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19 juillet 2011 2 19 /07 /juillet /2011 08:47

Mon premier c'est dix fois cent kilos

Mon second sont les coutumes

Il faut avoir mon tout pour affronter la météo d'aujourd'hui.

 

Réponse ????

 

Heureusement

"Le céleri rend les forces aux vieux maris. Si les femmes savaient ce que le céleri vaut à l'homme elles en iraient chercher jusqu'à Rome"

 

Balconnier, reste sérieux s'il te plaît.

Sur les calendriers historiens, ce jour s'inscrit. Dans la cour d'honneur de l'hôtel des Invalides sera rendu un  hommage de la Nation, aux sept  jeunes hommes militaires, tombés en Afghanistan et une liturgie de la Parole à l'église Saint Louis.

Ariège, Pamiers,

Montauban... des noms, des pays bien connus, des accents.  Ta naissance, ton enfance rythmées aux allers et venues de ton père militaire de carrière, infirmier. Tu critiques souvent l'armée. Ne voulant voir ni fréquenter aucun uniforme. Mais qui sait. Qu'en sais-tu ? Le temps lui-même s'incline. Il est maussade. "C'est le ciel qui pleure" 

Bonne chose, cette cérémonie ?... "Plutôt nécessaire sinon indispensable" 

 

Des noms

Harlem Désir : pas de place pour la polémique aujourd'hui

Bruno Lafitte : Directeur militaire du service communication

Bruno Dary : gouverneur militaire de Paris

Michèle Alliot Marie :  ancien minsitre de la Défense

Roselyne Bachelot-Martin (?)

Valérie Pécresse

Nathalie Kociusko (robe longue noire et fendue)  

Le maire de Pairs : Bertrand Delanoë "moment de recueillement" 

Alain Juppé actuel Ministre des affaires étrangères

Bernard Acoyé : Parlement

Gérard Larcher : Sénat

Chef d'Etat Major des armées ("qui ne l'est pas")

Chef d'Etat Major de l'Armée de Terre

Gérard Longuet

Président de la République

 

Musique : Adagio en Ré Mineur de Bach

 

Des notions

Militaire : paradoxe : "pouvoir donner la mort et la recevoir"

Notion de sacrifice = sacrifi carae = rendre sacré - on n'est pas devant un accident on n'est pas devant un fait divers on est devant tout à fait autre chose

Commando de marine = béret vert

Stricte situation d'égalité de tous les soldats quel que soit le grade, qui disparaît sous le sacrifice au combat. Tout le monde recevra la légion d'honneur d'ordinaire réservée aux officiers

Des soldats qui meurent pour rien ? Avancées ou pas en Afghanistan ?

La culture de guerre = manière dont les contemporains se représentent la guerre

Cérémonie charnelle

 

Passage sous le porche "Côte du Nord" qui n'existe plus. Aujourd'hui on parle des Côtes d'Armor

 

Qu'est ce que la Nation aujourd'hui ? Aucun problème pour cette cérémonie. Pour le reste son sens profond peut échapper / Ce n'est pas une cérémonie civile, suite à un fait divers ou à un accident.

Solemnité extrêment forte

Mise en condition opérationnelle avant opérations

Personne n'oblige personne à devenir soldat

 

 

Cérémonie importante ? Pour tout le monde. Valeurs, intérêts (pipe-line ?)

Cérémonie charnelle dont on n'a pas l'habitude dans notre société hédoniste.

Solidarité double : d'armes et d'âmes. Résilience.

Arrivée des familles

 

Cérémonie dans l'Eglise des Soldats "chacun selon ses convictions : hommes de prière, chrétiens fidèles," Soliste d'origine asiatique

 

 

La tristesse n'arrive pas seule... il y a la fierté...l'éternel militaire... le destin d'un soldat n'est pas un destin privé...

Chanson 1895 "C'est un oiseau qui vient de France..." Sentinelles ne tirez pas c'est....

