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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 20:22
  • Holà doucement, ne pas s'énerver, d'accord vous avez fait un achat et il vous déçoit...
  • "Exactement, il me déçoit" répond-elle, "D'accord, je l'ai payé deux simples euros, mais deux euros sont deux euros. Soit 16 Francs et à 16 francs il n'aurait pas ressemblé à un jouet à 1 franc" Et de poursuivre. .

Aujourd'hui, à peine essayé, le voilà cassé. D'un seul geste. D'une première tension. La poignée n'a pas eu le temps d'agoniser.

L'enfant ne comprendra pas; Il en voudra un autre. L'importateur se régale déjà.

Admettons qu'au moment de l'achat je n'ai pas été la seule. Et qu'au premier essai ils se soient tous cassés. .. ça s'appelle du business ça, non ? De l'enrichissement à bas prix. Elle ne partage pas cet état d'esprit surtout quand elle se dit que peut-être, dans l'atelier de fabrication il n'y avait que des femmes, peut-être rien que des enfants, et que 2 € correspondent au salaire mensuel de chacun. La responsabilité la gagne.

Le jouet est présenté par PROACQUA - SPEEDBALL.

AVANT, autant dire d'ANTAN, précisons, 1997 sur la plage de Dinard, un jouet à 16 € était un bon jouet à 16 €. Aujourd'hui un jouet à 2 € acheté au " Pays à 2 €" ...... c'est du pipeau.

Et pour tout ça, devinez ce que l'on voit sur le carton qui sert à porter le jouet ? Bingo, vous avez trouvé : le sigle de la norme européenne. Mais ils veulent nous faire éclater de rire ceux-là. C'est clair, rions.

"Comment ça je ris "Jaune" ? Oui Monsieur, je ris jaune, un peu normal non !

Vioulez-vous connaitre le nom de la boîte qui le vend ? Elle ose

AM/63 * P.O.BOX 37211 - 1030 AE AMSTERDAM - THE NETHERLANDS

* je mets un bémol : nous sommes adultes, le jouet est destiné à des enfants. N'empêche, il me semble que même pour des gamins.... fragile fragile l'utilisation de ce jouet est fragile. Dommage il est sympathique. Il y a longtemps, sur la plage, à Dinard, avec la sublime octogénaire Elisabeth, combien de bonnes plâtrées de rire nous nous sommes prises.... à nous en étrangler. Le quotidien ordinaire a du bon, elle vous le dit.

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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 18:58

Quelque part sur la toile, une rubrique existe. Elle s'appelle 365 gestes poétiques.

Ce soir elle accueille le geste du soir par le dépôt ici de ces quelques phrases et mots suivants. 

Elle l'appelle Plénitude. 

Elle est dans le bus -elle adore être dans le bus- En face d'elle, il y a un enfant. Un enfant ! Un bébé, à peine trois, peut-même plutôt deux mois. Comme il dort sur l'épaule de sa maman ; comme elle le tient d'un seul bras, solide et souple à la fois. Comme il est en "laissé-aller". Ses petits pieds et ses petites mains soubresautent au fil du chemin. Comme sa Maman est une grande Maman. En tout. En rondeur, en hauteur, en largeur, en don.

La belle opulence m'impressionne. Elle profite du moment, paupières baissées. Bien assise et les pieds posés au plat du sol.

Ancrage, plénitude, Amour. Maternité. Si forte. Si belle, qu'à donner envie de reprendre crayons et pinceaux. 

 

.

 

 

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 16:38

Bonsoir

Quelques instants passés au bar l'Artiste Assoiffé à Rennes. De bons instants pour réchauffer de l'humidité : il pleuvait. Et la porte était ouverte. "On peut rester ?" OK, on reste.

Après la journée sans but, la soirée à but, contrariée cause météo, devient une soirée sans but : le concept s'affine. Rires. A bientôt.

Harpe et orgue de Barbarie

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 14:27

Démarrage d'un festival obstinément pluvieux.

Il lui rappelle sa première prestation publique. 

Juillet 1998. Cherche scène désespérément. Tous les spectacles ont étés annulés. Sur la place de la mairie, la scène aurait dû être vide. Que nenni. Une jeune femme danse spontanément, entourée de ses amis. Sur l'asphalte noir et brillant, près de 7O personnes l'écoutent. Quand la danseuse est descendue, elle est montée. La danseuse et ses amis l'ont tous suivie. "Pour vous soutenir" ont-ils dit.

