne en alternantes espérances. 

Aujourd'hui la ronde est là. Ma fille aussi, qui n'y est pas. 

 

 

Les fleurs de la petite Ida  (d'après Andersen)

 

La petite Ida habite une fort belle demeure. La petite Ida reçoit le conseiller de Chancellerie. Il est sérieux. Il est sévère. Il est assis droit comme un I. Il tourne le dos à la jardinerie.

La petite Ida a de la chance -le conseiller de Chancellerie fait une moue- L'étudiant est là aussi.

 

L'étudiant facétieux, toujours joyeux.

Ida aime "bien beaucoup" l'étudiant facétieux. Surtout lorsqu'il prend ses ciseaux, une feuille et qu'il la découpe en racontant une histoire. Ida rit et applaudit et quand il a fini elle dit "encore". Le conseiller de Chancellerie ne rit pas, lui. Il bougonne. Lèvres et moustaches pincées, il marmonne : " niaiseries, niaiseries".  Ida rit.

 

Mais aujourd'hui Ida ne rit pas. Ida est triste. Ses fleurs sont fanées. Elle ne peut pas s'empêcher de prendre l'étudiant pour témoin "Regardez" dit-elle comme toutes les feuilles et les pétales de mes fleurs pendent. Pourquoi pétales et fleurs pendent-ils ainsi ?"

 

"Non, je ne vous crois pas Monsieur l'étudiant, les fleurs ne se déplacent pas."

 

De son côté le Conseiller de Chancellerie pense "Moi non plus je ne le crois pas"  Lèvres et moustaches pincées il marmonne  "Fadaises, tout ça, fadaises !"

 

"Non non non je ne vous crois pas les fleurs ne savent pas danser !" dit la petite Ida

 

"Non non non elles ne vont pas au bal, je ne vous crois pas du tout" dit la petite Ida. Mais en même temps elle rit, et frappe des mains. Elle imagine .

 

"Mais, c'est le grand château que le roi habite l'été !" dit-elle en regardant dans les mains de l'étudiant facétieux une feuille qui n'est plus une feuille mais l'évocation délicate du grand château que le roi habite l'été.  "Je le veux, donnez-le moi Monsieur l'étudiant"

 

Il le lui tend "Il est à vous "gracieuse Ida"

Pleuvent les mercis. Se désespère le conseiller de Chancellerie. "Niaiseries, fadaises, bougonneries !"

Si le conseiller de chancellerie savait

 

.../... Pour la suite à demain merci et bon week end.

Pour le mien aujourd'hui, anniversaie des 50 ans de l'ADAPEI. Et/ou, peut-être la fête moyennâgeuse de l'association Les Fous Gèrent. Où ? Mais à Fougères (35) bien entendu. Tous à vos costumes Merlins, Lancelots, Gauvains et Vivianes, Guenièvres, Mélusines et autres du royaume de fééries.

 

http://www.centre-arthurien-broceliande.com/menu.html

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 11:51

Répondeur du jour

Vive les erreurs de la météo. Pluie disparue. Soleil en vue.

Mille mercis pour votre message et vos numéros..

Belle journée à bientôt

 

Conte Breton

 

Or doncques 

au mois de Juin,  en ce mois si réjoui   -Juin bien fleuri Vrai paradis-

or doncques,

en pays de Plougastel, où les fraises délicieuses étaient de couleur blanche sachez-le,

or doncques

à Plougastel Daoulas même, se célébrait la Fête de la Terre. Le deuxième dimanche de juin, précisément.

 

Tout le village se réunissait sur la place, auprès du calvaire.

Tout le monde attendait.

Les femmes, aux coiffes magnifiques,  rivalisaent entre elles sans n'en rien laisser rien paraître. 

Les maris, chapeau noir et rond sur tête et gilet noir rebrodé d'or, discutant entre eux. 

Les enfants, de douze et treize ans, garçons et filles inquiets, car leur sort était sujet du jour.

Tout le monde attendait.

Attendait l'arrivée de la plus vieille femme du village. 

De la plus vieille femme et de son miroir.

En l'attendant,  binious et bombardes jouaient et célébraient ajoncs et genêts. "Ajoncs et genêts je ne pique pas"

 

Enfin elle arrivait. Le silence était instantanné et dans l'instant de son apparition, les plus rapides se précipitaient pour l'aider à poser le miroir par terre.

Alors, les jeunes garçons , treize et quatorze ans, se prenaient les mains et installaient la ronde. Devant eux, les filles, treize et quatorze ans à peine,  installaient la ronde à leur tour. Et tous regardaient la vieille et son miroir. Vieille courbée, miroir droit dressé. Qui se tenaient tous deux bien droits, au beau milieu du cercle des filles. 