Il faut au coeur une espérance... elle est au bord du chemin... Nous l'avons dans l'exacte mesure où   nous sentons en nus une vie que rien ne peut arrêter, pas même la mort !" 

 

Le ciel était bleu blanc sur Rennes. Il passe au gris clair et pleure, sous l'archet de la violoniste militaire. Grave. Fin de la cérémonie.

 

Cérémonie violente. La vie des soldats n'est pas comme celle des autres hommes. s

Soldat, ce n'est pas un métier. Entraînement de fraternité. Soldat volontaire. Volontariat.

 

Le président est assis seul, face aux cercueils.

Lettres des soldats adressées à leur famille avant de partir en mission. Sens, questionnement ?

 

Des soldats camarades ont les visages bouleversés. Sans les caméras ce moment aurait échappé. Moment d'historicité forte.

 

Clôture : Rituel civil et républicain

dans la cour des Invalides au coeur du tragique de la mort à la guerre. Bruit des pas émouvants.

 

Marseillaise

Passage en revue des  différents corps militaires.

Je me rends compte que je connais toutes les illustrations musicales.

Sonnerie aux morts et dépôt bouleversant des cercueils à même le sol sur des tréteaux, dans la cour devant les citoyens, devant vous devant moi devant nous. Questionnement. Applaudissements ? Non, pluie battante.

 

Eloge funèbre du PrésidentAUne fois encore retentit e son de la marche funèbre qui accompagne dans leur dernière demeur ceux que la france veut honorer de l'avoir si bien servie....Au nom de la France je m'incline

je pense à leur famille

je pense à leur frères d'armes

liste tous les noms... vous aviez choisi le beau métier de soldat... Soldats vous êtes allés jusqu'au bout de votre engagement... vous avez accompli votre devoir selon la haue idée que vous en aviez... Soldats vous êtes tombés dans une guerre où des assassins fanatiques cherchent à faire tomber des femmes des enfants... C'était une noble mission et vous l'avez accomplie humblement....La perte d'un être cher est irréparable et rien ne pourra assécher les larmes d'un père, d'une mère, d'un frère.....Soldats vous n'êtes pas morts pour rien : vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause...On ne devient  esclave que lorsqu'on n'a plus la volonté de se défendre...

L'armée française 

c'est

c'est

c'est

L'Armée Française a passé un pacte multi séculaire auprès du monde

Soldats vous êtes le visage meurti de la France, dans lequel la France reconnaît se s plus belles valeurs humaines.

Nul ne vous a volé votre destin

Vous avez vécu et vous êtes morts en hommes libres

... Soldats, vous resterez à jamais des exemples dont chacun d'entre nous se souviendra au milieu des épreuves de la vie.

Enumération individuelle des CV de chacun.

Honneur et patrie vous connaissiez mieux que personne le sens de ces mots

Honneur et Patrie la France toute entière s'incline sur vos cercueils

Vive la patrie, vive la France

 

Remise des décorations : cérémonie assez immuable. Chaque emblême représentant 'unité touchée rejoint son emplacement

Aucune hiérarchie pour la décoration au nom de la Répubique Françaisedu ruban rouge des chevaliers de la légion d'honneur;  Individualisation des appels

 

Capitaine Thomas Gauvain

Adjudant chef Emmanuel Techer

Adjudant chef Jean Marc Gueniat

Adjudant chef  Laurent Marsol

Sergent Sébastien Vermeille

Brigadier Chef Clement Kovak

Maître Benjamin Bourdet

Salut de la nation à ceux qui sont morts

Sonnerie aux morts (création début des années 30)

Placement des étendards

 

Sonnerie aux morts

 

Minute de silence grave. Seul s'entend la pluie. Peu, sinon aucun, commentaires de la part de Marie Drucker durant la cérémonie

Marseillaise

 Le gouverneur de la ville de Paris recevra les familles dans la foulée.