La belle place de la mairie rennaise, un tapis coloré sous les yeux,  une inspiration et sa voix a filé : "Il était une fois dans le comté de Foix...." Elle a aussitôt pris conscience que tous toutes l'écoutaient attentivement. Malgré la pluie "fait des claquettes"  Son coeur battait tout autant. L'histoire terminée, la pluie applaudit à son tour mais couleur parapluie. Le public n'arrête pas puis il scande : encore ! encore ! encore. 

Alors, avec simplicité, de répondre "Vous avez de la chance, j'ai une seconde histoire"

"Il était une fois, dans les pyrénées, les Bazerques d'Ax..." Cette fois-ci, elle raconte l'histoire d'un gars qui part des Bazerques d'Ax, direction Toulouse, surtout pour y retrouver son frère Guillaume, qui s'y est enrichi. En fin de conte, étrange danse de parapluies pour cause de tonnerres d'applaudissements. Mais cette fois, Elle  remercie tous et chacun et quitte la scène ses jeunes ami-e-s sur les talons. Et son sac lourd de pluie, comme besace aurait pu l'être.

Juillet 2014. Place du Parlement. Le spectacle dansé attendu est annulé. Elles sont deux, et se promènent.  Errance. Place de la Mairie, personne. Elles souhaitent prendre un verre. Elles se rendent à  l'Artiste Assoiffé. Le monde est là. Le punch à gogo aussi, ainsi qu'un chanteur et son orgue de Barabarie, un accordéoniste et une jeune harpiste. Beau cocktail qui leur donne envie de s'arrêter. Cette soirée avec but -sauf pour la France, on a perdu, on a perdu- devient une soirée sans but. Plaisir. L'ambiance est bon enfant. Mais prend fin. Elles s'éloignent. Décidées au repli, par la place de la Mairie. Bonne idée. Une Fanfare de qualité remet leur esprit à la fête. Elles goûtent le moment qui est excellent. Un seul regret l'appareil photo est en mode "fatigue". Restent ces mots pour imaginer. Toute bonne chose a une fin. La pluie revient en force. Sacrées Tombées de la nuit, obstinément pluvieuses.

* Bouteille à la mer du Net : quelques flashs ont parcouru cette soirée impromptue : Elle rêve, de voir une de ces photos un jour.

Premier contact

Premier contact

En quittant la place de la mairie

En quittant la place de la mairie

En remontant la rue St Mich' (el) vers l'Artiste Assoiffé

En remontant la rue St Mich' (el) vers l'Artiste Assoiffé

La jeune harpiste

La jeune harpiste

les rouleaux de l'ordre de Barbarie de Salam

les rouleaux de l'ordre de Barbarie de Salam

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1 juillet 2014 2 01 /07 /juillet /2014 15:24

Ou Propos de Fille Grande.

On en rigole. 

Une fille et sa mère. La seconde a offert pour l'anniversaire de la première un sac tout cuir, matelassé, à porter sur l'épaule avec deux chaînes entrelacées de lanière de cuir, comme un frou frou. 
Elles se croisent. La mère le porte. "Tu veux le reprendre" "Non" dit Fille.
La mère commente : "C'est le tien, pourquoi ne veux-tu pas le porter" 
Fille Grande, sans réfléchir "parce qu'il fait pute !" et aussitôt d'écarquiller les yeux en prenant conscience du retour. 

Les yeux de la mère la bouche bée "sur moi aussi ?"

L 'excuse de la fille. 

le questionnement de la mère. Le porter encore ?
C'est fait c'est fait. On en rigole. 

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 23:00
Séance interwiev dans une Vie Ordinaire

Interwiev et caméra.

Toujours intimidant tiout de même. Quelles questions seront posées ? Argumenter ses réponses ? Rester sobre et discrète... pas si simple.

Et bien si. La jeune caméragirl et son assistante étaient délicieuses. Les deux mamans d'orgine étrangère se sont prêtées à l'exercice avec courage. Vie Ordinaire aussi

Une idée fut la bienvenue : et pourquoi ne pas filmer l'enfant de l'une des deux allant vers l'urne, glissant le questionnaire dedans, et revenant vers la caméra ? Bonne idée, c'est OK. D'un aller vers l'urne, d'un appui sur la pointe des pieds -l'enfant a à peine quatre ans- et d'un retour vers caméragirl, voilà l'affaire classée. C'est fait. Délicieux moment. Il osait poser des questions sur la caméra, la caresser, regarder dans l'objectif le tout avec le sourire tranquille et radieux. Une vocation s'installe.