 

Soudain la vieille lançait le miroir. Comme il s'élançait à tourner sur lui-même, les musiqueux faisaient résonner bombardes et binious et les rondes des garçons et des filles tournaient à l'inverse du miroir. Certains enfants en souriant. D'autre trop sérieux pour être heureux.  Car à la fin de la ronde, l'un serait choisi pour l'autre. A vie.

 

Une année Yeunn et Maïewenn ont été invités à danser.  Chacun dans sa ronde.

La vieille lança le miroir. Le miroir tourna. Les jeunes enfants aussi. Quand le miroir s'arrêtait l'un était choisi pour l'autre. A vie.

 

Yeunn et Maïewenn savaient que personne ne pouvait refuser la danse de la Fête de la Terre. Comment refuser de  participer à la danse du Miroir, le jour de la Fête de la Terre ? Tout le monde savait que Yeunn et Mayïwenne s'aimaient depuis tout bébé, depuis tout petit, depuis l'enfance, depuis toujours. Dès qu'ils avaient su marcher, ces deux-là ne s'étaient jamais quittés. Dès le premier jour ils avaient su que l'un appartenait à l'autre et l'autre à l'un. Ils avaient su que rien, ne les séparerait. Pas même le miroir tournant, de la vieille. Pas même, le jour de la Fête de la Terre.

Pour cela Yeunn se figea quand il ne reconnut pas Maïwenn face à lui.

Pour cela Maïwenn fit de même.

Le miroir ne s'était pas arrêté devant Maïwenn pour Yeunn.

Le miroir ne s'arrêta pas devant Yeunn pour Maïwenn.

 

Plus tristes que Yeunn et Maïwenn il n'y avait pas. Ils n'en montrèrent rien. Ils échangèrent seulement quelques paroles. "Minuit, ce soir sur la lande, près de la falaise"

Qui me l'a dit ?

"Je t'attendrai" a dit l'un.

"Je t'attendrai" a dit l'autreEt d'une même voix ils ont ajouté, mais qui me l'a dit, 

"et nous quitterons le pays"

 

Le temps de prendre quelques vêtements dont un petit justin, rangé dans un petit panier ;

le temps de prendre, un couteau pour la défendre, pour les défendre ;

le temps d'attendre que les cloches sonnent onze heure au clocher de l'église ;

chacun prit le chemin de la lande.  C'est Maïwenn qui partit la première.

Yeunn cherchait le meilleur des couteaux pour défendre la vie de sa vie.

La nuit était noire et les nuages gris filaient sous un vent léger.

Maïwenn avançait sans crainte. Elle faisait bien attention de ne pas trébucher. Mais soudain elle a entendu des voix, plusieurs voix. Ce n'est pas qu'elle ait eu peur. Mais elle s'était inquiétée. Qui venait par là ?

Elle avait trébuché et elle était tombée. Dans la précipitation de vouloir se relever, elle n'avait pas vu qu'elle avait perdu un de ses rubans blancs. Ni qu'elle s'était écorché le genou droit et que le ruban s'était imprégné de son sang. Elle avait tourné la tête du côté de la mer. Vers l'anse. La lune se regardait dans les eaux. Un bateau était accosté. Un bateau de pirates ? Maïwenn avait couru se cacher derrière un rocher tout en réalisant que les voix entendues ne pouvaient que monter de la baie et précisément de ce bateau. Elle avait pensé "Yeunn, je t'attends. Yeunn, je suis là"

 

Yeunn, tout comme elle, mais précipitamment avait pris quelques vêtements . Et fini par choisir le couteau. Sur la lande il cheminait, en regardant la lune scintiller sur les eaux de l'anse lorsque soudain quelque chose attira son regard sur le sol. C'était un ruban blanc. Il le ramassa. Il reconnut le ruban de Maïwenn. Il entendit des voix. Il regarda par l'anse. Il aperçut le bateau au moment même où il vit le sang sur le ruban. Il comprit tout.

Maïwenn avait été surprise et faite prisonnière. Et, il n'y avait aucun doute, ce bateau qui quittait l'anse  emportait son amour.

"A quoi lui servirait-il de vivre maintenant ?"

Yeun avait porté sa main sur le manche du couteau et il l'avait arraché de la ceinture.

"A quoi lui servirait-il de vivre maintenant ?"

Etendu sur le sol, Yeunn, bientôt, ne bougea plus. 

 

Derrière le rocher Maïwenn attendait. Il lui semblait avoir entendu un bruit. Mais la nuit les bruits étaient nombreux. Au bout de quelques minutes elle pensa que Yeunn tardait à se présenter. Elle s'interrogea "Et s'il lui était arrivé quelque chose ?" Maïwenn quitta le rocher et retourna ser ses pas. 

 

C'est ainsi qu'elle heurta un caillou, sur le chemin. Un caillou qui n'était pas un caillou, Un caillou qui était le corps de Yeunn. Son Yeunn. Son Yeunn inanimé. Maïwenn s'agenouilla. Elle comprit. Maïwenn en larmes embrassait son amour. Maïwenn en larmes caressait son cher amour. Elle pensait

"A quoi lui servirait-il de vivre maintenant ?" 