 

Le soleil revient dans le ciel rennais.

Sous la pluie, de la cour  de l'Hôtel des Invalides,  départ des cercueils sous la musique de la Marche Funèbre. Grande gravité. Me rappelle notre arrêt devant un monument aux morts de St Malo et l'intérêt de MaNiNa qui a lu les informations portées sur une plaque. Après tout je ne lui ai jamais vraiment parlé, charnellement de l'histoire de la France, de la venue de sa grand mère en Allemagne, et en France, de mes émotions voyant mon père s'habiller pour défiler et parce qu'à moi-même on n'ajamais parlé, rien dit. Je reste autant persuadée qu'il faud dire et qu'il faut taire. Contradictoire ? Paradoxal ? Fait de bi-nationaité, voire tri. Sûrement. Il faut que les dialogues l'emportent sur les armes.

Il y aura sûrement des photos pour rester en mémoire. Quant aux familles, elles méritaient cette cérémonie, ce rituel, cet instant pour qu'elles se reconstituent et se retrouvent. Et les explications présidentielles ont apporté le sens à cette cérémonie d'une grande tristesse.

 

FIN

 

Nos anciens " ces morts jeunes deviennent des anciens" dan la famille militaire

"Nul ne vous a volé votre destin" Sens de la cérémonie

 

Je prends soudain conscience que mes trois orchidées blanche, banc mauve, rose majestueuses s'inclinent au-dessus du téléviseur

 

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18 juillet 2011 1 18 /07 /juillet /2011 08:04

Cela fait 5 mois que tu as 22 ans. Comme le temps passe.

Pour fêter ça le temps n'est pas à la pluie. Il est au vent. Du coup pour re-fêter ça, ça danse sur le balconnier, ça sautille, ça glisse-pas, ça enchaîne, ça vire-volte, ça se trémousse et jusqu'aux chrysanth'aime, ça pousse. Vive la vie. Antan en vacances il pouvait pleuvoir. Et alors ? C'était pas la mort. Beignet aux abricots, partie de Monopoly, chansons sur le balcon, devant parterre de pigeons sur tuiles roses, même pas la mode. La vie. 

Belle vie aujourd'hui. Fêtons-la.

Et on n'oublie pas :"tant qu'on n'est pas à la Sainte Marguerite, pluie n'est pas maudite" (dicton météorologique)

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 14:01

Répondeur du jour

Blanc boule lumière, blanc orchidées, blanc pétunia, blanc cosmos

Blanc ciel. Blanc verts de juillet.

Avez-vous dit "Eté ?" Merci pour votre message.

 A bientôt belle journée !

 

 

Histoire ? Chiche ?

Histoire de Blanc pois chiche (inspiré d'une histoire tunisienne, type randonnée, que l'on retrouve aussi en Turquie, en France et ailleurs)

 

Bizarre ce blanc pois chiche ici sur le chemin sans champ de pois chiche auprès !

Tout vu tout pesu pensu Blanc Pois Chiche ramassu, l'homme reprend le chemin.

 

Et il trouve une maison,

tocque tocque sur la porte

Bonjour Monsieur que voulez-vous

Bonjour Vieille Femme, je voudrais que tu me gardes mon Blanc Pois Chiche, mais ne le fais pas rouler, je le veux, je reviendrai le chercher

 

Pourquoi pas ? Vieille femme ne refuse pas

Blanc Pois Chiche Vieille Femme gardera

 

Tout vu tout pesu pensu Blanc Pois Chiche déposu, l'homme reprend le chemin

 

Mais Vielle Femme a un coq

coq qu'à faim

coq qui vient

coq qui voit et becque-croque ! 

Blanc Pois Chiche a disparu, oh la la la Vieille Femme craint l'homme

 

Le temps va le temps vient l'homme revient.