Le sujet pourra être vu sur TVR, soit Télé Rennes, dès 18 h 30, le 27 juin 2014, puis toutes les heures.

A bientôt, vous qui lisez.

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26 juin 2014 4 26 /06 /juin /2014 09:02

D'abord se lever. Trop tôt.

Donc s'allonger, livre en main, au hasard et remarquer cette phrase "Charles garda toute sa vie le goût du sublime et mit son zèle à fabriquer de grandes circonstances avec de petits événements."

Rêver.

Il est l'heure, sans consulter portable ou réveil. Se relever, s'habitudiner comme hier, avant-hier et les autres "hier".

Dévaler l'escalier sans manquer une marche et traverser le pass ahhhhhh "il va me renverser"

"Il" est un motard qui arrivait à toute allure et ne l'avait peut-être pas vue. Bon elle veut bien se suicider régulièrement c'est vrai mais uniquement quand elle l'a décidé. Aujourd'hui, ce n'est pas au programme. En attendant, le motard stupéfié par la frayeur qu'il peut lire sur son visage ou dans son regard, soulève sa visière et s'excuse !

Elle reprend le passage piéton, amèrement dépassée par une jeunesse qui, bouteille Tellevie en main et jolie foulée au pied, profite de son retard pour faire un exploit sportif. Tant pis, elle, elle gardera son pas.

Elle suit du regard la frêle silhouette qui s'efface peu à peu. Même pas besoin de mincir !

Pour finir, elle retrouvé le lièvre à l'abri bus. "RIEN NE SERT DE COURIR MIEUX VAUT PARTIR A POINTS" Kissécékikadit ça ? Rires.

Pour la phrase citée, l'auteur ne sera nommé que sur demande. Re-rires. BONJOUR KRASSER ALLOIS et vous tous qui passez ici, hasard ou pas.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 14:41

ça c'est passé sous ses yeux.

Aller au spectacle, est-ce un plaisir ? ça dépend.

Quand la caissière, sûrement bénévole, lui demande

"vous bénéficiez de ceci, cela ou la Carte Sortir ?" Et que la personne hoche la tête en signe d'affirmation.

Plaisir toujours ? ça dépend

quand la caissière semble s'affoler et précise

"Pour la carte sortir, il y a un document spécial -tête de la future spectatrice- et je ne sais pas où il est ! Et la caissière bénévole, de chercher partout et de préciser "il faut une signature !"

Une signature ? La spectatrice se recule et répète, il faut une signature

La caissière bénévole : "Il faut surtout appeler quelqu'un"

quelqu'un vient : je l'appelle tout de suite

- oui appelle c'est pour la carte sortir

La future spectatrice récapitule : un papier, une signature, et elle réagit : "c'est pas grave je vais payer 10 € comme tout le monde" et d'exiber sa carte de paiement.

Le responsable apparaît : quoi qu'y a-t-il, que se passe-t-il et très courtois. ?????

La caissière bénévole : Madame veut payer 10 € alors qu'elle a droit à la carte

Le responsable insiste avec élégance.

Mais pour la future spectatrice c'en est trop : elle quitte les lieux. Vous avez dit "Spectacle plaisir ?"

Pour ceux qui ne le savent pas Carte Sortir = une fleur généreusement indiscrète, pour ceux qui ne dépassent pas + ou - 8OO E par mois, papier et signature en sus.

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 10:20

c'était hier, le 21 juin 2014

Je m'étais dit "tu dois faire un challenge, Loizo, tu dois le faire"

Je l'ai fait.

Prunelle Demézieu, une fois de plus était sceptique et comment dire, inquiète. Elle sait qu'il m'arrive d'être têtue. Elle me sentait déterminée. Elle réussit à changer l'horaire que je m'étais imparti. Elle prétexte une "grôce" faim. 

Prunelle Demézieu est adorable. Elle m'invite. Dans un petit restaurant Turc et Bio. Sur le trottoir. Ainsi avons-nous pu voir les familles déambuler. Je pensais "tous ces enfants qui passent et moi qui me régale, quand j'aurais terminé ils se seront tous couchés !" Mais je n'en montre rien. Tant mieux. Prunelle Demézieu est adorable. Cadeaux pour son Gémeaux préféré. Merci Prunelle. Pour l'instant. Car chacun le sait, rien n'est à jamais. Youpie !!!!