 

Quelques temps plus tard le vent de noroît s'est levé. Un fort vent de noroît, qui a mêlé le sang, des deux jeunes amants. Mêlé le sang de Yeunn et Maïwenn. 

Le fort vent de noroît a emporté ces deux sangs mêlés et il les a versés sur les champs de fraisiers de Plougastel Daoulas.

Fraisiers de fraises blanches en ce temps-là. 

 

Quelle surprise pour les cueilleurs quand ils cueillirent, au matin suivant, des fruits au goût et à la couleur de l'amour. 

Et oui, sachons-le, c'est grâce à l'amour que se portaient Yeunn et Maïwenn, deux jeunes enfants bretons, du Finistère,  que sous nos dents d'ivoire s'offrent et s'ouvrent ces délicieuses fraises rouges. Rouges de Plougastel.

 

Inspiré du texte de Yves Pinguilly, in Contes de Bretagne ches Nathan Editeur

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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 10:09

Répondeur du jour Bonjour

Il ne pleut pas pour fêter l'anniversaire de Balconnier. 

"Absence de pluie n'emportera pas la noisette et le gland"

C'es bon pour garder le diable au corps tout ça.  Chance cadeau. N'oubliez pas les numéros.

Merci pour votre message

Belle journée à bientôt.

 

Fête de la Musique, Fête de la Lenteur, Fête du Clitoris. C'est la Fiesta pour l'anniversaire de Balconnier. 

Profitons-en.

Mais pourquoi la lavande a-t-elle l'air défraîchi ? Et mes tournesols sont-ils si rabougris ? Vilaine pluie va.

 

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19 juin 2011 7 19 /06 /juin /2011 07:44

http://www.egyptos.net/egyptos/dieux/lesdivinites.php

 

Répondeur du jour Bonjour

Quel bonheur de dérouler ses volets et de Le voir inonder les lieux.

Le blanc du cosmos répond au blanc du lin qui répond au blanc des voitures qui répond au blanc des volets qui répond au blanc des murs qui répond à Râ kiri............ Merci pour votre message. N'oubliez pas les chiffres magiques. Beau week end rieur

Belle journée à bientôt.

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 12:43

 

Comme hier matin, comme il se lèvera demain matin : ne faisons pas la courge, pensons "courage".

 

Répondeur du jour bonjour

Sur le balconnier, les fleurs n'en peuvent plus d'être secouées.  Pauvres cosmos blancs, pauvre tournesol.  Il en a perdu la tête.  Je pense au Chêne et au roseau. Pensez à me confier vos numéros.

Et n'oubliez pas, comme hier matin, comme demain matin le soleil s'est levé aujourd'hui. Courage. 

Merci pour votre message, belle journée à bientôt

 

Réflexion : "Mais qu'est-ce qui se passe en ce mois de juin. S'arrêtera-t-il de pleuvoir bientôt ?"

Certitude, on pourra chanter faux sans crainte mardi soir, il pleuvra malgré tout. Lame et Théo l'ont annoncé. 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 09:06

Soit aussi, le 21  juin, jour de la fête de la musique et par ricochet devenu, jour de la fête de ma naissance

Vous avez dit musique ?

Hors lunette, je déjeune et canape. En face, la baie, sur le parking. Soudain, mouvement voletant. Petit oiseau.

Ni mésange, ni moineau, ni rouge-gorge, ni geai, ni tarin des aulnes. Skatteur.  Merveilleusement skeïteur. Il remonte le bambou-biais, façon pas chassés -pas simple pour un skeïteur- et hop, vers le balcon supérieur, il disparaît.

J'imagine : Il graine.  

Et ainsi de suite.

Une fois deux fois trois.

Vite

Mes lunettes. Houps là, mieux vaut ne pas en porter. L'oiseau ne revient plus. 

 

Répondeur du jour bonjour

Question devenue inutile, celle que, chaque veille de midi, ma mère posait 

: "Qu'allons-nous manger demain ?"

Réponse devenue évidente : rien. Plutôt se... distraire.

Merci pour votre message. Et vos N° magiques.

Belle journée à bientôt

 

 http://youtu.be/76UdnkbyjTU

 

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    Pierre Michon. Je hais cet homme. Je le hais, je le hais, je le hais. Contexte. Je l’ai découvert sur le tard et – comme beaucoup de monde j’imagine – à l’occasion de l’attribution du Grand Prix du Roman de l’Académie française à sa dernière œuvre, Les...
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    Et elle tient parole. "Où allons-nous ?" A la plage, à la plage de San Juan. "Mais c'est loin ça, non ?" Sept kilomètres, c'est tout, ça va aller ? Sa voix est rieuse et bienveillante."Oui" répond-elle, "Alors allons-y...." Et toutes deux déambulent sur...

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