Il demande son coq

Vieille Femme se tait. l'homme colère

Mon blanc pois chiche ou donne-moi ton coq Vieille Femme

Plus fort : Mon blanc pois chiche ou j'emmène ton coq vieille Femme

Plus fort encore : tant pis pour toi Vieille Femme ton coq est mien

 

L'homme s'en va coq étranglu-ranju sous son bras

marche marche marchera l'homme va d'un bon pas

 

Et il trouve une fermette

tocque tocque sur la porte

Bonjour Monsieur que voulez-vous ! 

Jolie Fermière, garde-moi mon coq s'il te plaît, mais ne le fait ni cuire, ni donner; J'y tiens, je reviendrai le chercher !

 

Ma foi pourquoi pas. Fermière ne refuse pas

Coqkivienkiveukikroke déposu l'homme reprend le chemin t

 

Pendant ce temps Coq se promène, sur l'herbe du Mouton

Mouton mécontent

Mouton colère

Mouton qui corne et embroche coq !

et Hop coq meurt. Ho la la la Fermière craint l'homme

 

Le temps va le temps vient l'homme revient

Mon coq Fermière, rends moi mon Coq

Fermière ne dit rien L'homme colère

Mon coq ou ton mouton Fermière, une fois

Mon coq ou ton mouton Fermière deux fois

Mon coq ou ton mouton même pas trois fois mouton est sien

 

L'homme s'en va mouton couchu-ranju sur son dos

marche marche marchera l'homme va d'un bon pas

 

et il trouve une auberge auprès d'une fontaine

tocque tocque sur la porte

Bonjour l'homme que veux tu ?

une carafe d'eau et déposer mon mouton pour voyager mais ni le fais cuire ni le donnes, je reviendrai le chercher

 

Ma foi pourquoi pas dit la femme. L'homme boit l'eau fraîche plus que fraîche

Mouton kidescendkireste bon voyage l'homme l'homme reprend son chemin

 

Pendant ce temps Mouton est beau sa viande fraîche

Fillette veut manger une côtelette

Les envies des fillettes doivent être assouvies

Mère accepte père égorge femmes couscous cuisent

tout le monde se régale et  femme craint l'homme

 

le temps va le temps vient l'homme revient en plein repas

C'est mon mouton que vous mangez-là j'ai vu sa peau

L'homme colère mon mouton ou tu me donnes ta fille femme

la femme ne veut pas donner sa fille

mon mouton ou ta fille dit l'homme plus fort

la femme ne veut pas donner sa fille mais elle n'aime pas entendre l'homme crier

sa fille elle la met dans une besace, les ficelles elle les tire et la besace l'homme la charge sur son dos

 

Fille enfermu ficelu sur son dos l'homme s'en va

marche marche marche il va d'un bon pas

et passe passe il passe devant le pré où est bergère

 

 

Garde ma besace bergère je reviendrai la chercher ni regarde ni la donne

et Homme s'en va marche marche marchera il va d'un bon pas

 

Pendant ce temps Bergère a sommeil

et si sieste elle faisait ? Sur la besace bergère s'appuie et s'endort. Mais bouge et pleure la besace pleure et bouge. Qu'est-ce qui se passe ? Y a quelqu'un ? Humain ou djinn ? Dis le moi !

Une voix répond : les djinns ne croient ni en allah ni en mahomet je crois en allah

Alors Bergère ouvre le sac et découvre la jeune fille. Qui dit tout. Qui dit ce qu'à fait sa mère. Mais ne lui en veut pas. "Alors" dit Bergère "rentre chez toi" je m'occupe de l'homme

 

D'un bâton elle assomme son chien. Elle l'enfourne dans la besace avec des figues d

e barbarie pleines d'épines.Elle ficelle et ferme. Il était temps. L'homme apparaît. 

"Ta besace prends la, la voilà" dit Bergère à l'homme qui la prend.

 

Et marche marche marchera l'homme marche sur le chemin. Soudain dans la besace la fille bouge. 