 

Nous nous levons et peu à peu nous nous rapprochons du lieu. Une rue du vieux Rennes un peu à l'écart, quelle chance, de tout le brouhaha, tintamarre, boucan qui s'apprête à naître. Peu de monde encore, mais tapis rouge et sur le tapis rouge, un piano noir et droit. Un jeune homme joue. Du doigté, de la sensibilité, une fine virtuosité. Il quitte le tabouret. Prunelle Demézieu me regarde en souriant. Challenge ou pas ? Il y a peu de temps que je me suis remise au clavier et il n'est que numérique. Tant pis c'est la Fête de la Musique et n'y aurait-il qu'un joueur de pipeau à donner envie de faire du pipeau, je m'y mets. Gros répertoire : l'air de la scène 5 du Financier et du Savetier. Quelques personnes s'arrêtent. Je l'avoue, je dérape un peu. L'émotion. Je reprends. Quelques autres personnes s'arrêtent. Je sens que bientôt on s'agglutinera. Hi hi. Je change et joue "Le Fiacre... allait trottinant Cahin caha hue dia hop là". J'aperçois -oui oui je sais jouer en levant la tête du clavier- quelques lèvres qui fredonnent. Hum hum intéressant. Mieux encore, mes meilleures victimes s'approchent. Des enfants.

 

 

Je me lance et joue une de mes créations "Bébé Panda a une faim de Loup", refrain, reprise, l'ambiance est donnée. Du coup je parle de Boudchou, mon nouveau petit héros, qui veut se réveiller quand BB ne veut pas. Le public un peu plus nombreux désormais se met à chanter comme les enfants "Frères Jacques" et comme les parents des enfants l'entament en canon, je divise la foule en trois et par conséquent canon rue du Griffon puisque la foule se prête au jeu et rire sur les lèvres de tous. Ô surprise, un ami conteur apparaît que je n'ai pas vu depuis longtemps. Pont-péan, Brocéliande.. arrêtons sinon on conte sur le thème de la musique. 

Ben voilà j'ai challengé. Et paraît-il, Prunelle Demézieu me l'a dit, on m'a applaudie. 

Parmi les enfants, quelques uns tâtent du piano. Je veux les enjoindre à me remplacer. Mais un pianiste qui n'a rien su lire de leur désir prend la place, pour le plus grand plaisir des oreilles il est vrai : airs inconnus et connus, sensibilité, maîtrise, délicatesse, enchaînements subtils...  Plaisir. Rue du Griffon le rendez-vous était celui du plaisir simple loin des baffles et des "musiques" mais pourquoi pas. Il faut de tout pour plaire au monde. J'en pince le 21 juin, pour la Rue du Griffon.

Par la suite, nous avons déambulé. Quelques voix s'essayaient a capella dans le renfoncement d'une porte cochère. Quel dommage. Impossible d'entendre un son si nous n'étions pas sous leurs nez. Et nous n'y étions pas. Photo devant la cathédrale. DJ un peu avant Aye Mexico ! le restau où s'arrêter. J'ai les oreilles qui bourdonnent à mort. A mon humble avis elles ne pourront bientôt plus me servir, moi qui en ai tant besoin. Ce qui m'étonne c'est qu'on puisse écouter une telle musique debout sans bouger. Mes pieds m'interpellent mais je suis devenue tout de même trop vieille, on dira ce qu'on voudra. C'est ce que je pense. Nous remontons la place des lices. Noire de monde et de petits cercles d'amis qui "soupent" ici et là. Dès lors c'est une suite de contacts téléphoniques, de rendez-vous pris ici, oui on y sera, on bougera pas, mais le temps fait qu'on bouge qu'on n'y est plus, mince on vous attend de nouveau. Rien ne fonctionne mais c'est marrant. Nous finissons par nous retrouver, 7, comme dans les contes, prises entre DJ et Djumbé et déambulations dans les deux sens par le public, canette en main : la terrasse du café devient infernalement imbuvable. Nous décidons de reprendre le bus. Devant l'abri bus, les humains montent et descendent la rue, se croisant sans se voir. On dirait des protagonistes extrait de Walking Dead. 

Donc, beaucoup beaucoup de monde pour une grande messe du bruit, de la boisson, de la déambulation et finalement très peu de musiciens. Très peu d'instruments.

D'accord, il y avait le mouvement des précaires et intermittents. 

Je ramène ma fraise, puisque nous sommes en juin. 

A propos de ce faux mariage entre deux ministres à l'actualité plutôt chaude ces temps-ci. Visiblement la salle des illustres a été envahie par des intermittents, chômeurs, précaires ou chômeurs précaires intermittents, ou précaires, intermittents, chômeurs. Je rompt l'ordre volontairement. Un des participants, mégaphone en main, regrette que la police ne soit pas présente, ne vienne pas. Je me dis que notre nouvelle maire fait preuve d'une absence dommageable. Un petit peu de mépris, à l'encontre de ce sujet d'importance, il est vrai, n'est pourtant pas bienvenu. Qui sont-ils ceux qui s'agitent sur le balcon : ni roi, ni reine, ni personnes influentes. Ce billet n'est que le témoignage de quelqu'un qui est en entier dans le sujet et depuis de nombreuses années. Et qui pense que côté Fête de la Musique personne ne devrait être rémunéré. Rien ne devrait être "professionnel" Parfois même je me demande si le mot professionnel ne deviendrait pas une insulte face aux nombreux "mais vous prenez trop cher" 

Pour revenir au propos du billet, une soirée à changer le slogan, à lui substituer  "Faites de la musique !" sous entendu "lancez-vous !"

N'est-ce pas, Alexia, vous qui vous êtes installée sur le tabouret de la rue du Griffon et vouliez renoncer parce qu'il vous arrivait de "fausse-noter". Je ne dirai jamais assez combien c'est facile pour un artiste "parfait" d'inviter le public à faire comme lui. Lui, il a la connaissance du trac et surtout sa maîtrise. Le public, pas forcément. Point final.

A l'année prochaine ?

http://instagram/neenouche

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19 juin 2014 4 19 /06 /juin /2014 21:33
  • Thorigné-Fouillard, il y a quinze jours, je l'ai manqué ;
  • La Roche sur Yon, la semaine dernière, j'ai pensé ;
  • Saint jacques de la Lande aujourd'hui à l'Aire Libre il y était, moi aussi. Mais ce fut un peu just.

Quitté Betton, un peu just ; De la place hoche à République, en quasi courant ; mince le bus tarde ; quand il arrive, il est bondé, 7 stations plus tard, il est contrôlé. Petite histoire dans l'histoire. Ma jeune voisine, avec laquelle nous partageons le même siège change de visage. Et me glisse : "mince il y avait tant de monde que je n'ai pas acheté de billet". A tout hasard je regarde dans mes affaires "Tenez, prenez celui-ci, je vous le donne" C'est vraiment un hasard : je n'ai pas besoin d'acheter de ticket. Je n'en ai jamais. Elle ouvre de grands yeux ronds et me remercie comme si je lui avais donné tout l'or du monde. Puis je la vois farfouiller dans son sac et quand elle me rend de la monnaie je n'en reviens pas. N'ai-je pas dit "je vous le donne ?"

Drôle à un arrêt un jeune homme s'engouffre dans le bus. Il n'a pas de ticket. Le contrôleur lui colle une amende. Le pauvre, il n'a pas eu le droit au ticket salvateur. Je n'en ai plu. Coût de l'amende 63.40.

Petite conversation :

  • "Vous n'aviez pas vu que nous étions là jeune homme, vous vous êtes jeté dans la gueule du loup"
  • "C'est clair, si je vous avais vu je ne serais pas monté" CQFD.

Soudain, l'autobus se vide. J'interroge le conducteur "Est-ce le terminus ?" "Oui dans un arrêt" répond-il. Je cogite. Un arrêt ? Je ne serai pas encore arrivée. Et il est déjà 19 h 02. Je vais être en retard. Le chauffeur lit mon état d'âme. Il me dit qu'il existe un autre bus qui me laissera peu avant le théâtre. Super. Merci . Au revoir monsieur. Beau hasard, cinq minutes plus tard, le bus apparaît. Mais pourquoi ai-je mis ces espadrilles qui me font tant souffrir.

J'entre à l'Aire Libre et j'avale l'escalier, la dernière.

Ce n'est pas un spectacle, mais je le savais ; Maël Legoff accueille le public. Sur la scène la reproduction de l'annonce faite à Marie donne le ton. Celui du travail, donc de l'impro avant l'écriture du texte. Yannick Jaulin cherche encore. Le public rit. Moi aussi. Bien que, c'est vrai, le sujet me fasse plus réfléchir que rêver, capacité du conte. Preuve en est, le silence qui a pénétré les gradins quand il a parlé de la vieille Misère et son plumé (traduire pommier). Cependant, piqure est faite. Rendez-vous en février 2015. Avec plaisir.

Je repars en échangeant quelques phrases avec une charmante spectatrice émue et étonnée par ce qu'elle venait de découvrir : la parole du conteur. Oui, elle est bonne. Oui, elle fait du bien. Vive les conteurs.

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