Reste tranquille fillette, on arrive. L'homme continue de marcher. Enfin il arrive chez lui. Là il déficelle et le chien blessé par les figues de barbarie sort ensanglanté saute à la gorge de l'homme et le mord à mort.

 

Ahhhhh cria l'homme, béni le pois chiche qui m'apporta le coq, qui m'offrit le mouton, qui me procura la fille que je ne bénis pas car elle m'infligea le chien

ahhhhhhhhhhhhhhhhhh et sur cette inspiration l'homme mourut

 

 

d'après Jean Muzi - Castor Poche- 15 contes de Tunisie

 

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16 juillet 2011 6 16 /07 /juillet /2011 09:49

Les orchidées sont malheureuses : ""où est notre humidité amazonienne ?"

Tournesol, zinnias, soucis, cosmos et oeillets d'inde en ont assez d'être secoués. C'est quoi cet été caniculaire ?  Dans les balconnières gronde la colère

Les trois vases bleus, la tortue cubaine, la bouteille et le prisme de même couleur marmonnent à leur tour leur mauvaise humeur. "Du calme" répond le bonze toujours, bras tendus parfumés et attentif à la sérénité, "respirez profondément et n'oubliez pas : "Le vent vient du côté des Pisseuses de Cordillon, il pleuvra bientôt"" (Cordillon, arrondissement de Bayeux)

Belle journée à bientôt

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 10:00
Jongleur : Le terme est forgé au Moyen Âge du latin joculator (« rieur »).
Le jongleur Redwolf XMEN

Mer bleu
Tendre mère
Vous voilà enfin monsieur le maire

Verre bleu
Tendre vert
Vous voilà enfin monsieur le ver

Dans sa main
Mainte fois
Je l'ai vu faire

Un
Deux
Trois
Quelque fois même beaucoup plus
Il a l'art et la manière
Il est un jongleur
Un jongleur de mot
Il est poète

 

 

Le jongleur - Hannecart

Le poète est jongleur quand il veut s’exprimer
Il jongle avec les mots qui composent sa musique
Les épées les couteaux les torches enflammées
Les verres de Baccarat (toujours des pièces uniques)

Pour le plaisir des yeux prennent le chemin des cieux
Tout est bon dans ses vers chaque mot est un signe
Pas un qui ne soit beau sur la courbe des lignes
Dans le choix de la rime il sait être audacieux

En s’amusant il met le monde en mouvement
Il crée la vie avec le vers pour instrument
Les mots de tous les jours abîmés par l’usage

Reviennent à la vie animés par l’image
Les âmes corrompues par les méchants discours
Songent pour un instant à des jeux dans les cours

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 09:16

www.bigoudnjongle.fr

 

 

Pour y aller, c'était pas gagné
Le bus précédent n'était pas arrivé. Je découvre un abri-bus bondé. 

Pour y aller c'était pas gagné.

Le second bus ne viendra pas.  

Tous les bus défilent sauf celui de Vezin Le Coquet. Quelqu'un s'énerve. Vive le portable.La compagnie de bus est jointe. Elle n'est pas au courant de la défection. Elle remédie à la chose.   

Enfin un bus arrive. Tout le monde s'y engouffre. Sauf moi. J'ai portablé Gilbert pourleprévenir que je ne serais pas présente à l'heure et au lieu convenu. Il vient me chercher.  Sympa. 

 

 Jolie journée. Belle ambiance.  

   

 

Dans un champ une multitude de petites toiles de tentes égayent les lieux de toutes leurs couleurs. Dans un autre, tout prés, en solitaire ou en groupe, les massues colorées, montent, descendent, flirtent avec le ciel et les nuages. Non loin un accordéon diatonique discute avec un didjeeridoo. Une fillette s'adonne à l'équilibre, sur une corde tendue  entre deux arbres. Quelqu'un se repose dans un hamac.

 

Trois jeunes femmes offrent un spectacle devant un public bien serré.  Sujet : Dans un lavomatic, plusieurs clientes passent. Quelqu'un les observe. C'est amusant.

Dans un gymnase l'ambiance est studieuse : qui boule, qui jongle, qui massue, qui s'étire, seul ou en groupe.

Dans un autre, on scène, on discute, on se rencontre, on se croise, on fainéante autour de tables, fauteuils, canapés. Une bigoudène fantastiquement grande veille dès l'entrée du lieu. On se croirait ailleurs, sur une autre planète. En tout cas, en Angleterre, ou en Allemagne, ou en Roumanie. Les langues diffèrent. Exotisme. Les jongleurs sont jeunes. La vingtaine. Plutôt enfants de mon fils.  Tout le monde est à l'écoute, disponible. L'ambiance est tranquille. Sympathique.

La pitance, végétarienne, si l'on veut. Les jetons pour se substanter et surtout me plaire, sont roses. 

Gilbert anime un atelier de bâton du diable. Je m'y essaie. Péniblement.  Pas si simple. Il faut insister. Cent fois sur le métier remettre son ouvrage est une maxime qui pourrait apparaître sur la bannière de cette convention de jonglerie.

 La journée se déroule. Il est l'heure du spectacle qui clôturera cette soirée. Un spectcle de... gagné, de jonglerie. Epoustouflant.  Combien sont-ils ? J'ai oublié de les compter tant ils étaient. Pendant au moins une heure nous assistons, dans un gymnase bondé à un spectacle de jonglerie inoubliable. Scotchant. Pendant une heure, au moins, les jongleurs, filles et garçons, se présentent, s'installent, avancent, reculent, se mêlent, se séparent, se passent , se prennent, se chipent balles, ballons, massues et anneaux. Tout cela dans la légèreté la plus stupéfiante. Mais comment font-ils ? Quoi, ils ont monté cette chorégaraphie en trois jours ? Quoi, ils ne se connaissaient peut-être pas ? Gilbert, tu boufonnes ! Non ? Alors tu sais pas Gilbert ? Y a de la magie dedans. Le tout, TPDP, soit, très porteur de plaisir. Je regrette de devoir quitter les lieux. 

Pour vous qui lisez, sachez que le spectacle final  qui clôturera la convention sera sûrement aussi bien que ce soir. Alors allez-y, réservez.  http://www.bigoudnjongle.fr/bigoud2011/ pour un aperçu



Répondeur du jour bonjour

Jonglez à Vezin le Coquet, d'aujourd'hui à samedi c'est encore possible.

Merci pour votre message.

Belle journée à bientôt





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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 08:09

et on conte aussi. Bénévolement. Pour le goût des mots qui jonglent, pour les visiteurs et les participants de la Convention, pour la promotion du conte. Pour l'Association de la Promotion du Conte, 11 Square Charles Deullin

On conte sur trois lieux. Les conteurs se succèdent et se déplacent. Ils disent la même histoire ou pas. Public et lieu différent à chaque fois. A chaque fois sensation et plaisir différents. 

Pour ma part, j'interpelle les enfants, dans le premier lieu, avec l'histoire du papillon Albert qui devient le Papillon Robin, du nom d'un des enfants présents, qui s'est écarté du groupe et joue avec les branches du saule. Il revient en entendant son prénom. Et il écoute. Auparavant Jean François aura conté l'histoire troublante d'Isabelle une femme de ménage à laquelle il arrive une histoire.... d'amour avec... Faut écouter Jean-François

Association APC - TEL / 02.23.30.22.58

http://apc.lafilois.chez-alice.fr/ 

Bouteille en main, il fait chaud, je quitte le premier lieu pour aller sous un barnum. Le public, c'est marrant, est plutôt allongé-couché. Un p'tit air tout soudain de Transat en Ville sur la place de la Mairie de Rennes. Je prends la suite de Jean-François qui en a fini avec Isabelle. Et je conte l'histoire du p'tit gars à la recherche d'un nom. Nicole derrière moi décide d'entrér en scène en chantant. Je m'éloigne pour me rendre sur le troisième lieu. Stéphanie suivra Nicole en racontant la pertinente histoire d'un drôle de loukoum.

Toujours bouteille en main, je rencontre Viviane qui termine son histoire d'Anita -la famille fait dans les prénoms- en chantant et le public chante avec bonheur. Jean François Lla remplace devant un parterre d'oreilles attentives et rieuses. Surtout du côté de deux dames auxquelles les coquines aventures ménagères d'Isabelle rappelleraient bien quelques souvenirs. Connivence aimable. Jean François se laisse aller à improviser : j'ai le sentiment d'écouter une nouvelle histoire. Parfait. Je lui succède. Pourquoi ne pas cèder à l'inspiration offerte par les moustiques de la veille aux Etangs d'Apigné. Me voilà toute boursouflée avec des désirs de vengeance. Je me lance

Ah si je tenais le moustique qui me pique qui me point dans mon pourpoint je le piquerais d'un si bon point qu'il se souviendrait du pique et du point qu'il m'a piqué dans mon pourpoint.

Stupéfaction du public. "Je répète ?" L'accord m'est donné. Je répète.

"C'est bon, vous l'avez, on essaie ?" On essait.

On essait encore ?  On essait encore. Et même une autre fois qui marche fameusement; Youpie, mfémorisé. Une p'tite dernière et je relance le conte du p'tit gars qui cherche un nom et finira par s'appeler "Mon Amour" Avouez-le, y a pas plus beau nom.

Stéphanie me surprend.Oublié le loukoum, bonjour Simon qui va avoir un petit frère. Drôle de petit chiot.

C'est l'instant de Rachel qui nous entraîne dans une sorte de randonnée pour cause de l'Amour qui a un petit problème. Qui l'aidera ? Faut venir écouter Rachel à l'APC

  

Association APC - TEL / 02.23.30.22.58

http://apc.lafilois.chez-alice.fr/ 

Et pour qui voudriez apprendre à conter, n'hésitez pas, inscrivez-vous aux ateliers

C'est tout de même pas tout. Le sujet était la jonglerie et sa convention nationale.  A retrouver dans le prochain sujet : 14 juillet 2011 bis. A bientôt.

 

 

 

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 07:33

Belle journée tranquille à vaquer, travailler et cuisiner. Pourquoi pas une tourte au roquefort et noix avec  des feuilles de bricq ?

Et que je t'en huile six

et que j'en tapisse un moule

et que j'écrase le roquefort (150 g)

et qu'au marteau  j'écrase les cerneaux (de noix) (! je suis un peu du style Robinson Crusoé, même dans ma cuisine, ça me vient de mes deux années spartiates et vénézuéliennes) 

et que j'te délaye le tout avec un peu de lait

et que j''t'ajoute de la crème fraîche (à peu près 20 cl)

et que je te batte deux oeufs, bien battus et que je te les ajoute au tout

Et puis pourquoi pas émincer quelques pruneaux et glisser leur chair sucré au tout ? Voilà c'est fait.

et que j'te verse le tout sur les feuilles de brick

et que j'ten huile deux autres et qu'la tarte devienne tourte !

Et que j't'enfourne tourte à four chaud pour 20 mn

 

et que nous nous sommes bien régalées ! même MaNina qui n'aime pas le Roquefort

 

Il fut temps de se rendre aux Etangs d'Apigné. Avec une conductrice zélée. Foule il y avait. Force de police pour veiller à tout. Nous voilà à pied pour une petite randonnée longuette.

Le passage par la station d'épuration n'est pas des mieux parfumées. Mais finalement tout s'estompe et nous découvrons l'étang al anochecer. La plage (!) est couverte d'humains et les alentours aussi. L'attente est un peu longue. Ont-il perdu le disck jockey. Enfin à 23 h presque trente, quelques prémices et c'est parti pour 20 mn crescendo. Sans aucun soupçon musical. Et bien ce n'est pas banal. C'est super réussi. Les reflets sur l'eau doublent le plaisir. Le crescendo est si fort que nous applaudissons l'apothéose jusqu'aux rires et aux larmes.

 

Tu pleures MaNina ? Moi aussi ! Bizarre nous éclatons de rire. Et pourtant en échangeant quelques paroles nous nous rendons compte que nous avons eu le même ressenti. Les fumées blanches se dessinaient à l'horizon de l'étang faisant penser à un champ de guerre. Et ces tonitruances à la guerre elle-même. Et les personnes de 80 ans et plus, auraient-elles ressenti du plaisir, en avaient-elles ressenti, si par cas certaines étaient là ? Et nous nous disons qu'il est heureux que ce ne fût qu'un feu d'artifice.  

 

http://youtu.be/5I9RpgxN7Qo - feu d'artifice 2009 à Montbéliard sur fond de musique celte

 

Hors ces réflexions, il nous fallut partir. Dans une foule pressée d'aller au bal sans doute. Collés serrés par le chemin nous l'avons quitté pour le champ. Troué ici et là, nous manquâmes tomber mille fois. Le chemin rétrécissait : promiscuité dangereuse. Puis s'élargissait. Toute une aventure, le retour. Et dans la voiture, une heure d'attente : trois parkings à dégager. Pas si facile. Enfin c'est fait.

 

Livraison des plus jeunes. Nous ne sommes plus que deux à espérer aller danser. "Il est 1 h 30, c'est sûrement fini ?"

"Mais non" disent les plus jeunes, qui s'y connaissent, "vous en aurez jusqu'à trois ou quatre heures du mat encore !"

Poussées par leurs convictions nous allons danser. Aux Ateliers du Vent. D'abord les retrouver. Ils ont déménagé. 

C'est bon, j'ai vu la lueur rose, ce doit être eux. Nous sommes bien dans leur rue. 

C'est pas bon. Impossible de participer à la dernière danse slave : la soirée est terminée ! Mince alors !

Reste la place Saint Germain. On y court.en essayant de ne pas écraser celui qui pour mieux tenir debout suit la bande blanche centrale. Hou la la danger. 

Place St Germain, dépit-tation. Tout est fini. Tout est plié. Consternation !

Faudra dire dire à la mairie que 2 h du mat, c'est trop tôt pour fermer les bals, si on veut assister au feu d'artifice définitivement déplacé. 

 

Répondeur du jour : inchangé

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 11:46

marche nuptiale et Mendelssohn. Quelques années plus tard, Barbara.

13 juillet 2O11, "allez les bleues !" "allez les filles", pour ceux qui ne le sauraient pas les françaises sont en demi-finale du football -et pourtant je n'aime pas le football-

Elles affrontent les américaines. Je leur souhaite de gagner.

 

Répondeur bonjour

ce soir feux d'artifices jusque dans les plus petits pays

belle soirée. Merci pour votre message

A bientôt belle journée ensoleillée

 

Sur le balconnier, rose orange jaune, trois zinnias droits dressés prennent le soleil, tournesol à leurs côtésDSCF8743-copie-1.JPG

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 11:39

Faudra que j'y retourne. Malgré la levure il n'a pas monté. Trop de liqueur à l'orange (Grand Marnier) ou dommage d'avoir divisé par deux toutes les proportions , Bref, à refaire : "1OO fois sur le métier remettez votre ouvrage".

Je souhaiterais bien trouver la vrie recette quercynoise, proposée parfois à Lauzerte. Spécificité : une pâte feuilletée encore plus fine que les crêpes dentelles bretonnes.

 

Sur ce, évitez les moustiques, belles prunes, peut-être même belles noisettes ou noix, bon appétit, et belles expositions ensoleillées. Et cette nuit, beaux feux d'artifice à tous.

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